Tagué: sanglier
Préparation des pousses de bambou, en BD
C’est la saison des pousses de bambou.
Un vrai régal. J’en avais parlé dans un article, avec photos il y a plusieurs années.
On va en chercher en montagne mais en général les sangliers sont passés avant nous. La nature les avantage car ils peuvent les sentir alors que les pousses de bambous sont encore dans la terre…
On n’est pas pas les seuls à apprécier ce cadeau de la montagne!
Cette fois ci j’en parle en BD…
Vous pouvez consulter la version originale, en Japonais, ici.






Voyez comment le sanglier fait cuire le riz, comme autrefois, dans un kamado !!

Ah voila mon ami Saki chan …

Que pensent les animaux de la guerre ?
Je commence un nouveau projet BD. Le cadre est le même que dans Retour Sur Terre: notre village et la campagne au Japon. Les personnages sont les mêmes: bibi, Saki chan et les animaux de la vallée.
Le format par contre change; plutôt qu’un gros pavé qui prend 5 ans de travail, je vais dessiner des histoires très courtes qui tiennent en une page ou moins, style ‘4コマ’… et les publier au fil de l’eau sur mes blog (français et japonais) et instagrom…
Voici … Ici les animaux regardent les news et réagissent …
C’est la version en Japonais … je vais traduire en Français … un peu plus tard …








Que du plaisir
Vous avez pu noter, depuis quelque temps je fais des articles sur les plats que je cuisine dans un dutch oven; dans le jardin.
J’appelle ça ma dutch oven therapy.
Faire un feu dehors dans le jardin, mettre les ingrédients dans le dutch oven et regarder tout cuire lentement me fait du bien !! Ca me calme. Faire du feu et rester auprès du feu … c’est inscrit très profond dans les gènes et s’adonner à cette activité permet de bien se calmer et d’entrer dans un cercle de cohérence avec soi même.
Aussi depuis l’éte dernier je jeûne le samedi. Et faire la tambouille dehors le dimanche matin préparer le feu etc c’est comme démultiplier la signification de ce repas qui marquera la fin du jeûne du samedi. Ca forme tout un rituel ….
La semaine dernière j’ai fait un civet de sanglier. Encore cette fois j’ai filmé et mis sur youtube.
La première vidéo youtube je découpe les morceaux de viande. Denis vous confirmez n est ce pas, la beauté de la viande de gibier ! Une viande ferme. On y lit toute la puissance et la vitalité de l’animal sauvage. Ca n’a rien à voir avec les pauvres animaux d’élevage, dans leurs univers concentrationaires …. Quelle horreur…
Bref découper cette belle viande de sanglier procure du plaisir et permet d’admirer la beauté de l’animal.
Ensuite dans la deuxième vidéo c’est plus standard; dutch oven, feu avec du charbon de bois. Cuisson lente et avec quelques verres de vin rouge.
Ce qui etait super sympa la semaine dernière c est que un jeune voisin est passé voir les opérations. Et ensuite par hasard Saki chan est venu nous rejoindre. Le jeune voisin et Saki chan sont tous les deux charpentiers et donc tous les trois autour du irori c’est une belle conversation à laquelle j’ai pu participer.
Quand j’écoute de si beaux dialogues entre les villageois, les histoires qu’ils racontent dans leur patois si musical je regrette toujours de ne pas enregistrer ….
Un Nouveau Titre pour la Bande Dessinée: RETOUR SUR TERRE
Enormes progrès sur ma nouvelle bande dessinée ! J‘ai mis un coup de boost depuis le dernier article en mai
Le tout va faire 68 pages. Format A4. Tout en couleurs.
Dans cette bande dessinée je raconte notre installation dans le village; comment nous avons commencé notre nouvelle vie à la campagne.
Je parle aussi beaucoup de S., mon ami dont je parle tout le temps dans ce blog, Saki chan de son vrai nom, dans la bande dessinée.
La bande dessinée a plusieurs personnages principaux; mon avatar, Minou notre chat, et Saki chan …
Il y a aussi les animaux de la vallée, les chevreuils, les sangliers etc
Arrivant très près du point final de la BD; car j’en suis à 95 pour cents, a germé l’idée d’un nouveau titre.
Au début je pensais à nommer la BD HISTOIRES NATURELLES. Mais j’ai toujours eu une hésitation quand même. Mon épouse aussi n’était pas très chaude non plus avec HISTOIRES NATURELLES. Il y a un côté un peu … banal n’est ce pas.
Et donc le nouveau titre:
RETOUR SUR TERRE
Eh oui! Ce nouveau titre s’impose! RETOUR SUR TERRE ! Car c’est tout le sujet de l’histoire; nous décidons de quitter la ville; Tokyo, pour nous installer à la campagne et tout d’un coup nous redécouvrons la nature, nous avons de nouveau les pieds sur terre ! Nous nous re connectons à la réalité.

Prochaine étape: Je vais faire cette semaine un deuxième essai d’impression.
Le premier essai avec ce petit imprimeur déniché au nord de Kyoto était très satisfaisant. Je fais ce deuxième essai pour tester l’alignement de la couverture et aussi vérifier les 30 dernières pages que j’ai finalisées depuis.
Upgrade du barbecue ‘irori’
La semaine dernière je vous présentais la fabrication d’une table de barbecue dans le style de l’irori… (irori = foyer traditionnel japonais)
Ce truc m’a tellement plu que j’ai fait un petit upgrade en y ajoutant deux petites planches qui se rabattent et qui; relevées, peuvent œuvrer comme comptoir.


Les deux petites planches sont attachées à la table avec des gonds. Pour les relever et les supporter à l’horizontale; je glisse dessous un gros boulon, que je retire après.


Pour ensuite embraser du charbon de bois …. il y a encore une petite réserve de charbon de bois dans la maison de madame M … ça doit dater de trente ans au moins.

Pommes de terre du jardin et sanglier …

Après manger viande et pommes de terre on place la bouilloire sur les braises, pour nous faire un excellent thé; avec le thé que nous avons récolté en mai.
En toute vérité le thé me plait plus que la grosse bidoche….
Que choisir comme titre… déblocages ?
Ce matin nous avons fini de récolter les patates douces. En tout, des patates douces, nous en nous avons récolté plusieurs brouettes. En cette saison, où le jardin produit plus que ce que mangent les insectes, nous sommes auto suffisants en légumes à 90 pour cents. 90 pour cents car nous n’avons pas produit de pommes de terre.

Il y a quelques années j’avais planté de nombreux arbres dans notre petite montagne. oliviers; pommiers; marronniers, érables, noyers, cerisiers….L’année dernière les dégâts causés pas les sangliers m’avaient choqué et je l’avoue un peu découragé. Ces cochons de sangliers avaient entièrement saccagé une petite dizaine d’arbres, que pourtant protégeaient des grilles métalliques et des piquets.
Je suis allé récemment inspecter les arbres, je ne vais pas dans la montagne l’été à cause des trop nombreuses sangsues. Et pour mon plus grand plaisir j’ai pu vérifier que les rescapés se portent bien, et que cette année il n’y a pas eu de nouveau dégât.
Cela m’a vraiment fait plaisir. J’ai d’ailleurs pu faire une première récolte de yuzus, avec les yuzu plantés il y a 3 ans… Génial !
Celà me donne plus encore envie de continuer de m’occuper de notre tout petit bout de montagne; et d’y planter de nouveaux arbres (kaki, marronniers).



Un autre sujet où je me suis retrouvé bloqué…. Ca fait presque deux ans que j’avais arrêté de travailler à mon projet de bande dessinée sur notre vie ici au village.
Raison, un gros changement au travail où mon équipe avait été transférée à un bourreau roumain. Ca a résulté à neuf mois de galère et de très grosses incertitudes. (faut dire, même si nous caressons l’autosuffisance en légumes nous ne sommes pas encore autosuffisants en pépètes). Ca a résulté aussi à l’atomisation de l’équipe (une équipe formidable, une vraie bande de potes, que j’avais mis 4 ans à construire petit à petit), chacun essayant d’échapper à l’affreux bourreau roumain en trouvant d’autres jobs en interne …. Il m’a fallu neuf mois pour atterrir sur un autre job, mais en tout avec tous ces changements c’est une pause de deux ans que j’ai faite sur mon projet de BD. Ce projet de BD que j’aimerais vraiment finir de mon vivant.
Certains d’entre vous diront: comment Wakame Tamago peut il faire une BD alors qu’il ne sait pas vraiment dessiner ? Et bien regardez, l’équipe gouvernementale française …. qui gouverne sans savoir vraiment gouverner … Vous voyez, c’est tout à fait possible.
Et donc j’ai pu enfin m’y remettre au projet de BD … J’ai de nouveau la tranquillité d’esprit et puis aussi assez de confiance en moi pour pouvoir continuer.

On approche des fêtes. Envie d’un peu de vacances et de repos.
Avec ce corona ca aura eté une année vraiment spéciale et difficile pour tout le monde (sauf pour la Chine capitalocommuniste qui a engrangé les victoires).
Je vous remercie du fond du cœur de continuer à me lire et à vous intéresser à nos petites divagations … J’espère que vous pourrez passer de bonnes fêtes, en bonne santé, et en bonne compagnie. Bisous.
Pour planter des mûriers
Il y a quelques pépites de belles nouvelles quand même, avec cette crise du virus on voit de beaux comportements, les gens qui jouent de la musique ou chantent de leur balcon; le club de foot romain qui apporte de la bouffe à ses fans âgés. Lefigaro parlait aussi quelque part de l’entraide qui se développait entre voisins. J’ai un collègue aux US qui a eu le virus et il est resté en quarantaine chez lui, il me décrit comment ses voisins déposaient de la bouffe au pied de sa porte.
Fondamentalement l’homme a envie d’être sympa mais le mode de vie, la mise en condition, parfois l’en dévient. (c’est le connarovirus).
J’écris tout celà de façon trop légère car avant tout il y a les médecins les infirmiers et tous les personnels qui se dévouent à soigner les malades tout en s’exposant et prenant des risques.
On voit le manque d’anticipation des politiques en Europe, c’est comme si tout le monde y était pris au dépourvu, ha y a pas assez de masques ha y faut faire des milliers de respirateurs alors que tout celà avait déjà commencé en Chine il y a plus de trois mois. Et l’Union Européenne. Je me dis que, pour l’Europe, le virus sera un coup plus dur encore que le Brexit .
Pendant ce temps, Poutine fait un coup de comm’ parfait en déployant des médecins militaires en Italie, et leur matériel, le tout air lifté avec neuf magnifiques IL 76. Démonstration de force.
News du village.
Il y a une vieille maison au toit de chaume qui est en cours de démolition, je me demande si c’est pas pour y construire une nouvelle maison. Il y aurait de nouveaux habitants qui viendraient s’installer ?
Pendant Fukushima en 2011n lorsque les réacteurs nucléaires explosaient nous étions à Tokyo, en plein milieu de la ville et un truc qui me foutait vraiment la pétoche c’était de ne pas être en mesure d’évacuer avec ma petite famille… nous n’avions pas de voiture, les trains sont tout le temps bondés de toute façon et faudrait imaginer tous ces milions de gens qui devraient évacuer en même temps. Ce serait impossible. Et puis, évacuer, vers où?
C’est l’un des trucs que je redoutais le plus. De nous retrouver bloqués.
Nous avons changé de vie depuis, en nous installant à la campagne maintenant ça fait 8 ans, et en effet nous sommes moins vulnérables, moins exposés aux aléas. Nous pouvons nous réchauffer avec notre bois, la rivière à côté apporte quantité d’eau et dans le jardin la nuit on entend les légumes pousser. Par contre en cas de typhon une partie de la montagne pourrait s’écrouler pour nous ensevelir en quelques secondes, faut pas l’oublier.
Nous avions coupé quelques cryptomères dans la montagne. Depuis je les ai un peu arrangés. Pour faire des enclos, pour protéger les nouvelles plantations de ces gros coquins de sangliers. L’année dernière les sangliers ont détruit plusieurs des arbres que j’avais plantés, et pour éviter ça je fais des barricades avec de beaux troncs d’arbres, posés les uns sur les autres, cela devrait constituer une défense efficace pour les mûriers que je souhaite y planter. J’utilise des kasugai 鎹 pièces métalliques en forme de U, comment dit on en français, pour fixer les troncs les uns aux autres.
Je fais deux enclos de un mètre quarante de côté. Je plante un mûrier dans chaque. Les troncs de cryptomère ensemble doivent faire une demie tonne, ça devrait marcher contre les sangliers, et puis bien sûr les filets, contre les chevreuils.
Pourquoi planter des mûriers ? Autrefois il y en avait partout dans la vallée, leur feuilles nourrissaient les vers à soie dont tout le monde faisait l’élevage.
Pourquoi en planter en montagne ? Ca a l’air très compliqué et il n’y a peut être pas assez de lumière. C’est vrai, c’est très compliqué mais bon ! je veux essayer.

Et puis un autre enclos de quatre mètres sur quatre, pour y mettre deux mûriers et aussi des Yamato imo, un genre d’igname. C’est une expérience, apparement ça pousse très bien en montagne, donc on verra.
Pour ce grand enclos les troncs d’arbre de quatre mètres sont trop lourds à porter, donc je les fends en deux avec une masse et un coin.

Quel boulot ! Et pour quoi ? Pour le fun ! Je vous dis c’est exténuant de faire tout ça mais travailler comme ça en forêt c’est un vrai bonheur, il y fait bon, marcher sur la terre, entendre quelques oiseaux, transbahuter des trucs ….


Encore des récoltes
Le jour suivant; j’ai décidé d’aller faire une grande promenade. Une balade jusqu’au fond de la vallée. Trois heures de marche à peu près; à bon pas.
En chemin, je passe devant chez un voisin.
Prends donc mon chien avec toi, et j’irai le reprendre en camion à mi chemin.
Quelle bonne idée me dis-je.

La chienne Tchatacha est visiblement très contente d’aller faire un tour ! Elle ne se fait pas prier.
On traverse un hameau, arrive à une route qui serpente et monte dans la montagne. Une petite demie heure. Le maître de Tchatcha passe en camion la reprendre comme prévu et je continue mon chemin, seul.
La route grimpe sec. Partout la végétation. J’arrive à un barrage. La route continue, il n’y a pas âme qui vive sur 30 minutes. La vue à certains endroits est bien dégagée sur le lac du barrage et les montagnes.

C’est superbe. Puis la route arrive à l’aurée du dernier hameau de la vallée, après c’est un cul de sac. Je croise deux copains en camion.
jitensha médéta ? t’as cassé ton vélo ?
自転車めでた?
めでた; médéta signifie casser(é), un terme du patois local, en japonais standard on dirait kowareta.
Les deux gars sont en grande forme, à l’arrière de leur camion on distingue les restes d’une carcasse de sanglier qu’ils viennent de dépecer: ils s’en vont larguer les os quelque part. C’est pas tous les jours qu’on peut prendre un sanglier. Ils ont dû le prendre dans un piège, en fait une grosse cage en métal et dont la porte se referme sur l’animal qui s’y sera aventuré par excès de gourmandise.
Au fond de la vallée il y a une sorte de camping j’y fais un petit tour pour constater qu’il y a beaucoup de ‘touristes’, et combien l’air de la montagne et la nature leur font du bien. Cure de desintoxication.
C’est le moment de faire demi tour. Quelques photos.


La route redescend et retrouve un hameau.
C’est là que la magie du marcheur se produit….
Quand on est à pied; on est accessible, on est près des gens.
La voiture a créé une distance … pour s’arrêter; descendre de sa bagnole et aller discuter avec quelqu’un il faut être super motivé… Il est beaucoup simple de continuer sa route sans s’arrêter, au pire on fait un petit signe de la main.
Mais là je suis à pinces et un groupe d’habitants au bord d’une rizière me fait signe. Ils sont en train de récolter le riz. Je me rapproche, on se dit bonjour, on me tend une canette de bière.
Il y a la mister S, et la famille M. Ils récoltent leur riz sur trois rizières.


Mister Y un peu comme moi, est venu simplement, pour voir ce qu’il se passe. Donc il y a quatre personnes qui s’activent avec les machines et dans les rizières, et six autres qui sont assises tranquillement sur le bord du chemin et regardent ce qui se passe.


Il y a là un petit air de fête. On regarde les travaux et observe les différentes manoeuvres. C’est passionant de regarder les gens travailler.

La récolte se fait dans trois rizières. La moissoneuse pleine, il déchargent les grains de riz dans un camion keitora.

Récolter le riz, voila un moment de bonheur et de joie. Tout le monde la est heureux, c’est clair.
Toutes les choses prennent leur sens.
Quelle chance de pouvoir gouter ce moment en bonne compagnie.

En bonne compagnie
C’était un week end récent, on a passé beaucoup de temps avec les gens du village et c’était formidable.
Samedi le matin rendez vous au fond de la vallée dans un petit hameau, où ne vivent plus qu’une dizaine de personnes …

Il s’agit de la préparation d’une future fête aux flambeaux. Ça a lieu chaque année, en juillet. et ce samedi on se retrouve pour préparer les flambeaux.
D’ailleurs à écrire cet article je me rends compte que le mois dernier on s’était retrouvés pour aller en montagne chercher des troncs de pin.
On commence par affûter les haches courtes; ‘yoki’.

D’autres s’affairent autour d’un fendeur de bûches.

Il faut emplir les flambeaux de faisceaux de bois (du pin car celà brûle très bien).

D’autres fendent du bois.

Les habitants de ce hameau sont âgés. Le plus jeune a 70 ans. Mais ils ont tous une bonne pêche.
Entre ces montagnes de sagesse je barbote comme un petit poisson rouge.
Ils sont bien contents qu’avec quelques autres du village en bas nous venions donner un coup de main.
La préparation des flambeaux est super rapide, et bouclée en une petite heure. Commence ensuite un gros barbecul, avec de la viande de sanglier et de chevreuil, chassés récemment, et les légumes des potagers.
Le hameau est formé par un petit groupe de maisons; la plupart sont vides, malheureusement. Mais c’est vraiment un endroit magnifique, sur 360 degrés des montagnes couvertes de forêt nous surplombent.


On passe un excellent moment.
On s’installe dans un petit hangar; là où ils gardent du bois et dépècent les chevreuils.



Les blagues et les bons propos fusent de toute part. Les gens ont de la répartie. Quelle bonne humeur. Depuis pas mal de bière a coulé sous les ponts et je ne me souviens plus beaucoup des sujets de conversation….

Comment on prépare le chevreuil est évoqué…. On parle aussi de la dépopulation… Et des initiatives en cours pour mieux faire connaitre le village et, éventuellement, attirer de nouveaux habitants. J’ai pas mal oublié.
Un voisin qui ne boit pas nous ramène gentiment chez nous plus tard.
Grenouille dans les kakis et … sangliers !
Rencontres visuelles
On a été déjeuner à Hacienda; resto de la ville voisine. Délicieux curry Thaï; salade fraiche du jardin. Café succulent. Un cannelé pour le dessert.
Un grand potager est adjacent au resto. . Les arbres à kakis y sont chargés de fruits. C’est la saison.
Nous achetons aussi quelques kakis et voila cette toute petite grenouille si mignonne; perdue dans les fruits.
Plus tard on va faire des courses et sur le parking il y a un keitora, ces petits camions blancs que l’on trouve partout à la campagne ici au Japon, joliment décoré de sangliers.
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