Poster des choses courtes régulièrement sur instagram …. ça a un effet ?…. à voir ….
J’en profite aussi pour essayer d’améliorer mon dessin ici je suis plutôt satisfait du résultat …
Au sujet de noël, sur vous cherchez à faire des cadeaux pensez à offrir mes bandes dessinées… ce serait un cadeau double … pour la personne à qui vous offrez la BD et … à moi !!!
Bunren est une association qui a été créée après la guerre à Himeji pour promouvoir la culture et des artistes et créateurs qui officient dans la région. On voulait reconstruire, et promouvoir la paix …
Depuis, Bunren chaque année décerne des prix à des personnes de la région.
Cette année les prix ont été attribués à M. Watanabé guitariste classique, M. Fujita calligraphie, Mme Kita céramique, M. Ségawa Danse, Mme Téi peinture, M Takatsuka recherche historique et … votre serviteur Wakamé Tamago.
Hier c’était la remise des prix… il fallait faire un discours … j’étais un peu stressé n’ayant jamais fait de discours dans ma vie ni en français ni en japonais … ah si ça m’arrive en fait mais quand je suis tout seul dans mon bain.
Après le discours nous avons fait un mochi tsuki …
Tout ça c’est une aventure, comme dans « le livre dont vous êtes le héros ».
Chaque personne récompensée s’est vue offrir également un papier calligraphié comme ici
Je traduis, car c’est si bien tourné …
Wakamé Tamago
De la vie urbaine et de l’accident nucléaire vous avez ressenti un questionnement sur la manière de vivre, cela vous a conduit à vous installer dans un village à proximité de Himeji, qui vous rappelle la vie à la campagne en France, et tout en continuant à travailler chez microsoft vous avez écrit un blog qui présente la vie à la campagne au Japon. En 2021 vous avez publié la BD Retour Sur Terre qui retrace votre retour à la campagne, et en 2025 vous avez publié en japonais et en français CONTINUER un ukiyoé manga, ce qui constitue un véritable japonisme contemporain.
Maintenant que vous avez quitté votre travail vous avez commencé un événement mensuel intitulé le kotenpan où vous choisissez un passage de la littérature classique japonaise pour en discuter librement, cet événement devient peu à peu un lieu d’échanges interculturels.
En hommage à vos activités, qui portent un regard international sur la société contemporaine, et dans l’attente de vos succès toujours croissants, nous vous décernons le Prix spécial de la Culture de Himeji – Prix d’échange culturel international.
Chaque semaine jusqu’à fin janvier je vais poster sur instagram le dessin d’une maison de la ville de Tatsuno.
Tatsuno est une ville qui a prospéré depuis la période féodale grâce à la production de sauce de soja. C’est ce qui aussi l’a préservée des bombardements américains pendant la guerre -car, je suppose, n’ayant pas d’autre industrie à l’époque. Et donc son quartier historique est excellement bien préservé et gagne à être connu des voyageurs ….
Le but du projet « Promenade à Tatsuno »est de mieux faire connaitre cette ville auprès des voyageurs étrangers.
Ce premier dessin représente Galleria, un café situé entre la gare JR de HonTatsuno et le quartier historique de la ville. Le bâtiment doit dater de l’époque de Taisho et au début, c’était une banque. L’intérieur d’ailleurs est presque inchangé. On y trouve le comptoir d’origine, et le coffre fort est toujours la. Imaginez y faire la queue et entendre le cliquettement des bouliers soroban.
La géante qui surgit de la maison c’est Madame Mika, la gérante de Galleria. Elle est passionnée d’art et de culture.
Il y a donc toujours des expositions, des concerts ou des conférences, Galleria est beaucoup plus qu’un simple café.
En imaginant des voyageurs venus découvrir Tatsuno je les ai imaginés arrivant par le train. Galleria serait donc une première étape, avant de traverser la rivière et de s’aventurer dans la vieille ville, y prendre un café, une part de tarte ou de gateau et discuter avec Mme Mika …. dont la fille vit à Paris …
Des médias français – le figaro par exemple – se sont fait l’écho des récentes attaques par des ours, au Japon qui à ce jour on fait une dizaine de victimes ici.
Pour faire face à ce phénomène, dans certaines régions, l’administration japonaise a autorisé l’armée à tirer sur les ours qui s’approcheraient des agglomérations.
Dans la région où nous habitons, la région du hyogo on décompte environ 600 à 800 ours …
C’est vrai la TV ici dramatise ces événements, fait un énorme pataquès de tout cela, en appuyant uniquement sur l’horreur des attaques mais sans vraiment essayer de comprendre et d’expliquer les raisons. – C’est pareil avec les médias partout …
Tout ceci m’ennerve un peu; les ours animaux sauvages ne font que leur travail d’animaux sauvages et on sait que normalement ils fuient les hommes et essaient de les éviter.
Nous faisons état de nombreux cas où des ours descendent des montagnes pour s’aventurer dans les villages; ce qui cause parfois des accidents graves; et de la part de la communauté des ours nous présentons toutes nos excuses.
Pour mieux comprendre les événements actuels nous avons fait appel au professeur Kuma(ours)ta de l’université de Kuma(ours)moto
Bonsoir:
En effet à l’époque Jomon -13000 à 400 av JC- les ours et les hommes vivaient pacifiquement
Cependant ces dernières années beaucoup de chataigniers ont succombé à cause d’insectes, et de plus beaucoup d’installations photovoltaiques ont été construites en montagne.
Nous les ours avons moins de nourriture, moins de territoires disponibles et dans certains cas nous devons descendre dans les villages pour trouver à nous nourrir.
Et puis; surtout; la population des campagnes et des villages décroît.
Et si la population des campagnes décroît alors le nombre d’humains qui connaissent la nature décroît également.
Si l’homme s’éloigne de la nature, il va finir par ne penser qu’à l’argent, il va oublier l’existence des autres êtres vivants. Et nous les ours ne seront pas les seuls à en pâtir, mais tous les autres êtres vivants: les abeilles, les blaireaux, les renards, les oiseaux, les arbres et les plantes.
Si l’homme ne comprend plus que lui aussi fait partir de la nature il sera très difficile de cohabiter avec eux.
Ceci dit; que pouvons-nous faire, nous, les ours
c’est par exemple lorsque nous mangeons des kakis; de faire caca là où les graines peuvent germer et pousser, pour faire de nouveaux arbres.
Merci professeur.
Eh bien comme l’homme est devenu très dangereux pour les ours, le mieux si l’on vient à en croiser sur notre chemin, le mieux, c’est de prendre la fuite.
Hier matin, YouTube m’a proposé un documentaire d’Arte assez intriguant, sur des hommes en Islande qui tricotent.
Les premières minutes sont assez cool on voit des gars normaux mais descendants des vikings quand même, … et ils tricotent, de gros pulls pour passer l’hiver …
J’ai pensé…
« Oh, quand j’ai commencé à travailler à MS (Microsoft) le 1er juin 2007, j’aurais dû commencer à apprendre le tricot ! »
Alors j’aurais pu mettre à profit les centaines d’heures de formations RH, de formations sécurité, de formations compliance, de réunions d’équipe, de conference calls, de formations de sensibilisation sur les LGBT, des réunions avec les Vice President, les General Manager, etc. Toutes ces réunions où je devais simplement écouter …
Pendant toutes ces heures, j’aurais ainsi pu acquérir et améliorer des compétences en tricot. Facile à faire puisque je travaillais à distance, sans jamais activer la caméra du PC. D’ailleurs peut être que tricoter aurait amélioré ma capacité à écouter.
J’aurais pu faire des écharpes… des chaussettes… des pulls !
Parfait pour mon bureau à domicile absolument glacial en hiver, et aussi idéal pour faire des cadeaux.
Imaginez :
À mon manager, ou à mon collaborateur direct que j’allais voir aux US une ou deux fois par an: « Voici une écharpe — je l’ai tricotée pour toi pendant toutes nos réunions hebdomadaires. »
Ou à mon General Manager : « Voici des chaussettes — je les ai tricotées pendant tous vos QBRs Quarterly Business Reviews. »
Voilà ce que je recommanderais aujourd’hui à toute personne travaillant chez MS ou y commençant une carrière professionnelle là-bas : apprenez à tricoter !
Cette semaine avec mon ami Saki Chan nous sommes allés chercher du bois en montagne. Un chemin forestier à moitié défoncé a été refait plus tôt cette année et pour ces travaux ils ont coupé beaucoup d’arbres, des cryptomères, rangés le long du chemin et Saki chan a eu l’autorisation pour les utiliser. Il suffit de les ramasser …
La semaine dernière aussi j’ai eu l’opportunité de récolter du bois cette fois un genre de marronnier, j’ai donc passé plusieurs après-midis à tronçonner et à fendre …
Côté jardin, nous avons aussi fini de planter les oignons ….
oublier n’est pas le terme exact, car je me souviens mais c’est comme si mon cerveau s’était empressé d’enfouir les souvenirs du travail …. pour faire place nette … et se reconstruire, établir de nouvelles connexions …
Je constate d’autres changements, qui sont venus naturellement, sans me forcer ….
Je mange beaucoup moins. C’est un peu comme si je n’avais plus faim. Avant, quand je travaillais, j’avais tout le temps la dale …. maintenant je ne prends rien le matin, pas faim, et je vais peut être prendre quelque chose de léger vers midi et puis dîner vers 16 ou 17 heures ….
question pognon aussi j’ai cessé de faire des achats un peu impulsifs … ça m’arrivait de temps en temps …. je pense que je travaillais, j’avais du stress et parfois j’achetais sur amazon, en un click, des petits trucs de manière impulsive, du genre …. je sacrifie tout mon temps pour le boulot … je vais donc sacrifier un peu de pognon en retour … Je ne suis plus du tout dans ce mode de fonctionnement !
Pour continuer à formuler mon message et raconter mon histoire de early retirement j’ai commencé un blog en anglais sur substack, histoire également de continuer à écrire en anglais pour ne pas le perdre… et puis aussi pour éclairer mes anciens collègues …
Projet sur la ville de Tatsuno
Ces deux dernières semaines j’ai bossé dur pour finaliser une série de dessins sur le thème de la ville de Tatsuno. Je ne sais plus si j’en ai parlé dans le blog mais on m’avait contacté au mois de mai pour un projet de dessins sur cette charmante ville de la région. Pour moi ça a été une chance incroyable de pouvoir travailler sur un tel projet.
C’est aussi l’occasion d’apprendre beaucoup de choses sur plein de domaines différents, travailler sur un project « commercial », l’architecture, comment structurer un dessin et aussi les fonctions du logiciel clip studio paint que j’utilise.
Tatsuno est une ville qui a prospéré depuis la période féodale grâce à la production de sauce de soja. C’est ce qui aussi l’a préservée des bombardements américains pendant la guerre -car, je suppose, n’ayant pas d’industrie d’armement à l’époque. Et donc son quartier historique est excellement bien préservé et gagne à être connu des visiteurs et des touristes ….
J’ai proposé de faire dix dessins de maisons anciennes en y ajoutant un grain de fantaisie …
Mercredi je suis allé retrouver les commanditaires, mes clients, pour leur présenter les dessins. Ils étaient très satisfaits, et ça s’est super bien passé. Nous allons publier les dessins sur instagram à partir de samedi prochain…
Cela fait un peu plus de deux semaines que j’ai quitté mon travail. Les choses commencent à se stabiliser.
Je suis encore un peu trop occupé. J’ai besoin de ralentir un peu. J’ai l’impression d’avoir gardé mon rythme de salarié à temps plein …
Il faudra encore quelques semaines pour que tout se calme vraiment.
Le jour où je serai plus apaisé—quand je pourrai m’asseoir et regarder en moi—je sais que je pleurerai de joie. Je pleurerai de joie parce que je me suis libéré.
Mon nouveau rythme quotidien
Je me rends compte que ce que je fais maintenant, chaque jour :
Je me réveille quand je me réveille.
Je vais dans mon home office et je me fais un café.
Je passe plusieurs heures à dessiner, faire des bandes dessinées ou écrire quelque chose.
La série Ippuku = une bouffée – histoire courte en quelques cases
La série Itteki = une goutte – dessin simple, spontané qui décrit un moment
Puis, une fois que le soleil passe les montagnes, vers 10 ou 11h, je commence à bouger, je pars pour une longue marche, ou je fends du bois, je travaille au jardin, je récolte fruits et légumes et je les cuisine.
Ce que je fais chaque jour ressemble beaucoup à ce que je faisais quand j’avais 12 ans : écrire, dessiner, lire.
Est-ce que tout cela ne serait pas un retour à un état initial ?
Je me demande : est-ce que ça valait la peine de travailler pendant 30 ans juste pour revenir à faire ce que j’aimais déjà enfant ? Oui bien sur …
Décomposer ces 30 années
1995 → 2005
Profiter de la vie
Explorer, travailler dans différents pays
Apprendre à être salarié, Apprendre un métier, Apprendre l’anglais
Mariage !
2005 → 2015
Notre fils est né
Chercher un endroit où s’installer, une maison à acheter
Je mets « retraite anticipée » entre guillemets parce que je ne suis pas sûr qu’arrêter de travailler comme employé à 54 ans et se lancer dans ses projets personnels ce soit vraiment anticipé… Mais mieux vaut tard que jamais
Vivre la vie idéale
Ma vie actuelle ressemble à la vie idéale que j’imaginais.
En ce sens, il est utile d’avoir une vision—quelques images—de ce à quoi ressemble sa vie idéale. Chacun aura sa propre conception de la vie idéale, ses propres images.
Pour moi, la vie idéale est un mélange de travail créatif—dessin et écriture—et de travail physique, concret, comme le jardinage ou toute activité liée à l’autosuffisance.
Un exemple de vie idéale pour moi est celle de Tomi Ungerer, qui avait quitté New York dans les années 70 pour vivre quelques années au Canada, en Nova Scotia, avant de s’installer en Irlande. Il partageait son temps entre le travail artistique et l’elevage de moutons. Je me souviens d’un documentaire où on le voyait s’occuper de moutons au Canada.
On est vendredi, une semaine déjà que j‘ai quitté mon travail…
C‘est quelque chose qui a commencé à me trotter dans la tête depuis quelques années, mais est devenue une véritable obsession depuis un an…
Décider d‘arrêter a cependant été très compliqué. Il m’a fallu plusieurs mois pour me décider. Quoi, quitter la cage dorée, où le maître me donne des graines à manger chaque vingt cinq du mois, où aussi chaque mois de septembre il me donne un bonus avec des actions ….
C’est ma femme qui a su trouver les mots décisifs qui ont su me convaincre.
Un point qu’il m’a fallu résoudre c’est la redéfinition de mon rôle. Depuis que je bosse, soit depuis trente ans, et depuis que nous avons un enfant, lequel est maintenant adulte puisqu’il a vingt-et-un ans, j’étais le pourvoyeur. Or, désormais sans revenu fixe je devrai me retirer cette étiquette, je ne serai plus le provider … que serai-je à la place ?
Mais maintenant c‘est fait.
Et à 54 ans je commence une nouvelle vie où je vais me consacrer à mes projets de création de bande dessinées et autres, à plein-temps.
Faire ce move plus tard dans ma vie -dans un deux ou trois ans- serait simplement trop tard. C’était maintenant ou jamais.
Jusqu’à ce que je prenne la décision finale et que je l’annonce à mon chef, mon départ, après dix huit ans dans la même société, il y avait dans ma tête comme un dialogue passionné entre:
l’égo, qui se soucie des sous et de notre possibilité à simplement survivre.
mon coeur, qui veut se dédier aux projets de wakame tamago et tout ce qui gravite autour,
et mon corps qui ne veut plus se lever les matins à trois heures trente pour se caler devant un PC et faire des conference calls pour les cinq heures qui suivent !
Aujourd‘hui, cet après-midi, nous faisons notre deuxième talk show avec monsieur Iwata Kenzaburo, sur le thème des Heures Oisives de Yoshida Kenko (ou Urabe Kenko).
Nous allons couvrir au max quatre textes,
82 laisser une place d’inachevé、
68 les gros radis、
55 comment bien construire sa maison、
74 les fourmis
en fonction du temps que nous passerons sur chacun.
Cela demande beaucoup de préparation, d‘abord pour la sélection des passages, leur compréhension, l‘idée pour un dessin les accompagnant et puis les questions, les thèmes que l‘on veut développer dessus au moment du talk show.
Bien évidement chaque étape me permet d‘apprendre énormément de choses, dans tous ces domaines différents, la compréhension de la langue et de la culture japonaises, la connaissance de l‘histoire, comment «décortiquer» un texte, et en extraire ce qui est aujourd‘hui des pépites et en faire des dessins …
En background les soirs de semaine je me prépare pour les talk shows futurs en lisant d‘autres ouvrages que je voudrais pouvoir aborder même superficiellement, comme le dit des heiké (12è siècle, gros pavé difficile d‘accès), l‘essai d‘esthétique de Tanizaki sur l‘éloge de l‘ombre (cependant ça n‘est pas vraiment de la litérature classique, ça date de l‘avant guerre) par exemple …
Les quatre passages sélectionnés aujourd‘hui: tous ouvrent la porte sur des concepts fascinants
82 laisser une place d’inachevé、–> éviter la perfection
68 les gros radis、–> ne pas sous-estimer l‘importance, la puissance de la foi
55 comment bien construire sa maison、–> garder une pièce vide sans usage prédéterminé
74 les fourmis –> on s‘active tel les fourmis, courant d‘un point A à un point B, mais à la fin c‘est la mort qui nous attend au bout de la route
Mmmm peut-être que, si je continue à travailler pour ces talk shows j‘arriverai à être un peu moins con … ce serait cool !
Ici, la page préparée pour l‘histoire des gros radis … J‘aime beaucoup ce dessin, j‘en suis très content …
L‘histoire raconte comment deux radis viennent défendre un préfet attaqué par des brigands … ce préfet qui depuis des années a religieusement mangé des radis pour son petit déjeuner … ici j‘ai dessiné donc un radis japonais (daikon) vétu d‘une armure, mais une armure européenne, car, pourquoi pas !!!
Le projet du 6 septembre avec Kenzaburo Iwata s’est très bien passé. Nous avons fait salle comble, le café où nous avons tenu le KOTENPAN -talk show sur la litérature japonaise classique- était plein !
Le public était varié, de 7 à 95 ans…
Du livre des heures oisives nous nous sommes entretenus sur le chapitre 69 et le chapitre 109
J’avais préparé ces deux pages qui présentent chaque chapitre, avec un lien QR Code vers la traduction en Japonais moderne, le texte original, et un dessin.
Le dessin à droite traite du chapitre 69 qui met en scène Shounin, le fondateur le Engyoji, et oui, le formidable ensemble de temples situés au top d’une montagne juste au nord de Himeji. C’est un des endroits les plus formidables du Japon et étonnamment préservé du tourisme sauvage
Dans l’histoire, Shounin est dans une auberge et il entend les plaintes de haricots mis à bouillir, et de leurs cosses qui elles brûlent et se consument pour faire cuire les premiers.
Voila une histoire bien étonnante !!
Le dessin à gauche reprend le chapitre 109, beaucoup plus terre-à-terre mais non moins plein de sagesse avec l’anecdote du grimpeur d’arbre accompagné de son maître.
Le maître ne dit rien, il fume tranquillement une cigarette et boit son café lorsque le grimpeur est tout en haut dans l’arbre, mais lorsqu’il redescend et n’est plus qu’à deux mètres du sol, le maître s’active et l’interpelle, pour faire bien attention à ne pas tomber …
J’ai lu cette histoire à mon ami Saki chan qui monte souvent haut dans les arbres pour les élaguer, et il confirme:
quand on est tout en haut on sent le danger et naturellement on fait très attention.
Mais lorsque l’on descend et que l’on est plus prêt du sol, alors on peut relacher son attention et par excès de confiance faire une mauvaise chute !
Yoshida Kenko l’auteur des heures oisives, au 14è siècle, a vu juste!
Voir tant de monde m’a donné confiance dans mes prochaines aventures où j’abandonnerai mon travail salarié pour me consacrer pleinement à ce genre de projet.
Passés les premiers moments d’euphorie on pense à plusieurs points à améliorer pour la prochaine fois; à savoir notamment communiquer à l’avance les chapitres sélectionnés, pour permettre aux spectateurs de se préparer et de les lire à l’avance. Se mettre tout d’un coup dans un texte classique même court n’est pas forcement évident.
Nous espérons ainsi avoir plus de questions et une audience plus engagée pendant la présentation.
Et donc pour la prochaine fois nous aurons:
Les chapitres -dans le désordre-
82 laisser une place d’inachevé、
68 les gros radis、
55 comment bien construire sa maison、
74 les fourmis
Le prochain Talk Show sera le 4 octobre à 14 heures, dans le même café, Kokuraya.
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