Tagué: chef
Que choisir comme titre… déblocages ?
Ce matin nous avons fini de récolter les patates douces. En tout, des patates douces, nous en nous avons récolté plusieurs brouettes. En cette saison, où le jardin produit plus que ce que mangent les insectes, nous sommes auto suffisants en légumes à 90 pour cents. 90 pour cents car nous n’avons pas produit de pommes de terre.

Il y a quelques années j’avais planté de nombreux arbres dans notre petite montagne. oliviers; pommiers; marronniers, érables, noyers, cerisiers….L’année dernière les dégâts causés pas les sangliers m’avaient choqué et je l’avoue un peu découragé. Ces cochons de sangliers avaient entièrement saccagé une petite dizaine d’arbres, que pourtant protégeaient des grilles métalliques et des piquets.
Je suis allé récemment inspecter les arbres, je ne vais pas dans la montagne l’été à cause des trop nombreuses sangsues. Et pour mon plus grand plaisir j’ai pu vérifier que les rescapés se portent bien, et que cette année il n’y a pas eu de nouveau dégât.
Cela m’a vraiment fait plaisir. J’ai d’ailleurs pu faire une première récolte de yuzus, avec les yuzu plantés il y a 3 ans… Génial !
Celà me donne plus encore envie de continuer de m’occuper de notre tout petit bout de montagne; et d’y planter de nouveaux arbres (kaki, marronniers).



Un autre sujet où je me suis retrouvé bloqué…. Ca fait presque deux ans que j’avais arrêté de travailler à mon projet de bande dessinée sur notre vie ici au village.
Raison, un gros changement au travail où mon équipe avait été transférée à un bourreau roumain. Ca a résulté à neuf mois de galère et de très grosses incertitudes. (faut dire, même si nous caressons l’autosuffisance en légumes nous ne sommes pas encore autosuffisants en pépètes). Ca a résulté aussi à l’atomisation de l’équipe (une équipe formidable, une vraie bande de potes, que j’avais mis 4 ans à construire petit à petit), chacun essayant d’échapper à l’affreux bourreau roumain en trouvant d’autres jobs en interne …. Il m’a fallu neuf mois pour atterrir sur un autre job, mais en tout avec tous ces changements c’est une pause de deux ans que j’ai faite sur mon projet de BD. Ce projet de BD que j’aimerais vraiment finir de mon vivant.
Certains d’entre vous diront: comment Wakame Tamago peut il faire une BD alors qu’il ne sait pas vraiment dessiner ? Et bien regardez, l’équipe gouvernementale française …. qui gouverne sans savoir vraiment gouverner … Vous voyez, c’est tout à fait possible.
Et donc j’ai pu enfin m’y remettre au projet de BD … J’ai de nouveau la tranquillité d’esprit et puis aussi assez de confiance en moi pour pouvoir continuer.

On approche des fêtes. Envie d’un peu de vacances et de repos.
Avec ce corona ca aura eté une année vraiment spéciale et difficile pour tout le monde (sauf pour la Chine capitalocommuniste qui a engrangé les victoires).
Je vous remercie du fond du cœur de continuer à me lire et à vous intéresser à nos petites divagations … J’espère que vous pourrez passer de bonnes fêtes, en bonne santé, et en bonne compagnie. Bisous.
Un chat bien botté
Le Chat Botté est un restaurant français à Himeji.
Dimitri et son épouse Reiko ont ouvert le chat botté cette année. Il faut saluer cette initiative. Voyez vous, il faut avoir des vraies cojones pour ouvrir son restaurant comme ça à l’étranger.
Le Chat Botté: https://www.facebook.com/lechatbottehimeji/?pnref=about.overview
Avec Dimitri, si je compte les enfants, ça doit faire …. quatre résidents français à Himeji ? Quatre sur Cinq Cent mille. C’est pas mal … Ça fait du 0.008%. Ça c’est de la minorité! C’est même pas de la minorité … c’est de l’unicité !
Nous avons enfin eu l’occasion d’aller déjeuner au Chat Botté, et nous ne le regrettons pas.
La cuisine est vraiment très bonne. La cuisine est traditionnelle, avec une touche locale, car Dimitri se fournit avec des produits de la région (légumes et viandes). C’est vraiment chouette de pouvoir ainsi avoir une cuisine authentique et moderne dans une ville comme Himeji. Il utilise certains ingrédients très japonais, comme du sudachi.
Des recettes sont très françaises dirais-je. Comme le coq au vin. Ça n’est pas un plat que l’on peut manger tous les jours au Japon… (la photo dessous c’est du canard …)
L’ambiance est décontractée. Le style de Dimitri est unique. Chef, il porte une casquette de baseball de l’équipe de Nagoya. Je crois que ça permet de désacraliser le statut de CHEF et de décongeler l’atmosphère. Les tables en comptoir donnent un air de bistrot également. Et le mac book pro fait jeune et moderne.
Ce qui nous a beaucoup touché, c’est l’attention aux détails, le service. On voit l’amour du beau travail. On voit aussi que Dimitri et son épouse veulent que leurs clients passent un très bon moment, qu’ils soient contents, et ils veulent qu’ils reviennent ! C’est toujours très touchant ça, vous savez.
Donc voila. Si vous venez visiter Himeji, le Chat Botté est l’endroit de choix pour faire une pause, passer un très bon moment et goûter de bonnes choses. Se ressourcer.
Le chat nous gagne. On est de plus en plus chat.
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