Catégorie: vie à la campagne

Préparations

Ce vendredi après-midi je m’éloigne du bureau (à la maison), pour aller travailler dans le champ. On y prépare avec mon ami Saki chan un beau rang où plus tard vers la fin du mois nous commencerons à planter diverses choses.

On prépare le rang, ici on dit ‘uné’ 畝 à la main, avec cet outil que l’on nomme le joren. 徐連 Travail potentiellement assez exténuant mais rafraichissant, après 7 bonnes heures passées à l’ordinateur et au téléphone.

On sent bien l’arrivée du printemps et quel plaisir que de se laisser baigner dans la belle lumière, et d’être sous un grand ciel bleu !

Sur une partie du rang préparé on dépose des feuilles mortes.

Une fois le rang fini nous allons faire toute une installation avec des grilles métaliques et des câbles qui serviront de support pour les concombres et permettront de protéger les tomates de la pluie (sinon ici elles fendent et explosent), donc beaucoup de travail nous attend.

Demain samedi j’ai deux petites réunions tôt le matin, et après je filerai de nouveau chez Saki chan pour cette fois pour inoculer des champignons shiitaké. Nous avions déjà fait cela avec la voisine, c’était d’ailleurs juste au début du connarovirus.

Les shiitakés inoculés il y a 3 ans continuent, d’ailleurs, à donner, et nous en avions récoltés quelques uns la semaine dernière.

L’hiver côté jardin avait été tranquille mais avec l’arrivée du printemps nous devons nous activer. Pour ne pas rater le coche on essaie un peu à chaque fois, plusieurs fois dans la semaine …

Tout est dans la faculté à continuer et persévérer dans l’effort, sans se tuer à la tâche…

La sagesse des villageois se transforme en pépites d’or

Article connexe en Japonais ici

Je me suis fait tant de nouveaux amis et de nouvelles connaissances depuis notre installation au village.

Certes quand je me balade dans la vallée à pinces ou à vélo je salue tout le monde, et j’en profite souvent pour discuter un peu. C’est toujours l’occasion de me renseigner sur la vie au village autrefois, comment les gens jardinent etc …

Et puis aussi je suis souvent fourré dans l’atelier de mon ami Saki chan où les promeneurs eux aussi viennent faire une pause et taper la discute; que des occasions d’apprendre et de me renseigner.

Sans oublier de dire que la plupart des gens que je rencontre sont plus âgés, presque tous sont à la retraite (les jeunes eux pendant ce temps travaillent).

Et donc ainsi je peux profiter de la sagesse accumulée des « anciens », des ainés.

Pour moi leurs paroles, les histoires qu’ils me racontent, ce sont comme des pépites d’or, des petits morceaux précieux de connaissance.

Je marche sur leurs pas, et je ramasse les pépites pour les mettre dans ma besace….

Et de tout cela, j’en fais un dessin.

Tous les personnages dans le dessin sont « réels ».

1 Monsieur O, qui chasse chevreuils et sangliers avec style et compassion

2 Monsieur I, sensei de shakuhachi, la flûte traditionnelle en bambou

3 Mister F, grand connoisseur de littérature et de musique et qui partout où il va transporte un piano avec lui.

4 Un autre Mister F, un grand sage, qui a le talent d’arrondir les choses et de les rendre plus simples

5 Saki chan que vous connaissez déjà, si vous suivez le blog ou avez lu ma bande dessinée

6 Le prêtre bouddhiste du village; également amateur de rock punk

7 Monsieur K, qui a vraiment tous les talents et réussit tout ce qu’il entreprend (sport, construction, pizza, musique)

8 Madame E (elle est ausssi dans ma bande dessinée) qui est si gentille, et aime beaucoup les chats et les animaux

9 Madame T (elle est ausssi dans ma bande dessinée) dont l’humour noir me surprend toujours.

Vidéo: Saki chan répond à vos questions

Dans l’article où je présentais la troisième vidéo de nos réunions du lundi matin avec Saki chan, je vous avais invité(e)s à lui poser vos questions, via un formulaire dans l’article.

Voici la vidéo où Saki chan répond à vos questions.

  • Première question as-tu pensé vivre en ville ?
  • 2e question portes-tu un haramaki ?
  • 3e question comment as-tu décidé de devenir charpentier ?
  • 4e question quelle saison préfères-tu ?

Depuis, j’ai reçu une autre question, sur ce qu’il pense du plastique, je la lui poserai la prochaine fois !

C’était très sympa que vous posiez ainsi vos questions à Saki chan; merci beaucoup d’avoir participé. J’aime beaucoup ce côté collaboratif.

Il y avait une autre question sur ses souvenirs à l’école mais il a répondu qu’il n’y avait rien de particulier et donc j’ai coupé le passage au montage ….

Si vous avez d’autres questions que vous souhaiteriez poser, n’hésitez pas. Le formulaire dans l’article précédent est toujours actif …

Vidéo: La réunion du lundi — numéro 3

Chaque lundi matin je vais retrouver Sakichan dans son atelier. J’apporte du café et on discute une petite heure. Souvent de 7 à 8 heures. Après, chacun va à son travail.

Cette fois-ci on parle de choses diverses. On aborde différents sujets. Mais comme fil conducteur; il y a deux questions de ma tante Françoise, en France:

-Qu’est-ce-qui est important pour l’éducation des enfants ?

-Quelle image Saki chan avait-il des étrangers et des Français, avant mon arrivée au village …

Mais comme vous pourrez le constater il nous est difficile de rester trop sérieux, et nous passons vraiment un très bon moment!!

PENSEZ A ACTIVER LES SOUS TITRES

Sinon je garde une liste de questions, que vous pouvez poser à Sakichan -ou même à moi d’ailleurs, pour les prochains épisodes:

Je mets la liste à jour à mesure que vous envoyez des questions !!

Une question de Cyril:Yoroshikuonegaishimasu à Saki-chan. Est-ce que Saki-Chan utilise un haramaki? Si oui est-ce qu’il y met des choses (portefeuille, briquet)? Est-ce qu’il utilise des « bottes » en tissu avec semelle en caoutchouc et gros doigt de pied séparé?

Une question de Brigitte: l’école c’était comment dans la vallée autrefois ?

Une Question de Pierre : Qu’est-ce qui a poussé Saki-chan a devenir charpentier? Comment s’est passé son apprentissage du métier?

Une Question de Pierre P: Bonjour wakame, Bonjour Saki-chan,
Autrefois mon grand-père allait, à l’automne, ramasser les feuilles des fayards, pour constituer sa paillasse, son matelas.
Il remplissait un grand sac de en toile, il pouvait y dormir ! sur ce matelas de feuilles, pendant tout l’hiver !
Quelles sont les pratiques surprenantes dans la vallée et au village, du quotidien et qui n’existe plus ? et dont se rappelle Saki-chan.

Une Question de Janusdot: Bonjour.
J’aimerais savoir ce qui a le plus marqué Saki-chan durant sa jeunesse.
Ce qu’il a retenu de son passage à l’école autrefois dans on village.
Quel est le « déclic » ou forme d’idée en pensées qui lui a fait choisir de se tourner vers le métier de charpentier.
Bonne continuation pour vos échanges en dialogue.
Merci d’avance pour les réponses.

Posez vos questions

Vidéo: La réunion du Lundi ‘les remèdes d’autrefois’

Chaque lundi matin je vais retrouver Sakichan dans son atelier. J’apporte en général du café et on discute une petite heure. Souvent de 7 à 8 heures. Après chacun va à son travail

On fait le point sur la semaine qui vient, ce qui se passe dans le monde. Saki chan me parle de sa vie, de l’histoire du village…

C’est si enrichissant ces conversations que j’ai décidé de les filmer. Voici sur youtube un extrait de notre réunion de lundi (du 5 septembre 2022). Par hasard on se met à discuter sur les insectes, les cafards et ensuite sur les remèdes d’autrefois !!!

Personnellement je trouve passionnant tout ce que raconte Saki chan. En plus dans le patois régional, le banshuuben, c’est si mélodique.

Dites moi ce que vous en pensez … Sur Youtube, selectionnez les sous titres hein !!

Je continue et je filme la réunion de la semaine prochaine ??

PPR: Pastèques Poussins Riz

P Pastèques

Dans le champ que nous cultivons avec l’ami Saki, ce matin je vais récolter les pastèques. Pour bien faire je les aurais récoltées une à une plus tôt cet été, mais l’endroit était recouvert d’herbes hautes et comme nous partageons le champ avec les vipères j’ai dû d’abord y aller avec la débroussailleuse.

Les corbeaux n’ont pas vu les pastèques cachées dans les herbes, sinon il les auraient mangées !

Ca fait beaucoup de pastèques à manger, tout d’un coup. J’en passerai quelques unes au mixeur pour en faire un jus très désaltérant.

P Poussins

Saki à propos a reçu neuf petits poussins. Il avait des poules jadis mais il y a deux ans, un furet était parvenu à s’introduire dans le poulailler et il avait fait un massacre, style mélenchon à l’assemblée.

Je me dis que le jour où je quitterai mon job je m’occuperai de quelques poules, histoire d’apprendre et de pouvoir manger des œufs. Ce serait la continuation naturelle de nos aventures ici au village car nous essayons de maîtriser les choses simples qui nous approchent de l’autonomie: faire ses légumes, se chauffer au bois, et fabriquer des choses.

Je profite de l’occasion pour me renseigner et voir comment tout cela se passe …. dans le temps, dans les Charentes, mes grand parent avaient des poules, des pigeons, des lapins, des moutons … Presque en auto suffisance! Ce concept d’auto suffisance prend d’ailleurs tout son sens dans ces périodes inflationnistes et trempées d’incertitude.

En attendant Saki, a bricolé un abri pour les poussins, en utilisant un vieux meuble.

R Riz

On est dans l’atelier de Saki à discuter, que vient mister T.

Mister T est un personnage toujours souriant et plein d’astuces. Lui aussi d’ailleurs a des poules. Ce matin il vient inspecter sa rizière qui est juste face à l’atelier.

On parle de quelques aspects techniques. L’espacement entre ses plans de riz est plus important que dans la rizière du voisin. Je m’assieds au bord de la rizière et on discute alors tous les trois. J’adore ces moments ! C’est comme dans un film….

Je prends mister T en photo. Il inspecte une tige de riz. Je pose la question, de combien de grains de riz qu’il y a pas par brin. D’usage on dit qu’il y en a quatre vingt huit … D’ailleurs explique t il ce nombre, 88 on le retrouve dans l’idéogramme du riz !

Ah! que de choses à apprendre ! que je me dis, il y en a autant de choses à apprendre que j’en ignore …

Un café dans une maison ancienne

Nous sommes allés faire un tour et nous changer un peu les zidées dans région de Sasayama. C’est à mi chemin entre notre village et Kyoto.

Pour découvrir un super coin … Un café ou salon de thé a été installé dans une maison ancienne.

Voici quelques photos.

Suzuki Jimny
toit de chaume redevenant végétal
le nom du café ‘GENTEN’ ou le point d’origine 原点
le chat du voisin a offert ces orchidées pour célébrer l’ouverture du bistrot

Ah ces pointes d’humour !!! c’est ça qui nous sauve !!!

eh oui les câbles électriques toujours un problème avec les maisons japonaises anciennes … pareil chez nous !
je pense à mononoké
shintô et bouddhisme
détail
on va s’installer dans ce coin; sur le engawa. L’espace a été bien arrangé. Ca n’est pas évident comme ça dans une maison ancienne … pas évident du tout.

de la on a vue sur le jardin et il souffle une brise fraiche… C’est bien les engawas … arrangés comme ça c’est l’art de vivre d’autrefois… chez nous on l’utilise pour bouquiner. Ici dire dans cette maison on voit l’état d’origine: il n’y a pas de fenêtre: simplement des cloisons qui la journée se rangent dans un genre de placard et qui donc peuvent être retirés la journée… chez nous des portes coulissantes ont été installées.
pour gouter à ce ko-hi- furo-to… une boule de glace iceberg sur un café glacé. Il y a plusieurs versions disponibles; coca ou encore soda au goût melon… Avec la chaleur un peu moite pourquoi pas !!!
les anciens lieux d’aisance ne sont plus opérationnels mais évoquent avec poésie la vie d’antan
petite grenouille sur le truc pour se désinfecter les paluches à l’entrée …. covid encore et toujours…. petite grenouille à propos es tu vaccinée ???

Comment trouver le café GENTEN ?

Ils sont sur insta https://www.instagram.com/cafe_genten/

Une visite inattendue

Hier un petit camion blanc vient s’arrêter devant la maison. Il est 4 heures de l’après midi et nous n’attendons personne.

En descend monsieur Shimizu.

Oh ! il est venu nous voir il y a deux semaines, à l’improviste aussi. Il était venu avec son épouse.

« J’ai entendu parler de vous dans le village et il semble que vous vous intéressiez à notre dialecte local, et je vous apporte quelques documentations à ce sujet ». Nous avait il dit. Comment a t il entendu parler de nous ?? Pour le remercier de sa visite et de ces documents je lui avais offert un exemplaire de ma BD Retour sur terre, en version Japonaise (失われた田舎暮らしを求めて)

Pour cette deuxième visite nous le convions à venir s’asseoir dans le jardin où nous pourrons échanger tranquillement.

Monsieur Shimizu fait très bien pour âge. Il est très alerte, curieux et son esprit est très vif. Il est né nous dit il en 1931, en l’an 6 de l’ère Showa, ce qui lui donne 91 ans.

Il nous montre plusieurs documentations qu’il a éditées sur l’histoire du village et nous raconte des histoires merveilleuses.

  • Une pierre très ancienne sur lesquelles les gens dit on jouaient autrefois.
  • Un rocher énorme qui serait tombé dit on après un tremblement de terre.
  • Et puis ces pierres rondes que j’ai remarquées plusieurs fois en montagne et qui explique t il ont été placées autrefois après une grande bataille au 16è siècle où seraient tombées plusieurs combattants, des samourais! Monsieur Shimizu connait d’ailleurs le nombre exact de ces pierres bien caractéristiques, que l’on peut trouver sur chaque flanc de montagne dans notre vallée.

Ensuite il nous fait parcourir un recueil de notes et d’expressions du patois local. Je note que plusieurs de ces expressions Saki chan mon ami les utilise tout le temps.

Après, il sort de sa sacoche ma BD et nous dit: je l’ai lue trois fois et j’ai quelques questions et remarques. Il a en effet calligraphié ses questions sur un petit bandeau en papier!

Sur la première page, où je dessine à la façon du jeu de l’oie comment je suis allé vivre au Japon, (et comment mon grand père élevait des lapins dans son jardin) il nous raconte comment son père allait chasser des lièvres en montagne. C’était pour permettre aux enfant de prendre des protéine, nous dit-il, c’était peut être pendant ou juste après la guerre …

Il nous dit qu’ils avaient six poules et qu’il chassait les belettes.

Il a beaucoup de remarques comme cela et de souvenirs et tout fait mouche… Ce qui est aussi très amusant c’est qu’il connait de nombreux personnages de la BD; et par exemple la soeur de Saki chan qui y est un personnage principal, a été l’élève à l’école de monsieur Shimizu !

Il a vraiment épluché la BD dans tous les détails et même il nous montre une coquille que nous avons laissée dans le texte japonais, alors que nous avons dû le lire et relire une bonne cinquantaine de fois!

Je suis vraiment très honoré qu’un sacré monsieur comme monsieur Shimizu me lise ainsi trois fois; et très sérieusement.

Il dit son approbation sur la double page où je parle des pauvres cryptomères et nous donne beaucoup de détails sur l’histoire de ces arbres, et puis un autre ancien de la vallée très connu ici; qui avait élu le meilleur élagueur du Japon ! (il est d’ailleurs photographié ici en coupant un arbre, il devait avoir 90 ans aussi…)

Il y a un moment dans la BD où ça diverge vers la fantaisie -les animaux deviennent les personnages principaux- et il dit ah oui ici c’est très drôle !!!

Nous passons un bon moment en compagnie de monsieur Shimizu et il y a une chose que nous retenons: la curiosité intellectuelle, l’amour du savoir et de la connaissance permettent de rester jeune dans la tête.

La prochaine fois que je fais des crêpes j’irai lui en apporter.

Quel plaisir toujours de se faire de nouveaux amis !
Il dit mais alors c’est quoi que tu as mis sur la capsule spatiale ? Ha ? une brouette ?!
Dans la case de ma vie d’employé de bureau à Tokyo il note que lui utilise la souris de l’ordinateur avec la main gauche, et pas la droite comme moi dans le dessin
En référence au fait décrit dans la BD que les femmes et les hommes sont à différentes tables pendant les fêtes, il nous parle de la mixité à l’école; autrefois
Et oui ! Nous nous nous sommes trompé de kanji !

Les jolis bentos de ma voisine

Voici des photos des bentos qu’une voisine, Kaori, prépare pour ses enfants. Sachant qu’elle en a quatre (j’espère n’en manquer aucun) j’admire cet effort car elle doit être super occupée.

On appelle ces bentos arrangés avec ces petits personnages kyaraben = キャラ+弁.

Les petits détails sur les personnages elle les fait en découpant des feuilles d’algues séchées (nori).

Pour faire par exemple le petit train elle commence par faire les rails.

Sinon côté jardin les citrouilles font un super démarrage. Aujourd’hui nous allons récolter l’ail.

C’était un dimanche …

Un dimanche bien rempli.

A regarder les photos que j’ai prises on peut suivre ce que nous avons fait …

Ecrit un article sur le blog en version japonaise sur mon ami Mariano, qui vit pas trop loin d’ici dans la région de Shimane à la campagne aussi. Mariano est musicien et j’y parle de sa musique merveilleuse.

Aux lecteurs du Japon nous proposons un bundle ‘que font les français dans la campagne japonaise’: une BD Retour Sur Terre en version japonaise (失われた田舎暮らしを求めて) et un CD de Mariano pour 2500 Yens. Adresse du site de Mariano; https://safe-and-sound.jimdosite.com/

Ensuite je pars retrouver Sakichan, il est 7 heures du matin. On prend un café dans son atelier et je plante dans notre champ une cinquantaine de pieds de cacahouètes.

A ce moment il y a … je ne sais pas comment il s’appelle mais c’est un habitant de la vallée .. peut être qu’il s’appelle shu chan; on le voit ici en chaussettes, c’est parce qu’il vient de bosser dans sa rizière… Il me raconte pas mal de trucs sur le fait que 1 faire son riz ne lui revient pas moins cher que s’il devait l’acheter 2 autrefois on semait le riz au moins un mois plus tôt qu’aujourd’hui et 3 que le riz aujourd’hui est bien meilleur qu’autrefois.

Il me demande si on fait du riz en France, et dans mon cerveau, au fond à gauche en prenant l’escalier qui mène aux souterrains je me souviens qu’on produit du riz dans la région de la Camargue ?? Je n’en sais pas plus.

Ensuite je rentre à la maison. et je pars avec ma chère épouse que j’aime tant et nous allons acheter des oeufs bio. C’est à quinze kilomètres au nord, et ces oeufs sont si bons que ça vaut le coup. Au début dans le camion je mets des chansons d’aznavour mais je sens que la patience de mon épouse est limitée et à un moment je switche sur paul simon.

Sur le chemin du retour nous passons par ce petit sanctuaire shinto.

Puis nous allons faire une pause dans un café très sympathique, où ma BD est en vente. J’ai d’ailleurs fait une petite BD sur ce café, pas encore traduit en français, je l’ai faite directement en Japonais ... l’article est ici.

Puis; retour à la maison. Jardinage. Je récolte des chou fleur et les prépare. Bois du thé.

En fin d’après midi pour le diner on se fait griller des choses de la mer: crevettes, poisson et calamar … avec un petit saké fait dans le village … C’est super bon !