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Une visite inattendue
Hier un petit camion blanc vient s’arrêter devant la maison. Il est 4 heures de l’après midi et nous n’attendons personne.
En descend monsieur Shimizu.
Oh ! il est venu nous voir il y a deux semaines, à l’improviste aussi. Il était venu avec son épouse.
« J’ai entendu parler de vous dans le village et il semble que vous vous intéressiez à notre dialecte local, et je vous apporte quelques documentations à ce sujet ». Nous avait il dit. Comment a t il entendu parler de nous ?? Pour le remercier de sa visite et de ces documents je lui avais offert un exemplaire de ma BD Retour sur terre, en version Japonaise (失われた田舎暮らしを求めて)
Pour cette deuxième visite nous le convions à venir s’asseoir dans le jardin où nous pourrons échanger tranquillement.
Monsieur Shimizu fait très bien pour âge. Il est très alerte, curieux et son esprit est très vif. Il est né nous dit il en 1931, en l’an 6 de l’ère Showa, ce qui lui donne 91 ans.
Il nous montre plusieurs documentations qu’il a éditées sur l’histoire du village et nous raconte des histoires merveilleuses.
- Une pierre très ancienne sur lesquelles les gens dit on jouaient autrefois.
- Un rocher énorme qui serait tombé dit on après un tremblement de terre.
- Et puis ces pierres rondes que j’ai remarquées plusieurs fois en montagne et qui explique t il ont été placées autrefois après une grande bataille au 16è siècle où seraient tombées plusieurs combattants, des samourais! Monsieur Shimizu connait d’ailleurs le nombre exact de ces pierres bien caractéristiques, que l’on peut trouver sur chaque flanc de montagne dans notre vallée.
Ensuite il nous fait parcourir un recueil de notes et d’expressions du patois local. Je note que plusieurs de ces expressions Saki chan mon ami les utilise tout le temps.
Après, il sort de sa sacoche ma BD et nous dit: je l’ai lue trois fois et j’ai quelques questions et remarques. Il a en effet calligraphié ses questions sur un petit bandeau en papier!
Sur la première page, où je dessine à la façon du jeu de l’oie comment je suis allé vivre au Japon, (et comment mon grand père élevait des lapins dans son jardin) il nous raconte comment son père allait chasser des lièvres en montagne. C’était pour permettre aux enfant de prendre des protéine, nous dit-il, c’était peut être pendant ou juste après la guerre …
Il nous dit qu’ils avaient six poules et qu’il chassait les belettes.
Il a beaucoup de remarques comme cela et de souvenirs et tout fait mouche… Ce qui est aussi très amusant c’est qu’il connait de nombreux personnages de la BD; et par exemple la soeur de Saki chan qui y est un personnage principal, a été l’élève à l’école de monsieur Shimizu !
Il a vraiment épluché la BD dans tous les détails et même il nous montre une coquille que nous avons laissée dans le texte japonais, alors que nous avons dû le lire et relire une bonne cinquantaine de fois!
Je suis vraiment très honoré qu’un sacré monsieur comme monsieur Shimizu me lise ainsi trois fois; et très sérieusement.
Il dit son approbation sur la double page où je parle des pauvres cryptomères et nous donne beaucoup de détails sur l’histoire de ces arbres, et puis un autre ancien de la vallée très connu ici; qui avait élu le meilleur élagueur du Japon ! (il est d’ailleurs photographié ici en coupant un arbre, il devait avoir 90 ans aussi…)
Il y a un moment dans la BD où ça diverge vers la fantaisie -les animaux deviennent les personnages principaux- et il dit ah oui ici c’est très drôle !!!
Nous passons un bon moment en compagnie de monsieur Shimizu et il y a une chose que nous retenons: la curiosité intellectuelle, l’amour du savoir et de la connaissance permettent de rester jeune dans la tête.
La prochaine fois que je fais des crêpes j’irai lui en apporter.





Vidéo: Auto interview
Comme, pour ma bande dessinée Retour Sur terre; je m’auto-publie, je peux aussi m’auto-interviewer !
Pendant presque 10 ans avec ce blog je ne me suis jamais vraiment montré.
Mais la Bande Dessinée faite et « sortie », je souhaite vraiment faire connaitre la BD et partager ma vision sur la nature avec le plus grand nombre: je n’ai pas le choix, je sors du bois!
(Cette expression fait référence au loup qui sortait du bois pour attaquer les bêtes des villages et qui donc apparaissait au grand jour quand il ne trouvait plus à manger dans la forêt.)
Vidéo: présentation de la BD Retour Sur Terre
J’ai fait une ptite vidéo pour présenter ma bande dessinée Retour Sur Terre.
Je raconte en 68 pages comment nous nous sommes installés à la campagne au Japon, dans un petit village et tout ce que nous avons appris.
Ca c’est disons la première partie qui est donc dans le genre de roman graphique. Vous retrouverez plusieurs épisodes et personnages que j’ai évoqués dans ce blog.
La seconde partie du récit est beaucoup plus fantaisiste, fantastique !!! peu »folle ». Car, pourquoi se contenter de la réalité ? Mais je vais garder cette partie fantastique secrète !!!
Donc comment se procurer la BD ?
Il y a toujours deux options possibles
- paiement sur paypal
- ou alors un troc contre du fromage
Retour Sur Terre: La page 37 en vidéo
Je bosse toujours à la traduction en Japonais de ma bande dessinée RETOUR SUR TERRE. Tous les textes ont été traduits et maintenant je les transfère sur le logiciel de dessin.
C’est l’occasion de filmer un peu le processus, et de vous présenter la page 37 du book.
Dans cette page j’accompagne Saki chan parti en forêt couper des cryptomères. Et j’observe son travail.
Cette page 37 est très réaliste car la plupart des dessins je les ai faits sur la base de photos que j’ai prises.
Au sujet du réalisme …
Retour Sur Terre: roman graphique ou bande dessinée?
Disons que les premiers 60 pour cents de l histoire sont plus proches du roman graphique, car on y décrit notre vécu et notre installation à la campagne et nos débuts dans le village… C’est du réel. Par contre à un moment, l’histoire diverge ( ça »part en tangente ») pour entrer dans le fantastique et le merveilleux.
Donc pour résumer: les deux premiers tiers, c’est plutôt un roman graphique. Le dernier tiers, une bande dessinée !!!
Plusieurs cases de cette page sont basées sur des photos que j’avais en fait postées dans le blog.
C’était l’article: Cryptomère de noël … 2014 !!! Il y a 7 ans….
Vous pouvez retrouver quelques photos … et les comparer à la BD
Le camion dans la montagne
Détail du camion et des outils.
Couverture pour ‘Retour Sur Terre’; nouvelle version
J’ai bien réfléchi à tous vos commentaires et feedbacks sur la couverture de la bande dessinée Retour Sur Terre.
Tous vos commentaires m’ont bien permis de réfléchir et de revoir cette couverture ….

Qu’est ce que j’ai changé ?
J’ai retiré mon pseudo wakame tamago de la capsule (commentaire de Pierre P)
Les flammes autour de la capsule spatiale … C’est vrai je voulais exprimer de la violence quand je les avais dessinées. J’avais sans doute un boost de testostérone ….
Je les ai remplacées par des fumées bleues, comme des fumées de vapeurs, beaucoup plus pacifiques …. Moins menaçantes ! (commentaire de Didier M sur l’aspect vraiment menaçant de la capsule: ‘‘la capsule de rentrée atmosphérique enveloppée de ses flammes représente clairement une menace létale qui pèse sur l’apparente quiétude de cette belle région. »)
Petit détail j’ai ajouté des rangs de salades et d’haricots dans le champ en bas au centre…. dans le jardin de madame T.
J’ai remis TOKYO la station spatiale, mais cette fois elle est plus petite, et coloriée en gris elle devrait moins sauter aux yeux à la première vue (commentaire de Pierre N)
Le commentaire de Daniel A où il disait en gros de faire à l’essentiel: le village, pas de capsule m’avait beaucoup surpris et intéressé. En effet; rien ne vaut la simplicité. Surtout pour la couverture d’un book ! mais je me dis que cette capsule apporte un côté drôle, étrange, un peu burlesque. D’autant que, la capsule apparait vraiment dans la BD. Même si c’est très bref.
Je peux pas m’empêcher d’ajouter des petits détails
C’est un peu obsessionnel. Mais j’adore ajouter des petits détails. Je prends vraiment beaucoup de plaisir à ajouter ces petits détails. C’est peut être ce que je préfère. J’ai été traumatisé par la coccinelle de Gotlib !
Sur la couverture comme j’ai retiré le nom wakamé tamago de la capsule il y a un peu de place et j’ajoute des trucs …
J’avais ajouté une pelle et une hache mais je complète avec ….
C’est quoi ça ?

Pour ceux et celles qui ne lisent pas le Japonais; pouvez vous deviner ce que c’est ?

Je pense être fini sur la BD. J’ai fait plus d’une centaine de corrections en août et ce week end a été super productif ….
Cette semaine je vais donc commander une nouvelle impression d’essai c’est le third shot, et si tout va bien ce sera définitif. Enfin, rien n’est jamais définitif!
En tout cas merci encore pour votre suivi, celà me donne beaucoup de courage.
Ma Bibliothèque de Voyage
Donc cette idée formidable … la bibliothèque de voyage… pour ranger ma belle collection de livres pléiade …

On prend des planches de cryptomères. Je les achète dans la ville voisine. Le bois vient de la région. Je les coupe dans la longueur.

Et pi je creuse un petit bitonio, où les petites étagères iront se fixer toutes seules.

On obtient un grand cadre. Les petites étagères se fichent dans les bitonios à la perfection.
Au préalable, pour déterminer la hauteur et la largeur du meuble j’ai fait quelques calculs. Mesurant mon linéaire actuel de pléiades, et ajoutant une petite marge; histoire que Gallimard sorte des auteurs que j’aime beaucoup beaucoup, comme Samuel Beckett par exemple mais ça risque pas trop d’arriver à cause des droits des editions de minuit mais on peut toujours rêver …. Ou alors Gérard de Villiers avec les meilleurs SAS ce serait génial !!! Mais bon garder un peu de marge …
Un autre truc que j’ai essayé de voir c’est de garder le ratio largeur hauteur d’un book de la pléiade … 17,5 cm de hauteur et 11 cm de largeur soit 1,59 … proche du nombre d’or de 1,618 mais j’abandonne cette idée au final.
Au final donc c’est deux grandes boites identiques qui se referment comme un grand livre géant ou comme une bibliothèque de voyage d’autrefois (bien qu’elles étaient beaucoup plus petites car portables)…
Etant donnée l’humidité d’ailleurs ici l’été refermer tout peut être pas mal pour protéger ces petits trésors.

J’ajoute un fond, contreplaqué de 5mm pour réduire le poids. Ca ressemble à une caisse…

Heureusement que Minou est la pour me conseiller pendant toutes ces opérations …. Les points blancs sur le mur derrière ce sont des oeufs de gecko qui ont éclos

Une ‘demie caisse’ est faite … répéter pour la deuxième …

Voilà le produit fini. J’ajoute des roulettes. Les deux demies caisses tiennent avec des gonds solides; style industriel.
Sur monotaro.jp où l’on trouve de tout, j’achète des poignées industrielles ainsi que des bitonios pour fermer le truc, comme une caisse … bibliothèque de voyage…


Le truc terminé, je suis très ému et satisfait du résultat. Faut pas hésiter à faire des choses un peu folles et à s’amuser.
Et tout se referme très bien. Le tout monté sur des roues; je peux trimballer tout ça dans la maison.

Lire c’est voyager. On peut lire et voyager sans quitter sa maison. C’est très économique. C’est pratique aussi, en ces temps de coronavirus de lock down et caetera.
On voyage dans l’espace, et dans le temps aussi, hein car dans la pléiade on peut fréquenter Hérodote; Thucydide mais aussi aller serrer la pogne à Montaigne avant d’aller boire une verre avec Cendrars.
Alors pour pas perdre son chemin; j’ajoute une boussole, et une ancienne montre, pour accompagner ces voyages dans l’espace et dans le temps.

La Fête des Ombres
Si vous suivez ce blog il y a une bonne chance que vous soyez branché(e) sur le Japon, et que vous soyez familier(e) avec Atelier Sentô. Si vous ne connaissez pas encore Atelier Sentô; c’est le moment de vous rattraper 🙂
Atelier Sentô c’est un duo, Cécile et Olivier, créateur de bande dessinées.
J’ai commencé à les suivre il y a quelques années, c’est alors au moment de la parution de leur première BD, ONIBI. Je l’ai lue fin 2016. Onibi est une histoire, le voyage initiatique de deux français dans un Japon rural et mystérieux …. dans la région de Niigata.
Le monde de Facebook est vraiment petit, je commence à les suivre. Peut être que c’est à ce moment que Cécile et Olivier commencent à suivre ce blog. Ils nous font l’honneur de likes et de commentaires!
Un peu plus tard je leur commande une petite lithographie en vente sur leur site. C’est la litho d’un jizo, petite statue bouddhiste. Depuis, la litho m’accompagne tous les jours au travail, que ce soit dans mon petit bureau ‘le plus petit bureau du monde‘ ou bien dans la maison de Madame M.

La Fête des Ombres vient de sortir: c’est le premier tome de la dernière BD d’atelier sentô.

C’est un véritable régal. L’histoire se laisse développer, on découvre les éléments narratifs un à un: C’est très bien construit. Il y a du suspense ! Du mystère ! De la poésie!
Les couleurs sont formidables. Il y a beaucoup de douceur dans les dessins.
Le tome 1 se passe en automne et en hiver; dans la campagne japonaise.Chaque case est un festin pour le neuneuil.
Il y a des clins d’oeil tout à fait irrésistibles.
Comment ils ont pu saisir et restituer les sensations de la vie à la campagne au Japon, c’est assez incroyable.
L’année dernière, en septembre, Atelier Sentô m’a contacté: ‘comment dessiner l’intérieur d’un keitora?’ (petit camion que l’on voit partout dans la campagne au Japon) … Je suis devenu technical advisor , dis je à alors mon épouse, en bombant le torse … j’ai envoyé alors quelques photos de mon keitora …. que vous pourrez retrouver, dessinées dans La Fête des Ombres …. ha ha
Quelle joie d’avoir pû apporter un grain de sable à cet édifice … et d’être mentionné dans les remerciements à la fin du book…. !
Décidement gràce à ce blog nous faisons de belles rencontres.
- Page web d’Atelier Sentô ATELIER SENTO
- Page de l’éditeur issekinisho (une pierre deux coups) La Fête des ombres • NOUVEAUTÉ 2021 • Editions Issekinicho
- Page sur Fnac point com La Fête des Ombres – Tome 1 – La fête des ombres – Cécile Brun, Olivier Pichard, Olivier Pichard, Cécile Brun – cartonné – Achat Livre | fnac
Allez y! Faites chauffer les cartes bleues ! Il y en aura pas pour tout le monde !
J’ai montré la Fête des Ombres à mon ami S.: quelle est sa réaction? Est ce que la vie à la campagne au Japon est bien représentée ? Que pense t il des dessins ?
S. a tout de suite réagi à l’authenticité des dessins. La justesse des dessins des maisons. Tous les détails.
En page 24 il s’exclame c’est exactement comme ça que l’on épluche les kakis ici!!! En effet on ne découpe pas les fruits de la même façon d’un pays l’autre …
Il souligne l’exactitude du détail des tenons dessinés sur l’escalier en bois, en page 36.
En page 53 il tilte encore en disant qu’autrefois la salles de bains chez lui était exactement comme dans le dessin… à part que chez lui le couvercle de la baignoire était carré ….
C’est dingue comme soudainement tout est si proche … Atelier Sentô c’est des artistes…




J’ai montré le livre aussi à monsieur K qui lui aussi a immédiatement réagi sur cette magnifique salle de bains. C’était comme ça chez mon grand père dit il.


Construction d’un garage
Le bureau de la coopérative forestière, dans le village, a commandé à mon ami S., charpentier, la construction d’un garage. Il s’agit de protéger des intempéries leur nouveau camion ainsi que d’autres équipements forestiers.
S. construit le garage avec des arbres (cryptomères) coupés dans notre vallée.

Il s’agit de faire un garage qui expose la beauté du bois de la localité: Pour cela utiliser les troncs tels quels, en rondins, permet de mettre en valeur les belles courbes et toute la beauté du matériau.

S., il fait les choses à l’ancienne. Les pièces de bois sont travaillées à la main.
Voilà quelque chose de très intéressant, et à chacune de mes visites à l’atelier de S., je prends des photos pour documenter l’avancée du projet.
A son atelier j’y vais très souvent.
Les lundis matins vers 7 heures, j’apporte le café et nous faisons le point sur la semaine qui commence et ce mouvement du monde qu’on ne peut plus arrêter.
Sinon de temps en temps je vais le voir en fin d’après midi. Son frigo dans l’atelier est toujours plein de bibine…
Les villageois s’étonnent d’ailleurs que je sois toujours fourré dans l’atelier de S. C’est pour écouter la bonne parole, réponds-je à chaque fois.
Ce projet de garage est conséquent. Les poutres dans la longueur du bâtiment font neuf mètres.
Le jour de la construction ou munéagé 棟上げ approche. L’assemblage de toutes les pièces de bois prendra en fait deux jours.
S. se fait aider des bûcherons de la coopérative.

Je prends des journées de congé pour me libérer du boulot et assister aux travaux et photographier tout celà. En deux jours; pas moins de 800 photos.

Car voir tout le monde travailler, dans la bonne humeur mais avec aussi une excellente coordination est un vrai spectacle. Les gars sont des pros.
Je ne me sens pas trop gêné de m’incruster comme ça pendant les travaux, personne ne m’a demandé de venir; mais personne ne me demande de partir … On m’offre même le café !
Pour moi ce sont deux journées merveilleuses. Ah les artistes ! Des hommes qui savent travailler et qui savent vivre !

Et T. le charpentier reconverti en bûcheron, quand il grimpe sur une poutre et qu’il tappe avec son maillet comme un malade, quelle classe.
Parce que pour qu’une pièce de bois entre dans l’autre, il faut tapper, il faut tapper.

Je me dis que pour les bûcherons, c’est un projet intéressant, de construire un bâtiment avec le bois qu’ils ont eux-même extrait des montagnes.


Ce garage; une fois assemblé, a un style du tonnerre.


S. a exploité avec goût les différentes courbes des troncs des rondins; et cela apporte au tout une dynamique qui ne laisse pas indifférent. Il y a un côté transcendant dans ce garage.
Des 882 photos je fais une sélection. Une bonne quarantaine.
J’en imprime un photo book que je vais offrir plus tard à S. et au big boss de la coopérative forestière.




L’idée du photo book c’est bien sûr remercier de m’avoir accueilli sur le chantier mais aussi passer le message; qu’un tel projet, et avec de tels gens, c’est beau. Et que ça vaut bien un petit livre.
4 heures du mat’
Aujourd’hui je commence à quatre heures du matin avec une réunion tél. Je sors de la maison fais quelques pas dans le jardin en veillant à ne pas déranger de vipère et vais retrouver mon petit bureau.
Il fait encore nuit. La caméra de mon ipod capte et amplifie les prémices du jour.
A propos depuis quelque temps je me remets à la lecture. Depuis l’année dernière ou trois ans. J’ai ajouté une page au blog où je présente certains de mes livres favoris …
Impression de la bande dessinée Tout Ira Bien
Je ne l’aurais pas fait si mon bon ami F ne me l’avait pas suggéré: j’ai fait imprimer ma bande dessinée Tout Ira Bien.
Comme je l’avais dessinée sur ordinateur, et que je ne l’avais pas imprimée à la maison, je ne l’avais jamais vue sur papier dans son entier.
Et c’est en effet sensationnel de pouvoir tenir dans ses mains et toucher, et voir, la BD que l’on a dessinée ! Pour l’instant je n’ai fait imprimer qu’un seul exemplaire, histoire de vérifier que tout est bon et que le résultat est satisfaisant. Je vais ensuite en faire imprimer une ou deux douzaines pour offrir aux amis et aux connaissances.
J’ai utilisé pour cela une imprimerie de Osaka. Excellente interface web et très bon service, tout s’est bien passé.
Le résultat est vraiment satisfaisant. Le papier est de bonne qualité, les couleurs sont OK. Les marges etc … tout est bien et correspond a mes attentes.
Peut-être un truc a revoir, c’est la numérotation de bas de page, avec la mention superflue ページ (« page »), que le logiciel de dessin « Comic Studio » ajoute. Faudra voir si je peux la retirer.
Et aussi bien sur faire une couverture digne de ce nom. Donc encore un peu de travail …..
En tout cas, j’imagine un peu le plaisir et la satisfaction que doit ressentir un auteur lorsque son travail est publié.
Sur le web, hors papier, la BD est ici: http://www.toutirabien.me
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