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Plusieurs petites choses pêle-mêle

Avec mon voisin et ami Saki chan on se retrouve tous les lundis matins pour faire le point. Nous étions devant un petit feu, dehors et regardions le soleil se lever pas à pas, sur la vallée. Avec son chien cha cha.

A un moment on a parlé démographie; quiconque vit au Japon est conscient de l’énorme changement qui s’annonce avec le manque d’enfants dans le pays… on consulte le web qui nous confirme que la population du Japon en 1850 n’était que de 32 millions… aujourd’hui 125 … eh bien on “risque” de retourner vers les 32…

Quelques notes sur des choses apprises ou consultées récemment:

  • La vie du Père Michel Jaouen sur lequel je souhaite me renseigner un peu.

« Le Père Michel Jaouen (1920-2016) : « Démerdez-vous pour être heureux ! «  » on https://radiofrance.fr/franceculture/podcasts/toute-une-vie/le-pere-michel-jaouen-1920-2016-demerdez-vous-pour-etre-heureux-6708208

  • Un podcast écouté à moitié mais non moins intéressant, par Sam Harris sur l’hubris et le chaos de la politique étrangère américaine et occidentale, avec Rory Stewart
  • Et puis finalement j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt l’interview de Poutine par Tucker Carlson. Sur le sujet de Poutine et de la guerre en Ukraine j’observe que j’ai personnellement changé d’avis plusieurs fois… Il est clair que la pauvre Europe comme un poulet sans tête; et les anglais les premiers, s’est laissée embobiner dans un gros merdier … sans parler des pauvres moujiks ukrainiens et russes qui paient le prix fort; celui de leur vie …

D’ailleurs “avoir un avis” sur la chose ne veut pas dire … grand chose … la guerre a commencé et elle continue; et on ne sait pas quand elle va finir.

Cela fait penser au célèbre tableau de Brueghel, la parabole des aveugles; un aveugle en guide un autre pour former une longue procession et tomber tous ensemble dans la fosse à purin. C’est exactement ce qui s’est passé, chaque antagoniste s’est laissé guider par un autre, et tous … sont aveugles ….

A retrouver dans l’évangile selon St Matthieu; 15: “Laissez-les: ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse.”

Tout le monde est-il perdant ? je me dis que les US jusqu’à maintenant ont fait de très bons deals en donnant leurs vieux stocks et en équipant de nombreux pays européens avec leur matériel militaire dernier cri… les affaires continuent. Par contre ils perdent beaucoup en crédibilité. Les US essaient désormais et péniblement de se désengager en limitant leurs soutien à l’Ukraine … le Japon, la Corée du Sud qui dépendent tant des US pour leur défense vont prendre note … juste quelques années après la débandade en Afghanistan ça fait beaucoup…

Côté jardin, on sent la fin de l’hiver se rapprocher et on commence quelques préparations dans le jardin. On a d’ailleurs l’année dernière installé des structures permanentes dans le champ de Saki chan, l’idée étant d’être le plus efficace possible … c’est à dire de ne pas avoir à nous occuper à chaque saison installer et retirer les filets; tissus, supports … toute la petite logistique …

Ces structures permanentes forment des cellules métalliques qui protègent éventuellement des chevreuils et aussi servent de support aux haricots et concombres etc … L’été on peut ajouter une toile plastique pour protéger les tomates de la pluie et des corbeaux…

Donc samedi nous débroussaillons et déposons du fumier de vache. Histoire d’être prêts pour planter des trucs, plus tard.

Nous faisons ensuite un civet de chevreuil, un chevreuil a été pris la semaine dernière par monsieur H et il m’en a fait donner de beaux morceaux. Je fais le civet dans le dutch oven, et le résultat est excellent.

A noter que après avoir découpé la viande il y avait quelques déchets que j’ai posés sur une pierre au milieu de la rivière et bien comme prévu cinq minutes plus tard tout à disparu, les corbeaux ont tout de suite repairé l’aubaine… (j’avais fait une video similaire).

Plus tard encore je raconte à Saki chan cette histoire avec les corbeaux, comment presque par magie ils arrivent à détecter des morceaux de viande de façon instantanée … comment font-ils, car dans notre hameau il n’y a qu’un couple de corbeaux, ils couvrent donc un large territoire ….

Saki chan me raconte alors que il y a quelques années, lorsqu’il avait des poules “boris brown” et qu’il pouvait les laisser en liberté dans son atelier les corbeaux étaient à l’affut et dès qu’ils entendaient une poule chantonner après la ponte d’un œuf, ils se ruaient pour essayer d’emporter l’œuf … il aurait vu plusieurs fois un corbeau s’envoler, avec un œuf dans son bec.

Fin de l’abondance ? Fin de l’insouciance ?

J’aime bien ce ton théâtral et cette dramatisation dans la bouche du président français:

Nous assistons à une grande bascule et un grand bouleversement [Voir le point 2 ci-dessous] (…) nous vivons la fin de ce qui pourrait apparaître comme une abondance« , a déclaré Emmanuel Macron avant d’ajouter : « C’est la fin de l’insouciance

[https://www.rtl.fr/actu/politique/emmanuel-macron-lance-la-rentree-politique-c-est-la-fin-de-l-insouciance-7900178709]

  1. Ici (et partout ailleurs) le jardin et les choses qui continuent à y pousser toutes seules apportent une contradiction qui rassure; certes, le monde peut partir en nouilles, on peut se mettre d’accord sur ce point mais cela n’empêche pas le jardin; les insectes, les vers de terre et les légumes de faire leur boulot. Il faut sur la terre les pieds garder. Ne pas céder à la panique.

2) Le grand bouleversement qu’évoque Emmanuel, les spécialistes appellent ça, dans leur jargon, le « retour de bite ».

Un peu sur le même sujet: dans ces temps incertains, où même les leaders politiques semblent céder au pessimisme j’ai trouvé un indice, comme laissé par le Petit Poucet; vers une solution possible…. dans le supermarché de la ville voisine: un sac empli de grosses saucisses … et qui porte l’étiquette

Le Sac de la Joie お楽しみ袋!!

Voilà ne nous laissons pas abattre; ni tromper pas les messages et … la solution d’ailleurs que je devrais m’appliquer : ne pas lire les niouzes !!

C’était un dimanche …

Un dimanche bien rempli.

A regarder les photos que j’ai prises on peut suivre ce que nous avons fait …

Ecrit un article sur le blog en version japonaise sur mon ami Mariano, qui vit pas trop loin d’ici dans la région de Shimane à la campagne aussi. Mariano est musicien et j’y parle de sa musique merveilleuse.

Aux lecteurs du Japon nous proposons un bundle ‘que font les français dans la campagne japonaise’: une BD Retour Sur Terre en version japonaise (失われた田舎暮らしを求めて) et un CD de Mariano pour 2500 Yens. Adresse du site de Mariano; https://safe-and-sound.jimdosite.com/

Ensuite je pars retrouver Sakichan, il est 7 heures du matin. On prend un café dans son atelier et je plante dans notre champ une cinquantaine de pieds de cacahouètes.

A ce moment il y a … je ne sais pas comment il s’appelle mais c’est un habitant de la vallée .. peut être qu’il s’appelle shu chan; on le voit ici en chaussettes, c’est parce qu’il vient de bosser dans sa rizière… Il me raconte pas mal de trucs sur le fait que 1 faire son riz ne lui revient pas moins cher que s’il devait l’acheter 2 autrefois on semait le riz au moins un mois plus tôt qu’aujourd’hui et 3 que le riz aujourd’hui est bien meilleur qu’autrefois.

Il me demande si on fait du riz en France, et dans mon cerveau, au fond à gauche en prenant l’escalier qui mène aux souterrains je me souviens qu’on produit du riz dans la région de la Camargue ?? Je n’en sais pas plus.

Ensuite je rentre à la maison. et je pars avec ma chère épouse que j’aime tant et nous allons acheter des oeufs bio. C’est à quinze kilomètres au nord, et ces oeufs sont si bons que ça vaut le coup. Au début dans le camion je mets des chansons d’aznavour mais je sens que la patience de mon épouse est limitée et à un moment je switche sur paul simon.

Sur le chemin du retour nous passons par ce petit sanctuaire shinto.

Puis nous allons faire une pause dans un café très sympathique, où ma BD est en vente. J’ai d’ailleurs fait une petite BD sur ce café, pas encore traduit en français, je l’ai faite directement en Japonais ... l’article est ici.

Puis; retour à la maison. Jardinage. Je récolte des chou fleur et les prépare. Bois du thé.

En fin d’après midi pour le diner on se fait griller des choses de la mer: crevettes, poisson et calamar … avec un petit saké fait dans le village … C’est super bon !

Une journée paisible à la campagne

Ce fut un dimanche bien productif mais tranquille aussi. Qu’il est bon de s’affairer au jardin. J’ai planté quelques pieds d’épinard et nettoyé des rangs de légumes, retirant les ‘mauvaises herbes’.

Le jardin est encore plein de choses plantées avant le début de l’hiver. Chou, Chou chinois (hakusai), brocolis … Mais je commence à planter de nouvelles choses aussi.

La nature se réveille juste. On voit des coccinelles. quelques araignées mais pas plus. D’ici quelques semaines tout va se remettre à grouiller.

S’occuper de la terre. Faire pousser des légumes.

Les joies simples et universelles du jardinier.

Je pense aux Ukrainiens qui devaient faire pareil, bien tranquilles, dans leur campagnes ou leurs datchas; choux, patates, pareil … et puis tout d’un coup tout est foutu et a sombré dans la violence et le chaos.

Après le jardinage je fais quelques brochettes de poulet. J’ai laissé la viande mariner depuis la veille dans un mélange magique; sel; huile d’olive, ail et oignon, yogourt, épices indiens (garam masal punjabi) et red chili…

C’était assez réussi.

La Pizzeria du village et des pommes de terre

Si on m’avait dit un jour, que la Russie attaquerait l’Ukraine et y enverrait son armée et se mettrait à y bombarder les villes je ne l’aurais, franchement, pas cru. Voila un événement terrifiant!

Bon, si on m’avait dit dans les années 90 qu’un jour la France enverrait des soldats en Afghanistan je ne l’aurais pas cru non plus.

Difficile d’imaginer les conséquences de ce qui se passe en Ukraine.

Je pense à tout cela ce samedi matin mais je n’arrête pas de penser à ce qui se passe la bas depuis que tout a commencé la semaine dernière. Beaucoup de tristesse pour les Ukrainiens et les Russes.

Aujourd’hui on sentait l’arrivée du printemps et j’en ai profité pour planter des pommes de terre. Quel bonheur de pouvoir travailler dans un champ, toucher la terre. Et vivre en paix.

Comme je l’écrivais plus tôt; je me lance dans un nouveau projet de bande dessinée, des petites histoires sur une page, qui se déroulent dans le village. Je me dit que cela peut peut être « aboutir » à quelque chose.

Ici dans cet épisode que j’ai fini juste avant d’aller planter les patates je raconte comment les animaux du village, vont s’acheter des pizzas. Qui n’aime pas les pizzas. Surtout qu’il y a une pizzeria dans le village!

Ah zut ! pas encore traduit en Français! (je fais ces histoires courtes directement en Japonais)…

J’ai imprimé cette petit histoire et l’ai apportée à monsieur K qui tient la pizzeria.

Il était juste en train de faire un feu pour commencer à chauffer le four à pizza.

On discute de la situation en Europe et on se dit: ben merde si plutôt que de dépenser des milliards pour distribuer des missiles anti char aux ukrainiens, si, à chaque soldat russe on offrait 10 000 dollars et un aller simple pour les US ? Problème résolu ! N’importe quel job aux US est beaucoup mieux que ce que leur offre l’armée russkof, c’est sûr !

Récolter topinambours, cacahouètes et gingembre

Ce samedi avec Saki chan (lui aussi est dans la bande dessinée retour sur terre) nous nous retrouvons le matin dans son atelier.

Petite canette de café autour du feu.

Et puis; armés de bêches nous allons dans le champ adjacent pour y récolter des merveilles.

En l’occurrence quelques topinambours. C’est la première fois que nous en faisons. On est curieux de voir quelle gueule ça a.

Ensuite nous passons une bonne heure à récolter les cacahouètes.

Ca a bien poussé. La terre est bonne. On discerne dans quelques mottes tous les petits tunnels laissés par les vers de terre. La terre est bonne et cède facilement sous les avances délicates de la bêche.

On met les cacahouètes dans un vieux seau.

Le seau doit dater d’avant guerre dit Saki chan.

Le seau appartenait autrefois au village, car le nom du village y a été tracé au pinceau, dans une belle calligraphie d’ailleurs, et ce qui est caractéristique c’est que les caractères ont été tracés de droite à gauche, ce qui était l’usage courant jusqu’à la guerre.

Lire « ichi no tani » qui est le nom de la vallée. Se lit ici de droite à gauche

Aujourd’hui cette écriture de droite à gauche se retrouve encore pour les noms de bateaux et parfois de camions. Sur les camions c’est marrant car parfois le nom de la société de transport est écrite avec les caractères romains, mais de droite à gauche !

A la vue de ce seau antique commence une discussion, on continue à récolter les cacahouètes mais je dis tiens ce seau a pu appartenir au père du chef du village actuel !

Saki chan se rappelle de son prénom, tout droit sorti d’un film de samurai ou d’une pièce de kabuki. Quel nom ! lui dis je ! Et je l’ai oublié …

Il est courant même aujourd’hui d’inclure dans le nom de ses fils un numéro. Ce numéro indiquant leur ordre de naissance.

Saki chan regarde la quantité de cacahouètes et il dit: autrefois y avait pas d’électricité… les gens faisaient des gosses et des gosses, ils n’avaient rien d’autre à faire… malgré la pauvreté à l’époque …

et il ajoute mais bon à force de faire des gosses quand les gens décidaient d’arrêter d’en faire souvent si c’était une fille la dernière, ils l’appellaient  »Tomé » (s’arrêter).

Voyez qu’à discuter pendant la récolte des cacahouètes on peut apprendre des trucs.

Les cacahouètes finies nous allons récolter du gingembre.

Couverture pour ‘Retour Sur Terre’; nouvelle version

J’ai bien réfléchi à tous vos commentaires et feedbacks sur la couverture de la bande dessinée Retour Sur Terre.

Tous vos commentaires m’ont bien permis de réfléchir et de revoir cette couverture ….

Qu’est ce que j’ai changé ?

J’ai retiré mon pseudo wakame tamago de la capsule (commentaire de Pierre P)

Les flammes autour de la capsule spatiale … C’est vrai je voulais exprimer de la violence quand je les avais dessinées. J’avais sans doute un boost de testostérone ….

Je les ai remplacées par des fumées bleues, comme des fumées de vapeurs, beaucoup plus pacifiques …. Moins menaçantes ! (commentaire de Didier M sur l’aspect vraiment menaçant de la capsule: ‘‘la capsule de rentrée atmosphérique enveloppée de ses flammes représente clairement une menace létale qui pèse sur l’apparente quiétude de cette belle région.  »)

Petit détail j’ai ajouté des rangs de salades et d’haricots dans le champ en bas au centre…. dans le jardin de madame T.

J’ai remis TOKYO la station spatiale, mais cette fois elle est plus petite, et coloriée en gris elle devrait moins sauter aux yeux à la première vue (commentaire de Pierre N)

Le commentaire de Daniel A où il disait en gros de faire à l’essentiel: le village, pas de capsule m’avait beaucoup surpris et intéressé. En effet; rien ne vaut la simplicité. Surtout pour la couverture d’un book ! mais je me dis que cette capsule apporte un côté drôle, étrange, un peu burlesque. D’autant que, la capsule apparait vraiment dans la BD. Même si c’est très bref.

Je peux pas m’empêcher d’ajouter des petits détails

C’est un peu obsessionnel. Mais j’adore ajouter des petits détails. Je prends vraiment beaucoup de plaisir à ajouter ces petits détails. C’est peut être ce que je préfère. J’ai été traumatisé par la coccinelle de Gotlib !

Sur la couverture comme j’ai retiré le nom wakamé tamago de la capsule il y a un peu de place et j’ajoute des trucs …

J’avais ajouté une pelle et une hache mais je complète avec ….

C’est quoi ça ?

Pour ceux et celles qui ne lisent pas le Japonais; pouvez vous deviner ce que c’est ?

Je pense être fini sur la BD. J’ai fait plus d’une centaine de corrections en août et ce week end a été super productif ….

Cette semaine je vais donc commander une nouvelle impression d’essai c’est le third shot, et si tout va bien ce sera définitif. Enfin, rien n’est jamais définitif!

En tout cas merci encore pour votre suivi, celà me donne beaucoup de courage.

S’occuper de ses oignons

Dans son excellent book ‘le jardinier maraicher’ Jean Martin Fortier explique bien que la moitié de temps du maraicher est dédiée à la récolte et aux activités post récoltes.

Ayant passé la moitié de samedi à récolter les oignons et à les préparer … je confirme.

On me dit dans le village que cette année les oignons n’ont pas bien marché. En effet les nôtres sont assez petits. Par contre les oignons rouges me paraissent très bien.

Ce demi samedi à m’occuper de mes oignons est bien agréable. Il fait bon temps.

Le travail manuel lorsqu’il est simple et répétitif offre à l’esprit l’occasion d’aller librement, en fait le cerveau essaie de se ‘reconstruire’ en mettant en ordre certaines informations .. par exemple les informations parfois contractictoires ou morcelées que l’on a accumulées la semaine de travail et bien des fois comme ça lorsqu’on est occupé à ces travaux tout d’un coup il y a une idée ou une pensée qui vient et on se dit ha ben se je fais ça ça devrait marcher ou alors tiens blah blah…

Les oignons je leur coupe les racines.

Je les passe dans l’eau pour les laver. Pratique, le champ est une ancienne rizière et les rizières à côté sont en pleine activité (le riz a été planté) et donc l’eau coule dans les canaux à profusion.

On partage la récolte fifty fifty avec mon ami S.

Ensuite je vais dans notre montagne couper un long bambou, il doit faire huit mètres, nous l’utiliserons pour y accrocher les oignons sous un auvent.

Oui tout celà est potentiellement fastidieux, mais en réalité c’est un vrai plaisir de récolter le fruit de son … heu … travail …

Travail Travail …Essayons de voir comment de temps tout celà m’a pris

  • Au préalable nous avons dû passer 2 bonnes heures pour préparer le rang (ajoût de fumier et passage au motoculteur)
  • 1 heure pour aller acheter les pousses, ça devait être en novembre.
  • 3 heures pour planter 450 oignons.
  • Ensuite j’ai dû retirer les mauvaises herbes une ou deux fois, disons trois heures.
  • 5 heures pour récolter laver transporter ranger etc

Total 2 1 3 3 5 donc 14 heures. on voit ici que le temps de récolte est plus proche d’un tiers (35 pour cents) du total.

Voilà donc; les oignons on a passé un peu de temps à s’en occuper.

Et bien le temps où l’on s’occupe de ses oignons on ne dérange personne !

Et oui on les distingue à peine les oignons … Avec les mauvaises herbes … En tout cas c’est le moment pour les récolter.

A gauche vous reconnaissez les pommes de terre. La petite bulle au fond c’est des topinambours qui carburent bien. Et le rang du milieu donc c est les oignons …

Les oignons rouges sont bien réussis. Pour ce travail de récolte, le temi, ce panier plat à moitié ouvert est très pratique.

C’est pas non plus gigantesque cette récolte, mais je bats mon record personnel.

Ensuite on les laisse sécher une bonne journée.

V

Voilà bien des gestes qui doivent être universels.

Préparations

C’est avec beaucoup de plaisir que chaque jour je fais un tour dans le jardin pour aller voir les plants de légumes.

Dans le jardin j’ai installé deux cadres en bois, inclinés vers le Sud. Installés de façon temporaire; dessus je pose des fusumas en verre (les cloisons coulissantes) de la maison de madame M et voilà ! celà fait un endroit abrité car les températures baissent encore la nuit.

Comme je ne maîtrise pas vraiment le timing, je prépare de nouveaux plants chaque semaine, en espérant à un moment ou un autre; tomber sur le créneau qui marche bien …

Carotte Chou Tomate Piment laitue etc … Et c’est mignon à voir les premiers qui poussent, poussant la terre de leurs petites mains vertes … Laissez moi sortir.

Voilà; rien n’a poussé; rien n’est récolté mais déjà le jardin procure beaucoup de satisfaction. Que du bonheur dans ces moments de simplicité, on est reconnaissant aux dieux qui nous entourent de ne pas nous avoir encore botté le cul.

Chou, Chou Chinois; épinard ont bien passé l’hiver.

Là j’ai préparé deux petits espaces protégés sous de vieux fusuma en verre… récupérés dans la maison de Mme M ….

Cross fingers … on espère que tout va bien démarrer

Courage, mes petits bébés !!! Dans les gouttières en plastique comme le gars sur youtube, j’ai planté des zaricots.

Patates!

On se serait crû au printemps aujourd’hui tant il a fait doux.

Avec mon ami S. nous avons commencé à préparer le champ pour les prochaines plantations. Cette année aussi nous comptons produire des légumes. Notre projet de nonbiri nougyoubu: Le club d’agriculture nonchalant.

Addition de poudre de coquille d’huitre et de fumier de vache. Nous réarrongeons quelques rangs dans le champ.

Et puis; aujourd’hui, first milestone, nous plantons les pommes de terre!

Nous plantons 10 kg de pommes de terre. Combien récolterons nous ?

A gauche on voit le rang des oignons.

C’est la première fois aussi que nous utilisons vraiment le film plastique. Je suis pas fan, mais il faut être pragmatique aussi. Nous le découperons dès que les tiges feront surface. Pour le moment je pense qu’il servira à bien réchauffer la terre; car le temps sera instable jusqu’à début avril. Il y aura sans doute des gelées.

Dans un autre rang je récolte quelques feuilles de takana, cela fera une excellente salade.