Vidéo: La réunion du Lundi: ‘qu’est-ce-qu’on mangeait?’

Chaque lundi matin je vais retrouver Sakichan dans son atelier. J’apporte du café et on discute une petite heure. Souvent de 7 à 8 heures. Après chacun va à son travail

Cette fois-ci j’ai intérrogé Saki chan sur ce qu’il mangeait, quand il était enfant … il y a 55 ans …

7 Commentaires

  1. les2olibrius

    Encore un bon moment en votre compagnie ! La vue sur la montagne est très belle. Ce fut très intructif… Je vais me mettre aux haricots, moi!

  2. janusdot57

    Bonjour.
    Pour cette vidéo.
    Le décor est, non pas « planté », mais mis.
    Je veux dire par là que la vue sur la montagne, en face, depuis la cour de l’atelier de votre ami charpentier monsieur S. est tout simplement superbe !
    Quoi de plus agréable que la Nature comme décor ?
    La Nature est là pour « apaiser » notre corps et notre esprit, nous « ressourcer », au regard du monde qui nous entoure, et de ce faux monde dit « moderne » et où tout vas toujours trop vite , bien trop vite, ou pas assez vite..selon..
    De plus, il n’y a rien de tel que le « partage » et les échanges comme dialogue avec des amis ou un ami, comme ici, sur des sujets simples de la vie de tous les jours, comme du passé, bref..la « vraie » vie quoi.
    Dans cette vidéo, il est dit qu’il n’y avait pas de frigo..autrefois, dont pour conserver la viande..
    J’ai connu cela tout jeune enfant et en bas-âge jusqu’à l’adolescence..
    On tuait le cochon et transformait la viande en différentes saucisses, fumées comme boudins..etc.
    Les parties plus « nobles » étaient débitées en côtelettes, plate-côtes comme lard ou poitrine fumée.
    Ma grand-mère maternelle avait un fumoir traditionnel, et l’on fumait le jambon, les saucisses fumées évoquées, le lard (poitrine),etc..
    Le reste était mis dans une grande bassine en bois pour la salaison.
    Pour exemple, et concernant ces côtelettes évoquées.
    On débitait les morceaux de côtes en côtelettes que l’on faisait ensuite revenir un peu des deux côtés dans la poêle, puis, on les mettait en bocaux (verre Le Parfait petit modèle à moyen..), avec de la graisse ou saindoux pardessus, en les « noyant » dedans, que l’on plaçait ensuite dans le stérilisateur, espèce de bassine ronde et haute avec un couvercle et un thermomètre au milieu, mis en place depuis le dessus du couvercle.
    Les bocaux en verre étaient placés depuis le fond, puis pardessus jusqu’en haut, et maintenus en place à l’aide d’une sorte de griffe(car il y avait un faux fond amovible dedans avec un puits centrale t des tiges pour venir fixer et bloquer les bocaux en verre..), un peu comme les pinces pour pantalons en vélo à l’époque. On recouvrait les bocaux d’eau, puis, on mettait sur le feu à chauffer et bouillir.
    Lorsque la température de chauffe était atteinte, on laissait encore quelques minutes, puis on retirait du feu (cuisinière à bois, puis charbon, bien avant les premières gazinières..).
    A l’issue, on retirait les bocaux que l’on plaçait dans la cave sur des étagères, au sec, et de préférence sans humidité.
    Ensuite, on pouvait prendre l’un de ces bocaux, pour soit manger les côtelettes comme tel froides (mais déjà légèrement cuites des deux côtés cependant..), avec des cornichons, et accompagnées de pommes de terres rissolées, soit en les faisant cuire un peu et chauffer dans la poêle, au choix.
    C’était là une méthode pratique et utile comme pour la conservation.
    Tout ce qui était à « fumer » était mis dans le fumoir, puis entreposé en hauteur, suspendu avec un filet comme une moustiquaire autour, pour le jambon fumé, en l’occurrence. Les saucisses fumées pareil, mais entreposées dans une petite armoire en hauteur avec des grilles faisant fonction de moustiquaire, pareil pour le lard..
    A part cela, on faisait pareil pour tous les légumes du jardin récoltés et mis en bocaux, à l’aide du stérilisateur, et hop ! ils étaient entreposés sur des étagères. Si bien que l’on avait tout à portée de main, toute l’année, en frais direct(petits animaux de ferme et jardin potager comme champs..), et sinon avec ces méthodes..sans frigo ni congélateur..
    De plus, il n’y a jamais eu aucun problème, ni d’intoxication alimentaire, ni de forme quelconque de salmonelle..je ris.
    Pour le poisson, vu que la mer était fort éloignée, c’était le poisson de rivière qui était privilégié, et avec toutes les espèces connues et consommables..mangeables…du goujon au gardon, comme rotengle, en passant par la brème, la tanche, le barbeau, le chevesne, sans oublier les anguilles et le brochet ! Le poisson était pêché au fil des saisons, de février-mars à octobre.

    Ces méthodes évoquées (d’ailleurs toujours encore en cours, un peu partout à travers la France..), pourraient bien revenir et être mis au goût du jour, n’en déplaise, tout comme pour ce qui est d’avoir son propre jardin potager, quoi de plus normal ?..

    Il était plus courant de faire avec ce que l’on avait..les animaux de la ferme (vaches, veaux, cochons..) où chez soi en guise de petits animaux de ferme, poules, lapins..
    De plus, il y avait toujours du « troc » qui existait, entre celui qui allait à la chasse, en parlant de viande de chevreuil comme de sanglier (sans dire de suite que cela était courant de pouvoir tuer un chevreuil comme surtout un sanglier..)., c’était d’ailleurs pareil pour la pêche..
    Celui qui allait à la pêche proposait son poisson, comme d’autres pêchaient un brochet, pour une demande, pour une communion ou autre..j’ai vécu cela.
    Mes parents faisaient et ont fait de même, après mes grands-parents et ma grand-mère maternelle, dans le village.
    Mes parents avaient un fumoir, dans la maison, et au sous-sol, installé par mon père.
    Nous avions tous les ans quatre cochons..80 lapins et 40 poules, et même parfois 10 canards et 10 pintades..
    Donc, pour faire court, nous n’étions pas malheureux, sans toutefois « rouler « sur l’or (pour l’expression..).
    Nous n’avons « jamais » mangé de viande en excès, mais nous n’en manquions pas.
    On privilégiait la viande surtout durant tout l’hiver, y compris le gras..pour l’organisme..sans plus.
    Pendant la seconde guerre mondiale beaucoup de gens ont souffert par manque de nourriture, et surtout d’une nourriture de qualité (pour l’organisme..), à travers toute la France et l’Europe.
    Pendant la guerre des gens ont mangé du rat (comme les poilus dans les tranchées et pas que à Verdun, ne l’oublions pas !..), et même du corbeau..la vérité !
    Maintenant, pour ce qui est du pigeon, comme le dis si bien Mr. S., pour sûr c’est bon, j’en ai mangé souvent, et depuis notre mariage. Un bon et beau pigeon (pas le « Bizet » de Ville, je précise !..) ramier, avec du lard (fine tranche de chaque côté..) et des petits pois en accompagnement, ça met de suite l’eau à la bouche, je ne dis que ça !..

    Il est certain que pour pouvoir vivre centenaire, il n’est pas besoin de manger de viande en excès ou de s’en « gaver »..
    Nous ne mangeons que deux à trois fois par semaine de la viande (weekend y compris..), et alternons avec du poisson, beaucoup de légumes, des fruits et du laitage…
    (C’est « l’oisiveté » et « l’inaction » qui..tue, c’est bien connu !..)
    Il faut une vie « normale », bien remplie et sans excès, de quel ordre que ce soit (tabac surtout, et alcool..), et avoir une activité physique, sans excès, et sans se prendre la tête non plus, une bonne marche, du vélo, etc..
    Le plus dangereux est et reste après une vie professionnelle et d’activité..La retraite !
    Mais oui, je ne ris pas, je ne me moque pas non plus.
    Car, la coupure entre la vie active et le « rien » juste après peut être (avec la retraite..), non pas « mortel », mais bien nauséabond et cause d’un tas de choses dont sur le plan de la santé..Voilà pourquoi il faut s’y préparer peu avant (sans être omnibulé pour autant..), et se prévoir quelques activités courantes, à la maison, au jardin, et pourquoi pas en aidant des amis ci et là (pour le plus grand plaisir d’une satisfaction en retour en partage !..).
    Bref, il faut..s’occuper..intelligemment.

    Pour compléter..


    Corrèze : à la découverte des plantes sauvages comestibles

    https://info.apprendre-preparer-survivre.com

    https://info.apprendre-preparer-survivre.com/plantes-comestibles-falcon/signup.html?source=APS259420041&gclid=EAIaIQobChMI2MqesfTI-gIVA_K7CB3hmAIYEAEYASAAEgIcUvD_BwE
    La liste ultime des 5 plantes sauvages comestibles


    Couplan reine des prés


    Le Festin Vert – épisode 1 : Ortie


    Le Festin Vert – épisode 2 : Pissenlit


    L’ortie Documentaire pour mieux comprendre les plantes sauvages & le jardin potager en permaculture

    https://www.youtube.com/watch?v=8fFa5Je9GWo3 / 1:50
    Cuisine sauvage

    Et pour terminer sur une note d’optimisme et remplie de vérité..


    Die Toten Hosen // Wannsee [Offizielles Musikvideo]

    Une très bonne journée à vous comme fin de semaine, à plus..Denis.

  3. janusdot57

    Bonjour.
    Pour venir compléter ce que j’ai mis..


    Alsace Bossue – Les carnets de Julie

    (Dans cette vidéo c’est un peu de mon propre vécu avec mes grands-parents maternels et ma grand-mère[la porcherie de ma grand-mère maternelle était bien plus propres, tout comme celle de mes parents située dans une petite maison en haut du jardin et avant le verger..], pour ce qui était de tuer le cochon et pour la viande..sauf que la bassine était en bois et toujours propre et nickel !..)


    Strasbourg – Les carnets de Julie
    (tout cela je connais fort bien..de plus le raifort est plus costaud que l’Harissa ou le wazabi, c’est peu dire !..)


    Recette : gefelti knepfle – Les carnets de Julie
    (Nous ne faisons toujours que des recettes régionales [Alsace ou Lorraine], et sinon locales, même parfois très simples..)

    https://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1971_num_80_439_15319
    La viande dans les campagnes lorraines. Évolution d’une habitude alimentaire
    [article]

    https://www.persee.fr/doc/revss_0336-1578_1979_num_8_1_3280
    Aspects technologiques de la cuisine rurale alsacienne d’autrefois (seconde partie)
    [article]

    https://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2017/03/29/tuer-le-cochon-un-rituel-d-autrefois
    Tuer le cochon : un rituel d’autrefois
    (J’ai ces livres – recueils aux gravures d’autrefois et dessins au crayon de bois et au trait..)

    https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-thionville-hayange/2018/12/28/photos-la-tradition-du-tue-cochon-dans-le-pays-thionvillois
    La tradition du tue-cochon dans le pays thionvillois

    https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-thionville-hayange/2018/12/28/thionville-moi-le-tue-cochon-si-je-fais-ca-c-est-par-habitude
    Thionville : « Moi, le tue-cochon, si je fais ça, c’est par habitude »

    Fréménil, un village lorrain.
    https://www.fremenil.com/?post/2016/06/12/On-tue-le-cochon
    On tue le cochon

    https://latabledamelie.blogspot.com/2009/01/traditions-nostalgie-la-saga-du-porc_25.html
    LA TABLE LORRAINE D’AMELIE

    http://simonlambert.fr/reportages/tout-est-bon-cochon/
    Tout est bon dans le cochon – 2015

    Et le pays Basque(J’aime beaucoup le pays Basque que je connais fort bien, tout comme les Landes d’ailleurs..) alors, me direz-vous ?..on y vient..

    Pays Basque – Les Carnets de Julie
    (Pour une toute petite approche comme aperçu..il n’y a pas que la piperade basque ou encore le fameux piment d’Espelette, loin delà..)

    Cliquer pour accéder à cnrs_les_charcuteries_de_montagne_leger.pdf

    CNRS Les charcuteries de montagne.

    https://www.cite-st-joseph.asso.fr/autrefois.htm
    AUTES – COPS
    ’’AUTREFOIS’’

    Vie paysanne d’autrefois..

    Cliquer pour accéder à 411_ConservFumageEtc_386a402.pdf

    La conservation des aliments.

    Sinon, il existe le Guide de l’autosuffisance chez Larousse..
    https://www.editions-larousse.fr/livre/le-guide-larousse-de-lautosuffisance-9782036000810
    Le guide Larousse de l’autosuffisance

    Il existe un autre livre que j’ai depuis longtemps déjà..
    L’Art de vivre au temps jadis.

    Cliquer pour accéder à Lart-de-vivre-au-temps-jadis.pdf

    L’ART DE VIVRE AU TEMPS JADIS
    (Ce livre est très bien fait et très complet !..)

    https://www.chasse-aux-livres.fr/prix/2709800772/l-art-de-vivre-au-temps-jadis-inconnus
    L’Art de vivre au temps jadis.

    L’Histoire du sel..
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_sel
    Histoire du sel.

    De quoi mettre un peu l’eau à la bouche..
    https://www.tontongege.com/tag/charcuterie%20salaison/
    Tonton Gégé La Tinée gourmande.

    Après tout ça, je pourrais vous mettre des « tutoriels » plus parlant pour des réalisations et recettes à faire soi-même..
    Une très bonne journée à vous tout comme semaine, à plus..Denis.

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