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Réussir son gloubi-boulga
Que faire un dimanche après midi, après avoir fini de poser une nouvelle clôture et de passer le motoculteur pour les oignons.
On a envie alors de passer quelques heures tranquillement dehors dans le jardin, et pourquoi pas faire un bon gloubi-boulga.
(ce sera ma dutch oven therapy)
J’ai bien relu quand même la recette du dinosaure Casimir; … Casimir faisait son gloubi boulga en mélangeant bananes; chocolat, saucisses et moutarde… Je remplace simplement les bananes et le choco par des patates douces des champipi et des patates taro. Un peu de sauce de soja et un peu de sucre, c’est la version japonaise du gloubi boulga.
En tout cas je passe un bon moment.
Ce satané réchauffement climatique nous offre de magnifiques journées même fin octobre. Les nuits sont fraiches mais en cette fin d’après midi on se croirait comme au printemps!
Mon épouse est la première à gouter au gloubi boulga et à ma grande surprise, elle en reprend. Elle dit quel goût incroyable, on ne sait pas si c’est bon mais ça se mange.
Objectif atteint. Voila un gloubi boulga bien réussi!!
Il faut partager les bonnes choses avec les amis et j’en apporte à ma voisine madame T et à Saki chan …



Retourner sur Terre à Tours, à Yoïsho !!!
Coucou les zamis. J’ai une grosse nouvelle!
Ma bande dessinée Retour Sur Terre est désormais à Tours ! yes !!!
A Yoïsho! pour être exact.
Yoïsho! c’est un restaurant Japonais situé à Tours, au 11 avenue de Grammond.
Yoïsho! se focalise sur la soul food Japonaise.
On y trouve en effet les incontournables: des onigiris, des inari sushi et des tai yakis. Il y a aussi des sorbets faits maison…. sorbet au sucre de canne de Okinawa, au matcha, au yuzu … au sésame !! …. Et même de la kakigori !!!
pas besoin de climatisation l’été si vous pouvez vous offrir une bonne kakigori …. mmmm!!!!








Philippe a monté Yoïsho! .
J’ai fait la connaissance de Philippe il y a dix sept ans. Nous étions tous les deux alors à Tokyo. Nous cherchions chacun de notre côté des partenaires pour des projets de business. Je rencontre Philippe et quelle surprise:
Il est de la Rochelle en Charente .. comme mes parents … ma maman était née à La Rochelle … mon père y a passé sa jeunesse.
Enfant, Philippe passait ses vacances à l’ile d’Oléron – mes grands parents étaient d’Oléron et donc j’y passais aussi tous mes étés …
Ensuite on a découvert que nos anniversaires étaient éloignés d’un jour et d’un mois … étonnant …
Mais la cerise sur le gâteau c’est que … Philippe et moi avons vécu dans le même bled en région parisienne … la même ville (10 000 habitants à l’époque) et dans la même rue !!!
Vraiment incroyable tout cela!
Depuis nos chemins se sont séparés. Philippe est rentré en France et a démarré Yoïsho! à Tours. Je suis venu m’installer au village … Philippe tu me manques !!
Donc si vous êtes dans la région de Tours ou de passage:
- allez faire la bise à Philippe ou à Sachiko (choisir l’un des deux)
- dégustez leurs spécialités: onigiris, tai yakis, sorbets; thé japonais …
- et procurez vous une copie de la bande dessinée Retour Sur Terre !!!
Instagram: yoisho.france
Yoïsho! La Soul Food du JAPON au 11 Avenue de Grammont, 37000 Tours
mardi – samedi 11:00 – 17:00
Web: www.yoisho.fr

Essayer un takikomigohan avec un dutch oven
Une autre vidéo youtube, encore, mais c’est les vacances et on en profite.
Cette fois je fais un takikomigohan. (炊き込みご飯) »cuire du riz mélangé à d’autres choses ».
En l’occurrence du poisson, des crevettes, de la seiche et des champignons.
Mon ami Sakichan et sa chienne Chacha étaient avec nous.
Article connexe en Japonais ici.
Simple et bon
C’est simple et c’est bon.
Aller dans le potager, y prendre in daikon rouge. (un radis blanc mais rouge).


Dans le jardin prendre quelques yuzus.



Rien ne se perd, les feuilles du daikon vont dans le potage.
Découper le daikon en des morceaux fins.
Ajouter du sel,
Ajouter du zeste des yuzus.
Mélanger

Laisser reposer une journée.

Coup de jeune pour la cuisine
La vieille maison que je retape… nous avons fait le plancher il y a quelques mois. Une belle réussite.
Ensuite il fallait s’attaquer à la cuisine. Commencé par tout décaper. Ensuite j’ai remplacé les portes des placards. Celà faisait vieillot.
J’opte pour le plus simple, des planches de contreplaqué; peintes en blanc.
Pour les poignées des placards j’utilise des bois de chevreuil.



Ensuite je commence à faire un bar / comptoir de cuisine. C’est multi fonction: cacher une porte qui a été ajoutée autrefois et qui n’est vraiment pas terrible, plus de rangement, et ça fait un endroit où manger.
Je crois que dans la grande pièce (où nous avons refait le plancher) je ne mettrai pas de table haute. L’endroit a été conçu pour vivre assis sur le plancher (anciennement les tatamis) et changer le point de vue avec des chaises, des tables … finalement n’ira pas très bien avec le lieu.


Le signe en rouge signifie: attention aux incendies.










Des bois de chevreuil pour la cuisine
Le plancher ayant été refait, le projet actuellement en cours pour la remise en état de la petite maison; c’est le rafraichissement de la cuisine.
J’ai commencé par tout nettoyer et il y a avait du boulot.
Les portes des placards de la cuisine faisaient beaucoup trop vieillot et je les ai retirées. Je les remplace par des planches de contreplaqué peintes en blanc.
J’opte pour la simplicité et l’économie de moyens.
Il faut un peu de fantaisie pour ne pas sombrer dans l’ennui, et j’essaie de voir si je peux faire les poignées des portes des placards avec des bois de chevreuil.

J’ai un bon stock de bois de chevreuil. Chaque fois que j’en trouve un je le ramène à la maison. trouver un bois de chevreuil ne me laisse jamais indifférent, le moment est toujours particulier, j’interprète ces moments comme un message indécryptable envoyé par la forêt et les animaux.

Je parle de cette idée d’utiliser des bois de chevreuil à mon pote S. qui va en chercher un planqué au fond de son atelier, mais son chien chacha est tout de suite très intéressée par l’objet et s’en empare.
Je fais plusieurs essais. Le truc c’est de pouvoir fixer dans le bois cette pièce métallique, pour les boulons. Au début j’essaie avec de la colle puis j’essaye de trouver de l’époxy c’est bien compliqué tout ça, pour finalement trouver que je peux visser la pièce métallique directement dans le bois… pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.


Les premiers essais sont assez satisfaisants je dirais. Le bois de chevreuil c’est une belle matière, et, en plus, un cadeau de la forêt.

Feuilleter tranquillement un magazine
Voici ce que m’écrit mon ami et mentor F. qui est de retour en France pour quelques jours, pour ses affaires immobilières.
C’est le gros bordel en politique mais dans la rue les gens parlent de viande et de boire un café. Le matin les enfants courent à l’école.
Mais le peuple se passionne pour la question politique. Graffitis sur les murs adoptent un langage d’un autre temps: Peuple, lutte, justice. On invente des chansons de marche.
Et puis au soir revenu, échaudés, ils rentrent chez eux border les enfants et se coucher.
Oh là là, France!
Nous on est toujours au village et à midi nous sommes allés déjeuner dans un restaurant, paisiblement. En attendant les beignets de crevettes je feuillette un magazine, et découvre quelques pépites.
En fait le tout formule un résumé des choses que j’aime au Japon. Le raffinement, la cuisine et l’alcool, et puis ce côté délirant où beaucoup est permis et où on frôle parfois le mauvais goût.


Dans un pays où il y a peu d’enfants et où l’on vieillit bien.






On peut penser au système de retraite Japonais mais en vérité, ne pas s’arrêter est une clef de la longévité.




(ce qui est tout à fait rarissime, vu que les poissonniers au Japon portent toujours des bottes blanches)
Dans la maison de Madame M
Voici quelques photos de la maison de la voisine que nous avons achetée cette semaine.
Mais vous savez, on est par ce que l’on fait.
On n’est pas par ce que l’on a.
Au fruit on connaît l’arbre. Matthieu 12-33
Voila un truc qui nous imprègne depuis notre installation à la campagne. En ville, je pensais plutôt être par ce que j’avais.
Avoir une maison en plus n’est pas donc vraiment significatif. C’est ce que nous allons en faire qui est important (à la rigueur).
Ceci dit; cette maison étant ancienne porte un message, et nous informe sur la vie dans le village d’il y a cinquante ou soixante ans. Voilà une chose qui nous intéresse.
La maison, et devant, le hangar à deux niveaux.
On pourrait s’asseoir sur le muret de pierres, siroter un ouiski en se trempant les pieds dans la rivière.
Pour le plan. C’est quasi identique à celui de notre maison. C’est plus petit, la cuisine est rikiki; et il n’y a plus d’engawa mais la structure logique est en tous points identique.

plan d une ferme japonaise traditionnelle
L’entrée, ou doma. Le plancher de la maison est surélevé. Par sur la photo, mais le doma est à hauteur du sol et ici recouvert de carrelage. Originellement ça devait être de la terre battue.
Dans l’entrée; des autocollants rappelant de contacter la police en cas de visite d’arnaqueurs. Il y a beaucoup de petits filous qui essaient de profiter de la crédulité de personnes seules et âgées. Moi quand j’en vois de ces filous, je leur montre ma tronçonneuse.
De l’entrée; sur la gauche. Au fond, le tokonoma avec la calligraphie. A la droite de celui-ci il y avait le butsudan ou autel aux ancêtres.
Notez la porte sur la gauche, elle ne donne sur rien mais indique l’existence autrefois du engawa.
On voit les quatre pièces de tatami adjacentes les unes aux autres; formant le caractère de la rizière, 田
Faisons marche arrière et allons voir la cuisine. Qui est face au doma. Difficile de faire plus simple pour la cuisine mais dans la version originale de la maison, la cuisine était sans doute en terre battue, avec un petit foyer que l’on nomme okudo san.
La cuisine donne sur deux pièces de tatami.
A côté de la cuisine ce signe rappelle de faire attention au feu. J’ai vu ce même signe dans une autre maison dans le village, lors de travaux. Il a donc dû être distribué à tout le monde, à une époque.
Les colonnes sont en marronnier. Celle-ci est plus conséquente que les autres. Située au centre de la maison on la nomme la kokubashira ou colonne noire.
La classe. Les murs sont en torchis et recouverts d’enduit. (shikkui).
Faut être un bon charpentier, pour utiliser des poutres courbées comme celle-ci. D’un point de vue esthétique je trouve que celà apporte une dynamique inattendue; dans une pièce où tout est droit.
Les cloisons coulissantes sont décorées, mais ça c’est plutôt standard.
Vue du tokonoma. Nous avons demandé à laisser quelques affaires, comme machine à coudre, instrument de musique, de thé, et calligraphie.
Si on se retourne on voit une autre pièce, et l’entrée du début.
Il faudra refaire l’électricité.
Sardines au gingembre
Une fois n’est pas coutume voici une recette de cuisine … Une recette simple, les sardines au gingembre :
- Dans une casserole couvrir les sardines d’eau
- du gingembre finement coupé
- ajouter des uméboshi
- du sucre
- sauce de soja
- du mirin (vinaigre de riz)
- un peu de saké.
Pour les quantités il faut comme me l’explique ma femme faire 適当 c’est à dire en mettre comme il faut.
Mon resto préféré à Tokyo
Mon restaurant préféré à Tokyo: Y’s café. 03-3394-1557
Cinq ans que nous avons quitté Tokyo et si il y a une chose qui me manque c’est Y’ café (avec les amis aussi bien sur)
Dans le quartier de Nishiogiokubo. 西荻窪 Suginami ku. Gare Nishiogikubo sur la ligne JR Chuo. A quinze minutes de Shinjuku. Il faut sortir de la gare; s’engouffrer dans une petite rue direction nord et 8 minutes plus tard prendre la droite. Une grosse harley davidson bleue est toujours garée devant le resto donc difficile de le manquer.
L’ambiance est style îles des mers du Sud / Okinawa. Des poissons, des tortues sur les murs. L’ambiance est très relax.
La cuisine servie à Y’s Cafe est variée. Le curry japonais ou kare- raisu カレーライス y est excellent et c’est le meilleur que j’y mange au Japon (essayer le porc, ポークカレー).
Et noter le dry kare ドライカレー, un pur bonheur d’arômes et d’épices. Franchement j’en mangerais volontiers tous les jours.
Le menu est énorme, la seiche à la tomate イカ飯, les salades et les pickles sont tous des numbers one.
… Tout n’est pas seulement dans la bouffe. Il y le contact aussi. Les propriétaires sont si sympathiques. A force de manger chez eux, nous sommes devenus des amis.
Le patron peut intimider, avec un air de loubard surfeur, mais détrompez vous il est très timide. Et c’est toujours chouette quand son grand rire résonne de derrière les fourneaux.
Et son épouse, toujours un mot gentil et tant d’attention aux détails. Une belle équipe.
Ce sont de vrais pros et régulièrement ils inventent de nouveaux plats.
J’ai fait quelques dessins humoristiques représentant leur restaurant et très aimablement ils les ont accrochés aux murs.
Comme j’étais à Tokyo ce dimanche. j’en ai profité pour y faire encore un tour….
Si vous êtes à Tokyo, n’hésitez pas …
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