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Préparations
Ce vendredi après-midi je m’éloigne du bureau (à la maison), pour aller travailler dans le champ. On y prépare avec mon ami Saki chan un beau rang où plus tard vers la fin du mois nous commencerons à planter diverses choses.
On prépare le rang, ici on dit ‘uné’ 畝 à la main, avec cet outil que l’on nomme le joren. 徐連 Travail potentiellement assez exténuant mais rafraichissant, après 7 bonnes heures passées à l’ordinateur et au téléphone.

On sent bien l’arrivée du printemps et quel plaisir que de se laisser baigner dans la belle lumière, et d’être sous un grand ciel bleu !
Sur une partie du rang préparé on dépose des feuilles mortes.

Une fois le rang fini nous allons faire toute une installation avec des grilles métaliques et des câbles qui serviront de support pour les concombres et permettront de protéger les tomates de la pluie (sinon ici elles fendent et explosent), donc beaucoup de travail nous attend.
Demain samedi j’ai deux petites réunions tôt le matin, et après je filerai de nouveau chez Saki chan pour cette fois pour inoculer des champignons shiitaké. Nous avions déjà fait cela avec la voisine, c’était d’ailleurs juste au début du connarovirus.
Les shiitakés inoculés il y a 3 ans continuent, d’ailleurs, à donner, et nous en avions récoltés quelques uns la semaine dernière.

L’hiver côté jardin avait été tranquille mais avec l’arrivée du printemps nous devons nous activer. Pour ne pas rater le coche on essaie un peu à chaque fois, plusieurs fois dans la semaine …
Tout est dans la faculté à continuer et persévérer dans l’effort, sans se tuer à la tâche…
Les jolis bentos de ma voisine
Voici des photos des bentos qu’une voisine, Kaori, prépare pour ses enfants. Sachant qu’elle en a quatre (j’espère n’en manquer aucun) j’admire cet effort car elle doit être super occupée.
On appelle ces bentos arrangés avec ces petits personnages kyaraben = キャラ+弁.



Les petits détails sur les personnages elle les fait en découpant des feuilles d’algues séchées (nori).
Pour faire par exemple le petit train elle commence par faire les rails.


Sinon côté jardin les citrouilles font un super démarrage. Aujourd’hui nous allons récolter l’ail.


La Pizzeria du village et des pommes de terre
Si on m’avait dit un jour, que la Russie attaquerait l’Ukraine et y enverrait son armée et se mettrait à y bombarder les villes je ne l’aurais, franchement, pas cru. Voila un événement terrifiant!
Bon, si on m’avait dit dans les années 90 qu’un jour la France enverrait des soldats en Afghanistan je ne l’aurais pas cru non plus.
Difficile d’imaginer les conséquences de ce qui se passe en Ukraine.
Je pense à tout cela ce samedi matin mais je n’arrête pas de penser à ce qui se passe la bas depuis que tout a commencé la semaine dernière. Beaucoup de tristesse pour les Ukrainiens et les Russes.
Aujourd’hui on sentait l’arrivée du printemps et j’en ai profité pour planter des pommes de terre. Quel bonheur de pouvoir travailler dans un champ, toucher la terre. Et vivre en paix.

Comme je l’écrivais plus tôt; je me lance dans un nouveau projet de bande dessinée, des petites histoires sur une page, qui se déroulent dans le village. Je me dit que cela peut peut être « aboutir » à quelque chose.
Ici dans cet épisode que j’ai fini juste avant d’aller planter les patates je raconte comment les animaux du village, vont s’acheter des pizzas. Qui n’aime pas les pizzas. Surtout qu’il y a une pizzeria dans le village!
Ah zut ! pas encore traduit en Français! (je fais ces histoires courtes directement en Japonais)…








J’ai imprimé cette petit histoire et l’ai apportée à monsieur K qui tient la pizzeria.
Il était juste en train de faire un feu pour commencer à chauffer le four à pizza.
On discute de la situation en Europe et on se dit: ben merde si plutôt que de dépenser des milliards pour distribuer des missiles anti char aux ukrainiens, si, à chaque soldat russe on offrait 10 000 dollars et un aller simple pour les US ? Problème résolu ! N’importe quel job aux US est beaucoup mieux que ce que leur offre l’armée russkof, c’est sûr !
Un grand merci !
Je tiens vraiment à vous remercier pour les commandes de ma bande dessinée, et vos chaleureux messages. Ca me fout une énorme pêche. Merci à toutes et à tous.
J’avoue que le dimanche soir j’étais tout excité à voir le flot de commandes arriver chaque minute, et j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir !
»chaque minute » j’exagère un peu mais c’était un peu ça le feeling ….
Il n’y a pas que moi … d’impacté par tout ça, il y a aussi les postières … car des dizaines d’enveloppes à envoyer comme ça tout d’un coup, à l’international, vers la France, la Belgique, la Suisse, le Canada, les US, la Russie, Taiwan … ça ne s’était jamais vu à la poste du village !! Petite lueur de crainte dans les regards des postières quand on me voit arriver avec une gros carton empli d’enveloppes … mais aussi de la gratitude; la directrice du bureau m’a en effet remercié d’amener autant de business !
Bon, on ne s’arrête pas là, nous préparons la traduction en Japonais de Retour Sur Terre. Exercice difficile car il s’agit de transcrire certains dialogues dans le dialecte local, le banshuben…
Côté champ, nous avons planté de l’ail hier. L’été a été difficile avec la pluie ininterrompue en août. Elle nous a chassés du champ et a fait fondre les tomates. Les topinambours sont gigantesques. J’attends novembre pour les récolter. Les pommes de terre ont très bien donné. J’ai un stock de 60 kg de pommes de terre dans le hangar … et mon ami Saki m’a confessé n’en avoir jamais mangé autant.
A réfléchir voici deux objectifs remplis, deux objectifs gigantesques que je m’était fixés: faire une belle récolte de pommes de terre, et finir Retour Sur Terre!


Au moins 3 mètres de haut les topinambours … derrière, des poireaux …

Les cacahouètes se laissent un peu envahir …

Et Minou la star internationale ….
Nonbiri nougyoubu An 2
Cette année aussi nous faisons notre petit projet d’agriculture nonchalante (ou insouciante) nonbiri nougyoubu, avec mon ami et voisin S.
のんびり農業部
Ce matin nous avons débroussaillé et déposé les herbes coupées sur le rang où, hier, nous avons planté quelques kilos de gingembre.
A propos n’hésitez surtout pas à vous offrir le T shirt du nonbiri nougyoubu! A ce jour je suis le seul au monde à le porter! Comme celà on sera deux, ou plus ..
Club d’agriculture insouciant T-shirt by wakametamago | Society6

Avec S ensuite on prend un petit café. Le champ est adjacent à son atelier. Vous savez au Japon on trouve partout du café en canette, dans les distributeurs automatiques … Il y a cette marque de café emblématique BOSS.
Cette répétition annuelle des gestes du champ, on peut la transposer avec la répétition de l’actualité avec le coronavirus. Pas que ça se répète à l’identik, mais que ça empire, même…. L’année dernière on découvrait tout celà et nous étions très loin de penser que la pandémie durerait plus d’un an. Raoult aussi d’ailleurs …
S. la clope au bec dit que c’est bizarre tout de même que malgré tous les variants du connarovirus qui sont détectés un peu partout, …. qu’il n’y ait pas de vague reportée en Chine… Qu’est ce qu’il passe… La carte au PCC a t elle le pouvoir de repousser le virus …
Dans le champ du nonbiri nougyoubu nous avons:
deux rangs de pomme de terre
un beau rang d’oignons
un peu d’ail
des fèves et des haricots grimpants
et puis nous avons planté samedi donc du gingembre.
La semaine prochaine nous planterons du koimo (ou taro, wikipéd)

Avant que nous passions les débroussailleuses, pommes de terre et oignons …

J’essaie de faire mes propres outils. A gauche la lame d’une petite serpe en acier inoxidable achetée pour trois cents yens (soit 1300 anciens francs) que j’ai fixée au manche (long) d’un ancien outil. Je l’utilise pour retirer les mauvaises herbes.
A droite j’ai pris la tête de ce que l’on nomme ici un bichu (備中) comment appelle t on cet outil en français ? et l’ai mis sur un manche court.

Le cadre est magnifique, plus encore en cette saison.
En parallèle dans le jardin de la maison je prépare moultes semis qu’une fois prêts j’irai planter dans le champ de S.

Eh oui ils sont là, impatients et si tout se passe bien ils passeront à la casserole.

Et puis, surtout, prendre le temps de souffler un peu et d’admirer la beauté de tout ce qui est autour de nous, même jusque dans la fleur des poireaux … Dans les moments de tourment, heureusement, il y a encore la beauté pour nous sauver.


Patates!
On se serait crû au printemps aujourd’hui tant il a fait doux.
Avec mon ami S. nous avons commencé à préparer le champ pour les prochaines plantations. Cette année aussi nous comptons produire des légumes. Notre projet de nonbiri nougyoubu: Le club d’agriculture nonchalant.
Addition de poudre de coquille d’huitre et de fumier de vache. Nous réarrongeons quelques rangs dans le champ.
Et puis; aujourd’hui, first milestone, nous plantons les pommes de terre!

Nous plantons 10 kg de pommes de terre. Combien récolterons nous ?
A gauche on voit le rang des oignons.

C’est la première fois aussi que nous utilisons vraiment le film plastique. Je suis pas fan, mais il faut être pragmatique aussi. Nous le découperons dès que les tiges feront surface. Pour le moment je pense qu’il servira à bien réchauffer la terre; car le temps sera instable jusqu’à début avril. Il y aura sans doute des gelées.

Dans un autre rang je récolte quelques feuilles de takana, cela fera une excellente salade.

Une bien belle journée
Octobre voilà un bon mois pour visiter ou vivre au Japon. Les nuits sont fraiches, et dans le futon on dort très bien sous quelques couvertures, mais la journée le soleil nous offre une magnifique lumière, dont l’angle met bien tout en valeur.
Hier pour le boulot j’ai travaillé très tard la nuit et aujourd’hui je m’offre (en fait comme chaque jour) une très belle promenade dans notre vallée.
Je commence par aller faire un tour dans notre champ libre.

Je dis bonjour aux pousses d’épinard.

Je salue une grenouille hissée sur une grande feuille de taro. (voir plus bas)
Ensuite pour remarquer l’ail pointer le bout de son nez.

Je continue mon chemin et passe à côté d’un autre jardin où un copain s’active.

C’est un excellent jardinier, c’est un semi pro, et je vais l’observer dans sa récolte de papates douces. Ses patates douces sont énormes !!!

On discute. Ces patates douces dit il sont trop grosses pour être vendues, les gens préfèrent acheter celles de moyen calibre.

Sa rangée de choux aussi fait envie

Après ce beau moment je reprends mon chemin, jusqu’au barrage dans les montagnes.

Sinon cet été je me suis remis à poster des trucs sur instagram. Essayons de poster ici sur ce blog des vidéos prises lors de cette belle promenade.
Ca marche … ici la petite grenouille sur la grande feuille de taro.
Sinon aussi en route il y avait un serpent qui, mort; faisait le régal d’une guèpe.
Sinon avec le coronavirus. La fin de cette crise n’est pas encore visible. Je vois quand même que le virus fait beaucoup moins de ravage ici au Japon qu’en Europe et aux US. L’histoire du truc qui s’est échappé du marché à Wuhan, personne n’y croit.
Que faisaient ils dans ce labo. Si le virus est beaucoup moins létal qu’au début il fait un véritable ravage dans nos économies. J’ai lu quelque part qu’un cinquième des bouiboui au Japon ne survivront pas à la crise. On peut se poser la question sur les compagnies aériennes également, et beaucoup d’autres secteurs. Il faudra des années et des années pour ‘récupérer’.
Par contre il y a des choses positives; comme l’arrêt du tourisme de masse, et l’essor du télétravail.
C’est grâce à ce télétravail que j’ai pu m’offrir une belle promenade comme celle d’aujourd’hui.
Tout ça pour des cacahouètes !
Le projet que nous avons commencé cette année avec mon ami S., ce projet qui nous donne le champ libre, et où nous plantons diverses choses dans un champ à côté de son atelier;
Le projet porte ses fruits.

Nous avons récolté tant de légumes cet été. Et puis maintenant, octobre venu, nous récoltons petit à petit les patates douces et le gingtembre plantés en avril.
Cerise sur le gâteau, les cacahouètes que je récolte ce matin.
J’aurais pu attendre encore un peu, mais visiblement un ragondin (nutoria) a découvert notre champ et a commencé à manger les feuilles des pieds de cacahouètes. J’ai donc décidé de tout récolter.

Ces ragondins …. ils ont été introduits au Japon avec des spécimens importés de France en 1939, leur fourrure servait à confectioner les uniformes pour les pilotes de chasse.
Sans la guerre et la folie humaine, j’aurais pû attendre encore un peu pour récolter les cacahouètes.
La récolte semble bonne; les cacahouètes emplissent un grand panier.

Voilà une plante bien étrange, qui donne des fleurs timides et jaunes, qui s’en retournent dans le sol pour former des cacahouètes.
D’où le nom japonais de rakkasei soit le fruit de la fleur qui tombe.
On apprend toujours, nous avons commis l’erreur de les planter dans un rang assez étroit. Mais cette plante a besoin de beaucoup d’espace; pour ficher autour d’elle ses brins qui donneront de nouveaux fruits, elle a besoin d’espace, un peu lorsque que l’on s’étale dans un canapé, devant la télé, avec bière et cacahouètes …
Si Dieu nous prète vie jusqu’à l’année prochaine, la prochaine fois, nous en planterons sur des rangs beaucoup plus larges, qu’elles puissent mieux s’étaler comme sur un grand canapé.
Cette belle récolte m’emplit de joie.
Certes notre philosophie dans le jardin est d’intervenir le moins possible mais j’ai tout de même passé deux ou trois samedis pour retirer les mauvaises herbes, sous le soleil d’acier de juillet et aout. On a quand même bossé… et tous ces efforts … pour des cacahouètes.
Je les ai ensuite lavées.

Elle sont maintenant à sécher dans l’entrée de la maison de mme M.

Comment les manger; le mieux à mon avis c’est de les faire bouillir.
https://www.kurashiru.com/recipes/788add05-714d-4f26-afe1-646e57fcb0c1
Revenons au ragondin, nous avons posé un piège pour essayer de l’attrapper. Avec l’intention d’aller le relâcher au fond d’une vallée voisine où il n’y a plus âme qui vive.
Car le filou a également dévoré six plants de chou!!!

Les (petits) bonheurs quotidiens
Août … Ce mois a été bien chaud. Aujourd’hui c’était la première fois ce mois que la température est allée en dessous des trente degrés. Je reprends la plume!
Qu’est ce qu’on a fait ? Entre le travail et une visite hebdomadaire au jardin, on n’a pas fait grand chose… C’était pas mal d’ailleurs… l’été Japonais n’est pas fait pour travailler… ça devrait être interdit de bosser par un temps pareil ! Chaleur et humidité 24 h sur 24.
Dans mon petit bureau, de trois mètres carrés, il faisait jusqu’à 38 degrés en fin de matinée et 80 pour cents d’humidité … Heureusement que je commence tôt… vers 4 heures du mat’…. J’ai pas la clim dans mon petit bureau, j’en veux pas d’ailleurs … Y a juste un ventilateur …

Les samedis on s’est occupés aussi du champ. Attention où on met les pieds car on y a vu deux vipères.
Les cacahouètes poussent bien.

Mon fils est en première année de lycée. Avec le covid ses vacances d’été ont été écourtées et réduites à une petite semaine, histoire de rattraper le retard pris lors du lockdown qui a duré d avril à mai. On peut se demander si c’est aussi important que celà. Mais on admire aussi le sérieux et le sens de responsabilités des enseignants. Je me rappelle aussi que malade j’avais raté la leçon sur les équations différentielles en quatrième quand moi même j’étais au lycée et que ça avait été vraiment difficile de rattrapper ce cours ….
Et vous, qu’avez vous fait cet été ?
Avez vous voyagé malgré le virus ? Avez vous pu prendre des vacances ?
Je change de sujet …. En juillet j’ai commandé le dernier book de Lloyd Kahn … Connaissez vous Lloyd Kahn ? C’est un éditeur américain, un personnage assez atypique; très libre. Il vit en Californie. On peut faire sa connaissance dans cette vidéo.
Ce personnage c’est une source d’inspiration. Son dernier livre décrit avec plusieurs centaines de photos sa maison, en fait une sorte de ferme, où il vit depuis plus de quarante ans. On voit bien que tout son quotidien y regorge de petits bonheurs.

The Half-Acre Homestead: 46 Years of Building & Gardening
https://www.amazon.fr/dp/0936070811/ref=cm_sw_em_r_mt_dp_CB2qFbGNM0AN3
Et le lien sur Amazon Canada pour Pierre: (si ça t’intéresse!)
https://www.amazon.ca/dp/0936070811/ref=cm_sw_em_r_mt_dp_3C2qFb668PV1H
Dans le book il présente les différents bâtiments qu’il a construits sur son terrain. Il y a beaucoup de photos; le texte, c’est plutôt des notes assez brèves. Mais l’on peut visiter sa cuisine, son poullaillier, son atelier, son bureau, son jardin etc … C’est vraiment très bien. Il y a des photos des pains que sa femme fait etc … Ses poules …. les animaux qu’il trouve écrasés sur la route … Ca me fait penser à wakame tamago … j’aimerais arriver à ce niveau, c’est sûr.

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Ca fait aussi penser que tout simplement le bonheur est à portée de la main il suffit de savoir lui prêter attention. Et pas besoin de choses compliquées ni de pognon. C’est le message de ce book là, et c’est d’ailleurs aussi le message de ce blog!
Avoir le champ libre!
Cette année avec mon ami S nous nous lançons dans un grand projet de jardinage. En fait, l’année dernière je lui parlais souvent de mon envie de disposer de plus d’espace pour planter des légumes en plus grandes quantités. Notre potager dans le jardin est très petit. On y est un peu limité.
S a à côté de son atelier une ancienne rizière, inutilisée, et il m’a proposé d’y faire pousser des trucs ensemble. La rizière fait 240 tsubos soit 800 mètres carrés.
On a le champ libre!

L’idée c’est de faire pousser ce qui demande très peu d’attention et d’entretien. Nous avons sélectionné le gingembre et la patate douce. Le gingembre, on en utilise régulièrement. La patate douce, on la découpe et la faisons cuire dans Calcifer notre poêle à bois, l’hiver.
Il y a aussi une initiative pour la re-dynamisation du village: produire du yamatoimo. C’est une variété d’igname. On l’écrase et le mange par exemple crû avec du riz. On l’utilise aussi pour faire du okonomi yaki. C’est un tubercule très recherché.
En février nous avons commencé à préparer le terrain. Allé chercher deux camionnées de crottin de cheval. L’éleveur de bovins du village a apporté trois tonnes de compost. On a laissé reposer tout cela deux mois.
Puis nous avons passé le motoculteur dans le champ.

Réhaussé les rangs avec le joren 鋤簾(じょれん), voilà un travail exténuant qui brise bien le dos.

Il faut rehausser les rangs, faire un uné 畝 うね pour éviter que la terre reste trempée d’eau. Surtout pour les patates douces. C’est important me dit-on.

Cette semaine nous avons fini de tout planter. Le gingembre. Les patates douces. Le yamato imo. Le gingembre on plante directement le tubercule. La patate douce, on en plante les tiges (les lianes?).
C’est vraiment un chouette projet. Et puis avec S. on travaille très bien ensemble. C’est beaucoup plus facile à deux. Je découvre un don naturel pour charger la brouette de crottin et la pousser à travers le champ.




Le rang au milieu pour les patates douces
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