Tagué: minou

La sagesse de Minou

Je continue mes petites histoires sur une page. Ca fait la quatrième. Je les poste sur mon compte instagram, sur mon blog en Japonais et sur ce blog… Ca reprend les mêmes lieux et les mêmes personnages que dans ma BD Retour Sur Terre mais en petites histoires qui tiennent en 8 cases.

Je continuerai tant que j’aurai des idées. Et j’ai trois autres petites histoires dans le pipeline.

Voilà quelque chose que l’on peut faire en temps de paix … Quel luxe donc.

Et oui. Connaissez vous les balais traditionnels Japonais ?

Il y a encore des artisans qui font des balais. Nous avons deux de ces balais à la maison. Et la semaine dernière avec ma femme nous nous sommes fait la réflexion que, faire le ménage avec ces balais, est beaucoup plus agréable qu’avec un aspirateur.

Dans le temps nous avions acheté un aspi Dyson et mon dieu pourquoi avons nous fait ça … Ca coûte une véritable fortune et franchement …. il est bien plus agréable et efficace d’utiliser simplement un balai et c’est ce que Minou notre chat veut nous démontrer ici ….

Ci dessous une vidéo qui présente un artisan qui fait des balais; dans la région de Tochigi.

800ème article ! Nouvelle direction pour le blog

Dingue ça quand même; c’est le 800ème article de ce blog sur « vivre à la campagne au japon ».

Qui l’eût crûte, que ce blog continue aussi longtemps et que nous ayons autant de lectrices et de lecteurs!

Merci ! Sans lecteurs, sans vos commentaires, est ce que j aurais continué ? peut être pas…

Pierre N du Québec, avais-tu écrit dans un de tes commentaires, « les choses prennent leur sens dans la durée » et oui tout à fait ….

Justement coïncidence intéressante, que ce soit le 800è article, c’est que je vais désormais écrire tous mes articles en Japonais et en Français.

Car voyez vous je ne pratique pas du tout le Japonais à l’écrit -tout mon travail est en anglais-. et je sens que mon niveau à l’écrit est vraiment très mauvais. Je vais donc écrire les articles en Japonais pour la même raison que j’ai commencé ce blog en français: la pratique de la langue à l’écrit.

Deuxième raison, c’est que tout ce que je fais ici, que soit les légumes, le bricolage, la bande dessinée et simplement vivre ici a beaucoup de sens dans le contexte japonais. Il y a plusieurs messages que je veux faire passer aux Japonais:

on peut vivre très dans une maison ancienne de plus de 100 ans. Il n’est pas nécessaire de détruire les maisons anciennes pour faire construire de grosses merdes en contre plaqué et en plastique à la place ! En plus la maison traditionnelle est parfaitement adaptée au climat. et, très souvent, peut se trouver pour une bouchée de pain.

on vit très bien à la campagne, dans un petit village. (même si je n’ai pas la solution miracle pour gagner les pépètes ou les brouzoufes … ça, c’est à chacun de trouver)…

faire ses légumes et son bois, c’est pas chiant et c’est pas ringard: au contraire, ça apporte beaucoup de satisfactions.

et, ne pas attendre l’âge de la retraite (qui, étant constamment reporté, pourrait ne jamais arriver) pour s’amuser.

Donc voilà, c’est le 800è article et si tout va bien, le dernier qui est uniquement en Französich.

Les articles futurs seront en Français et en Japonais. bilingues. Texte français en début d’article, texte japonais en deuxième partie. Voilà qui va ajouter une nouvelle dimension à ce blog.

Par contre Je n’écrirai pas forcement les mêmes choses dans les deux langues…

Tout cela est concomitant d’ailleurs avec la sortie de ma bande dessinée en japonais et un nouveau site wordpress, qui lui est uniquement en Japonais https://www.wakametamago.jp

ではでは

L’aspect logistique de la chose

Ecrire des histoires et en faire des bande dessinées c’est une chose.

Les  »vendre » en est une autre.

Et puis il y a le côté logistique, c’est à dire la préparation de toutes les commandes.

Recevoir une commande pour la BD c ‘est bien sûr absolument génial.

Dans la vidéo youtube ici je vous dévoile la préparation d’une commande dans mes petits headquarters intergalactiques installés dans l’ancienne bicoque de madame M.

Et comme vous pourrez le constater j’y prends beaucoup de plaisir.

L’idée c’est bien entendu que ce soit un vrai plaisir pour le lecteur ou la lectrice. D’où les petites  »surprises ». Car je veux que vous soyez content(e)s. Comme ça tout le monde l’est!

Un grand merci !

Je tiens vraiment à vous remercier pour les commandes de ma bande dessinée, et vos chaleureux messages. Ca me fout une énorme pêche. Merci à toutes et à tous.

J’avoue que le dimanche soir j’étais tout excité à voir le flot de commandes arriver chaque minute, et j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir !

 »chaque minute » j’exagère un peu mais c’était un peu ça le feeling ….

Il n’y a pas que moi … d’impacté par tout ça, il y a aussi les postières … car des dizaines d’enveloppes à envoyer comme ça tout d’un coup, à l’international, vers la France, la Belgique, la Suisse, le Canada, les US, la Russie, Taiwan … ça ne s’était jamais vu à la poste du village !! Petite lueur de crainte dans les regards des postières quand on me voit arriver avec une gros carton empli d’enveloppes … mais aussi de la gratitude; la directrice du bureau m’a en effet remercié d’amener autant de business !

Bon, on ne s’arrête pas là, nous préparons la traduction en Japonais de Retour Sur Terre. Exercice difficile car il s’agit de transcrire certains dialogues dans le dialecte local, le banshuben…

Côté champ, nous avons planté de l’ail hier. L’été a été difficile avec la pluie ininterrompue en août. Elle nous a chassés du champ et a fait fondre les tomates. Les topinambours sont gigantesques. J’attends novembre pour les récolter. Les pommes de terre ont très bien donné. J’ai un stock de 60 kg de pommes de terre dans le hangar … et mon ami Saki m’a confessé n’en avoir jamais mangé autant.

A réfléchir voici deux objectifs remplis, deux objectifs gigantesques que je m’était fixés: faire une belle récolte de pommes de terre, et finir Retour Sur Terre!

Au moins 3 mètres de haut les topinambours … derrière, des poireaux …

Les cacahouètes se laissent un peu envahir …

Et Minou la star internationale ….

Hanakin avec la table ‘irori’

Cet été j’ai pris l’habitude de faire des petits barbecues dehors dans le jardin, avec la table ‘irori’.

J’y ai apporté quelques modifications comme lui ajouter des roulettes. Car lorsqu’il pleut je déplace la table et la pose à l’abri sous le azumaya ….

Je sens que faire un petit feu, ensuite allumer les charbons de bois et faire griller des choses dehors apporte beaucoup de satisfactions:

on prend le temps et se déconnecte des choses numériques.

on est dehors

et on mange des choses simples et bonnes.

Minou a tout de suite compris elle aussi. Si elle m’aperçoit le soir près de la table ‘irori’ elle vient tout de suite me voir et me fait pleins de petites amitiés car elle sait que … il va y avoir quelque chose à bouffer.

Si je grille du poisson il y a toujours quelque chose pour Minou et qui va lui plaire, si je grille des viandes je m’arrange pour prendre un peu de foie de volaille car elle aime beaucoup.

Intéressant de noter que notre autre chat Scotch n’est pas intéressé du tout par toutes mes grillades.

Dans le titre je mets hanakin. Hanakin désigne la soirée du vendredi. Pour les salariés c’est en général le début du week end. Si on est en ville on va alors boire des coups avec les amis et faire plusieurs bars et restos du style izakaya. Après cinq jours de travail, de stress; le salary man se libère et se laisse aller ! Il se prend des cuites !

Pour ici à la campagne c’est très différent car la tolérance d’alcool au volant est: nulle. Et puis en fait à la campagne on apprend à s’amuser tout seul!

Ici le feu est allumé. Je fais brûler des petits morceaux de pin car ça brûle tout de suite, ils servent à allumer les charbons de bois.

Le diner de ce vendredi soir, de ce hanakin, est très simple.

une canette de bière.

du poisson séché ‘shishamo’ ししゃも、柳葉魚 Il a en général été séché une journée avant d’être emballé et présenté en magasin.

des chikuwas (c’est fait avec une pate de poisson et a une forme cylindrique)

des languettes de fromage industriel entre deux fines couches de poisson. ce produit se nomme chitara チータラ est est la contraction de cheese (fromage) et tara (morue).

voilà c’est tout.

J’ai une petite invention avec le chikuwa, c’est que je s’insère dans le chikuwa qui est cylindrique un ou deux chitara.

la nature a horreur du vide …

on apprécie la simplicité de ce diner!

Avec tous ces barbecues je consomme pas mal de charbon de bois. C’est mon ami S qui fait ce charbon de bois dans son atelier avec du bois de sugi (cryptomère) de la vallée. C’est une chance. beaucoup du charbon de bois en vente dans les magasins est importé d’Indonésie ou du Vietnam … une véritable hérésie !!!

Lundi dernier je suis allé le voir et j’ai filmé comment il fait le charbon de bois. la vidéo est encore en montage mais je devrais la mettre sur youtube sous peu.

Un Nouveau Titre pour la Bande Dessinée: RETOUR SUR TERRE

Enormes progrès sur ma nouvelle bande dessinée ! J‘ai mis un coup de boost depuis le dernier article en mai

Le tout va faire 68 pages. Format A4. Tout en couleurs.

Dans cette bande dessinée je raconte notre installation dans le village; comment nous avons commencé notre nouvelle vie à la campagne.

Je parle aussi beaucoup de S., mon ami dont je parle tout le temps dans ce blog, Saki chan de son vrai nom, dans la bande dessinée.

La bande dessinée a plusieurs personnages principaux; mon avatar, Minou notre chat, et Saki chan …

Il y a aussi les animaux de la vallée, les chevreuils, les sangliers etc

Arrivant très près du point final de la BD; car j’en suis à 95 pour cents, a germé l’idée d’un nouveau titre.

Au début je pensais à nommer la BD HISTOIRES NATURELLES. Mais j’ai toujours eu une hésitation quand même. Mon épouse aussi n’était pas très chaude non plus avec HISTOIRES NATURELLES. Il y a un côté un peu … banal n’est ce pas.

Et donc le nouveau titre:

RETOUR SUR TERRE

Eh oui! Ce nouveau titre s’impose! RETOUR SUR TERRE ! Car c’est tout le sujet de l’histoire; nous décidons de quitter la ville; Tokyo, pour nous installer à la campagne et tout d’un coup nous redécouvrons la nature, nous avons de nouveau les pieds sur terre ! Nous nous re connectons à la réalité.

Prochaine étape: Je vais faire cette semaine un deuxième essai d’impression.

Le premier essai avec ce petit imprimeur déniché au nord de Kyoto était très satisfaisant. Je fais ce deuxième essai pour tester l’alignement de la couverture et aussi vérifier les 30 dernières pages que j’ai finalisées depuis.

Upgrade du barbecue ‘irori’

La semaine dernière je vous présentais la fabrication d’une table de barbecue dans le style de l’irori… (irori = foyer traditionnel japonais)

Ce truc m’a tellement plu que j’ai fait un petit upgrade en y ajoutant deux petites planches qui se rabattent et qui; relevées, peuvent œuvrer comme comptoir.

Les deux petites planches sont attachées à la table avec des gonds. Pour les relever et les supporter à l’horizontale; je glisse dessous un gros boulon, que je retire après.

On commence par faire un petit feu…

Pour ensuite embraser du charbon de bois …. il y a encore une petite réserve de charbon de bois dans la maison de madame M … ça doit dater de trente ans au moins.

Pommes de terre du jardin et sanglier …

Après manger viande et pommes de terre on place la bouilloire sur les braises, pour nous faire un excellent thé; avec le thé que nous avons récolté en mai.

En toute vérité le thé me plait plus que la grosse bidoche….

Une table pour faire des barbecues, dans le style traditionnel de l’IRORI

L’irori c’est le foyer traditionnel japonais, l’endroit auprès duquel on cuisine et l’on se réchauffe.

C’est souvent une cavité dans le plancher; emplie à moitié de cendres et où l’on mantiend un petit feu.

On peut y faire cuire des poissons ou mijoter de grosses marmites pleines de mystère.

Il y a cette excellente vidéo sur youtube qui montre un irori et donne une idée de tout l’art de vivre raffiné qui gravite autour.

Edo Style Hibachi and fire tools – Japanese Charcoal Barbeque & Tea – YouTube

Ca fait pas mal de temps que je réfléchis à améliorer notre installation pour les barbecues dans le jardin.

Un bon barbecue permet de retrouver notre carnivorité…

Et l’idée vient de faire une petite table qui ressemble (un peu) à l’irori traditionnel mais que je pourrais laisser dans le jardin: combiner l’idée de l’irori avec celle du barbecue.

Ca consiste à faire un grand cadre en bois dont le fond est perforé pour laisser s’écouler la pluie. Sur ce fond perforé je poserai des briques sur lesquelles je pourrai faire un petit feu et faire cuire des trucs; comme dans un vrai irori. J’y laisserai la cendre pour protéger les briques et tout.

Un irori extérieur quoi …

Voici l’idée:

La pièce maitresse dans tout cela c est la grille métallique. Le truc fait 6 mm d’épaisseur. Faut du costaud pour tenir toutes les briques. Cette grille doit venir d’une pièce d’échafaudage ?

Ensuite pour le bois je pioche dans ma réserve de planches. Ce sont des planches des cryptomères que nous avons coupés dans notre montagne il y a quelques années déjà. C’était en 2016.

Je prends une planche de 4 mètres. Plus de 4cm d’épaisseur.

La planche et la grille qui vont devenir les meilleures amies du monde …

Faut commencer par une ligne droite, avec le sumitsubo.

Le cryptomère est un bois tendre (je suis sûr qu’il y a un adjectif plus adapté pour ça) et la scie circulaire n’en fait qu’une bouchée; les doigts dans le nez.

Ca donnera donc un truc comme ça:

Je laisse dépasser les planches dans la longueur. Ca facilitera le transport de la table, si on doit la porter à deux par exemple.

Pour fixer la grille je vais faire des rainures dans les planches, avec une défonceuse. Cela tiendra la grille sur les quatre côtés. Il y aura un certain poids avec toutes les briques donc faut du costaud.

Regardez comment la grille sera bien fixée au cadre. Magnifique !

Voilà le tout assemblé. J’ajoute quatre pieds ; la table est alors à 40 cm de hauteur. Pour les pieds j’utilise du cyprès; récupéré dans de vielles palettes.

Je coupe les pieds avec un angle de 45 degrés pour faciliter le ruissellement de l’eau de pluie. Faut que l’eau s’écoule et éviter toute accumulation.

Bon ben faut aller chercher des briques. Je pars en acheter à la ville voisine et pourquoi pas acheter de la viande de poulet pendant que j’y suis. Ah oui au Japon les commerces sont ouverts le week end, même le dimanche. (ne le dites pas à la CGT)

Voilà; L’irori est prêt. Les briques sont simplement posées. On peut les retirer à n’importe quel moment. C’est un point important car la table est vraiment lourde avec les briques. On sera sans doute amené à la déplacer.

Prêt au décollage! Allumez les boosters ? non pas encore ! Je change de T shirt car il fait bien chaud et je vais aller récolter un rang de pommes de terre.

Un peu plus tard dans la journée on procède à la mise à feu.

Je brûle les chute de bois. A noter l’outil traditionnel ‘nata’ très utile pour fendre des petits morceaux de bois.

A noter aussi; par terre; l’étui de l’outil fait dans un ancien tuyau d’incendie.

Cette fois ci je fais un feu côté gauche et un peu plus tard je mettrai les braises sous les morceaux de poulet, à droite.

Ca marche très bien. Faut dire que l’air passe par dessus, à travers la grille et dans les petits espaces entre les briques.

Par contre il me faut un truc pour rehausser les brochettes avec le poulet.

Dans ces moments critiques il est toujours bon de pouvoir faire appel à une brouette tricolore !

C’est vraiment chouette car on fait tout le travail tranquille sur le banc. La prochaine fois on invitera des voisins, un banc de chaque côté. Je ferai le feu pour préparer les braises ailleurs, et toute la table pourra être utilisé pour cuire de la barbaque.

Une voisine sans doute attirée par la fumée vient me voir. Je lui dit que je cuits des brochettes de ragondin: elle me lance un drôle de regard.

Bon ben … on a tout mangé!

Minou a bien aimé le poulet aussi ….

Les mésanges font le ménage

L’autre jour le matin je remarque des trucs sur le filet que j’ai installé sous le nid des mésanges.

Au début je m’inquiète, il y aurait-il eu un carnage ?

Mais non, c’est en fait les mésanges qui ont fait le ménage dans leur nid, et sorti quelques matériaux, pour faire de la place sans doute… ou pour faire propre …

DSC_3021

On voit ainsi ce que les mésanges ont ramassé pour constituer leur nid et je remarque de la mousse mais aussi des poils de chevreuil. Souvent on en trouve quelques touffes sur le bord des chemins à la fin de l’hiver.

On voit que ses poils ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd.

A propos voici une photo, avant que je n’installe le filet sous le nid … on voit Minou dans l’arbre; très intéressée par ce qui se trouve dans le nid.

Une fois la nichée vide, je déplacerai le nid et l’installerai en hauteur dans notre montagne. A un arbre placé juste en face de mon bureau, je pourrai tout observer avec des jumelles et là les oiseaux seront à l’abri des chats!

DSC_0186.JPG

Des mésanges dans le jardin

L’année dernière j’avais fait un nichoir, que j’ai naïvement installé dans le noyer du jardin. En plein dans le territoire des chats Minou et Scotch.

Un couple de mésanges s’est installé dans le nichoir… en fait lundi dernier je me dis, bon je vais déplacer le nichoir et le réinstaller dans notre montagne, loin de ces peux petits félins… je prends une échelle, défait le nichoir pour le déplacer … et merdre!!! il y a sept oisillons dedans. Je n’avais rien remarqué. Je remets tout en place.

Et vois un peu plus tard les mésanges, une à une, filer vers le nichoir, une grosse larve au bec.

Voilà qui est très touchant. Essayons de filmer tout ceci.

J’installe la GoPro sur une échelle, face au nichoir.

Voilà ce que ça donne

En effet donc les mésanges n’hésitent pas à s’installer près des habitations mais aussi près des chats …

Mésange en Japonais c’est shijuukara しじゅうから 四十雀, et oui ça s’écrit ‘quarante moineaux’.

Car Minou et Scotch, ne cessent de rôder autour du noyer. Parfois ils s’élancent et montent dans l’arbre … ce sont de sacrés chasseurs.

Pour éviter que les chats n’attrapent un des parents dans leur va-et-vient infini pour nourrir les petits zoizeaux je pose un filet pour protéger l’accès aux branches de l’arbre.

Il leur faut vraiment bosser dur pour élever ces petits, combien de larves ils doivent s’en aller chasser. Ca me rappelle quand je travaillais encore à Tokyo; tous les jours je prenais le train, changement à Shinjuku, ensuite machin, dans cette foule résignée le matin, joviale le soir, pour pougner dans un bureau dont on ne peut ouvrir les fenêtres. Et le soir; je rentrais à la maison, mon sac plein de larves que ma femme s’empressait de bouillir ou frire, d’assaisonner au goût du jour.

DSC_3018

L’année prochaine j’installerai le nichoir dans notre montagne. Mais là, je pose des trucs qui piquent pour empêcher de grimper à l’arbre, et un filet fixé aux branches pour empêcher les chats de s’approcher du nichoir.

On va observer tout ça de prêt en espérant que ça marche.