Tagué: promenade dans la campagne japonaise
Me suis pas abstenu!
Aujourd’hui dimanche 24 avril jour du second tour de l’élection présidentielle francuski je ne me suis pas abstenu de faire une grande promenade et d’aller visiter un sanctuaire shintô d’exception.
J’était allé voter pour le premier tour, jusqu’à Kyoto, et c’était en réalité une excuse pour aller voir mon ami F. Quelle promenade nous avons ensuite faite à Kyoto et il m’y a fait découvrir de véritables merveilles! Entres autres un tout petit temple où quatre cerisiers en fleurs emplissaient le ciel ! Une vision du paradis franchement.
(en fait j’aurais pu aller voter cette fois aussi mais je me suis dit plutôt qu’il est plus sage, plus efficace de me focaliser sur ce que je peux contrôler moi-même).
Et aujourd’hui nous allons voir un sanctuaire shintô d’exception …. absolument magnifique. regardez ….






Après ce premier sanctuaire un chemin dans la montagne descend sur cinq cent mètres.

Puis une petite rivière. Un autre sanctuaire s’y trouve, à flanc de montagne. L’endroit est superbe. On s’assied sur des rochers et on fait une pause, on ferme les yeux. On en oublie les moustiques.


[Ah oui pendant cette visite il y a deux interventions divines:
alors que nous descendons vers la rivière il y a cinq petits oiseaux au plumage orange et rouge qui se mettent à tourbillonner au dessus de nos têtes deux longues minutes
et au retour nous descendons un escalier de pierre assez abrupt, une énorme femme qui fait bien 200 kg il y en a très peu au Japon pas comme aux US, belle comme un Dieu, essaie de grimper cet escalier qui mène au sanctuaire au prix d’un effort considérable et très visible…. Son effort est remarquable, se hisser sur chacune des marches et atteindre le sanctuaire, c’est son salut… Quand je la vois je me dis, ah elle est ma propre image, moi qui lutte ou m’embourbe dans mon propre moi et mon problème de surpoids… elle est ma propre image projetée… je la salue et l’encourage « le plus dur a été fait » « tu as fait les trois quarts de la distance » …..
tout cela a un sens c’est certain]
Après quelques heures de magie et de rêve -on était presque dans les gros bras velus de Totoro-, nous reprenons la voiture …. sommes allés goûter à des nouilles de sarrasin.


Dans un ptit resto au bout d’un ptite vallée; dans une ptite maison … un peu cracra ou disons un peu border line… bon ils pourraient faire le ménage quand même!! Mais l’ambiance familiale, la grande mère qui fait les nouilles de sarrasin avec sa fille et sa ptite fille et puis surtout, l’assiette des sansai, des feuilles, des bourgeons, des pousses, récoltées dans la montagne juste derrière et arrangées en une très légère tempura, voilà: un vrai régal.

C’est une façon de s’imprégner de la puissance de la végétation qui se réveille ! Des pousses de tara … des feuilles (que je ne reconnais pas) des champipi et des pousses de fougère…
Dans cette escapade c’est notre ami GPS qui nous a guidé et j’ai pas trop regardé la carte en détail mais partout dans le village, il y a des références aux petits démons.
Même sur les couvercles des vannes d’eau, avec un ptit démon ”酒呑童子” apparement il sévissait dans la région … il y a mille ans!

Découverte d’un magnifique village !
On a fait la découverte d’un magnifique village cet été. Il me tardait de partager avec vous quelques photos de ce lieu magique. Mais tout le travail pour finir ma bande dessinée Retour Sur Terre et ensuite sa traduction en Japonais m’a gardé super busy !!!
Fait très rare, ce village a très peu changé depuis l’époque Meiji. Les bombes américaines ne l’ont pas détruit. L’essor industriel et économique ne l’a pas transformé.
A propos des bombardements américains. Sachant que la plupart des constructions au Japon étaient faites en bois les US ont effectué des bombardements avec des bombes incendiaires. Les bombes étaient larguées en grappes. Pour éviter que les civils aillent les éteindre avec un seau d'eau, ils mettaient des bombes explosives dans chaque grappe ... Fermons la parenthèse de l'horreur.
Ce village est coincé dans une vallée étroite, à l’est de la ville de Chizu, à Tottori.
On y passé un très bon moment dans ce village. Des maisons sont encore habitées. Un artisan peut être sculpteur sur bois y a son atelier. Il y a également deux petits restos, mais ouverts le week end seulement.
Il y a avait des chats aussi, bien sûr.
Un bonne partie des maisons vers le côté sud étaient par contre entièrement abandonnées et partent sérieusement en _ouille.
Je vais me contenter de mettre les photos …. enjoy !!!!
























Mer du Japon et villages de pêcheurs
J’ai envoyé ma BD à imprimer. Donc pas grand chose à faire à la maison… et nous allons faire un tour vers le nord, à deux heures de route.
Sur la côte de la mer du Japon. Nous visitons quelques petits villages de pêcheurs.
C’est absolutely magnifique. Tellement que je prends des petites vidéos; de 10 secondes, pour capturer le moment.
La côte est rocheuse. Escarpée. Il y a un côté méditerranéen. Les villages sont rikikis. Les routes qui les desservent très étroites.
Tout ce qu’on aime…
Voilà on est d’abord arrivés sur cette petite plage … 9 heures du matin et une magnifique lumière


Un père et son jeune fils pêchent. Ils viennent d’attraper ce petit calamar. On dirait le Cthulhu ( »monstrueuse entité cosmique »).
Kei truck suzuki. Aménagé pour transporter du bois il doit appartenir à un charpentier qui vient pêcher ici le dimanche

Super ambiance. Les gens sont calmes et relax. Beaucoup font se faire un BBQ avec ce qu’ils auront pêché…


C’est la mer du Japon. Donc en face, c’est les Ruscofs et ils boivent du kéfir.

Petit sanctuaire shintô au sommet d’un gros caillou. Je vais voir !

Petit autel, très modeste.

Le tronc où l’on vient glisser une petite pièce a été bricolé dans un flotteur.

On va visiter un autre village où l’on trouve cette beettle toute bleue.

Bleue … comme Doraémon !!!

Sinon la mer c’est dégueulasse; les poissons baisent dedans, comme dans la chanson de Renaud.
Y a toujours toutes les saloperies possibles en plastique



Allons voir un autre village …

La route est obligée de passer au dessus des montagnes, et donc quand on arrive on est d’abord à la hauteur des toits.



Ce village a tant de caractère!

Pêcheurs de poulpes ?

On quitte le village
Dans certaines rizières ont commence la récolte du riz. Sans doute les variétés les plus précoces style koshihikari.
Assez rare pour le photographier; ici ils font sécher le riz en le pendant à des bambous. Comme autrefois. Maintenant les gens vont faire sécher le riz récolté dans des grosses machines, qui coutent très cher mais qui font ça en deux coups de cuiller à pot.
On dit cependant que le riz séché de façon naturelle est meilleur. Si il y avait eu quelqu’un j’aurais pu demander si le vent marin a quelque effet ?


Update sur la BD et visite d’un magnifique village
Vos commentaires sur la bande dessinée
Vos commentaires sur la couverture de la BD ! Cela m’a fait super plaisir. Merci énormément!
1 je ne suis pas tout seul dans mon trou
2 et toutes les idées que vous avez, avec chacune et chacun votre sensibilité et approche…
Tout cela m’aide et aboutit à me donner une nouvelle idée pour la couverture … mais je veux attendre un peu, que tout se décante dans ma tête, avant de m’y remettre.
Pendant ce temps je fais plusieurs corrections dans la BD. J’ai encore neuf pages à revoir: refaire des dessins qui ne vont pas du tout, et revoir un peu les couleurs. A priori simple mais celà prend du temps. Le week end dernier j’ai pu revoir trois pages à peine.
C’est un travail de forçat.
visite d’un magnifique village
Mais nous prenons le temps aussi le week end de nous promener. Le mois dernier nous avons fait un tour vers le nord (encore) et nous sommes aventurés dans la préfecture de tottori.
Sur la carte, le petit village Kichijoji semble intéressant. Il est isolé et encaissé dans les montagnes. C’est quasiment un cul de sac, une route départementale le dessert par le nord, mais l’accès via le sud est réduit à des petits chemins de montagne. Nous y allons avec notre camion keitora qui est avec quatre roues motrices: aucun chemin de montagne ne lui résiste… C’est à quoi … soixante kilomètres de chez nous ?
Avant d’arriver à destination nous passons devant ce temple qui a été construit directement dans l’énorme cavité dans la montagne. Il y a t il des dentistes parmi les lecteurs ? Est ce que cette cavité ferait penser à une gigantesque carie ?

On est allés donc visiter ce village. Et nous n’avons pas été déçus. Il est recroquevillé sur lui même sur le flanc d’une montagne. Les maisons pour la plupart sont anciennes. Et serrées les unes contre les autres. Des petits chemins étroits où deux ânes ne passeraient pas donnent un sentiment de secrets et de mystères. Il faisait en plus un temps magnifique.
On arrive et cherchons un endroit où nous garer. pas évident vu l’étroitesse de tout. . Juste à côté une femme octogénaire est affairée dans son potager. Elle nous appelle et nous donne des magnifiques poivrons. Ca commence bien!

Rien que ça, c’est déjà superbe.

Noter le truc à chenilles qui permet de transbahuter des affaires jusque dans les champs situés sans doute plus haut dans les montagnes. A noter aussi l’état impeccable de la maison. Et les petites ouvertures dans les planches sous l’engawa qui permettent de garder les parties sous le plancher aérées.
Et voila ce que l’on voit quand on se retourne.

on prend le chemin étroit.




Ca m’a donné une de ces pêche de découvrir ce beau village. Tout y est si paisible.

Un ancien lavoir:

Le sceau en bois avec la grosse pierre dedans. Y préparent ils des tsukémonos ?
On arrive au sanctuaire shintô.




Et puis toujours ce beau panorama.



La fenêtre, en bambou et torchis, d’une ancienne grange.

Allons voir la rizière. C’est fin juillet. Les grains de riz ne sont pas encore bien formés.
Mais en fait je veux voir les grenouilles. Je n’en trouve pas !


C’est une région à neige! Partout on voit ces grosses spatules.


Je devrais un jour écrire un article sur la fameuse brouette japonaise.
Tous les détails de la vie quotidienne … Par contre comment font ils pour aller chercher les oignons mis à sécher … il faut une échelle ?

L’ancienne école du village.

Après les maisons simples de paysans on trouve une demeure chargée encore aujourd’hui de signes d’opulence.

Je suis pas sûr que avec la lumière les photos rendent bien.
Mais pour sûr c’est l’un des plus beaux villages que j’ai visités au Japon.
Ici, la voiture du prêtre bouddhiste du village.
Le petit bâtiment est utilisé par les pompiers (volontaires).



Et voilà on a fini notre tour et retour à la case départ.
On aurait voulu que cela dure des heures mais …. c’est tout petit … mais quelle belle promenade.

Pour rentrer on prend un chemin de montagne. Une heure sur la route sans voir personne. C’est la première fois que ça m’arrive au Japon. Par contre on a vu une dizaine de chevreuils. Y rencontrer un ours aurait été possible, car il y en a dans la région.
L’ours aurait il de son propre chef monté à l’arrière de notre camion ? L’aurions nous ainsi ramené à la maison ?
Pas cette fois ci en tout cas… peut être une prochaine fois.
Un Beau village le long de la Route n29
Ici je veux vous présenter un petit village dont nous avons fait la découverte dimanche dernier.
Juste au bord de la route nationale 29 qui traverse du nord au sud le Japon; plus précisément en connectant la ville de Himeji à la préfecture de Tottori au nord.
Route pittoresque car une grande partie du pays traversé est montagneux. on passe au pied du mont hyono qui fait 1500 mètres c’est quand même pas ridicule.
On a trouvé ce village vraiment par hasard, en passant en camion. L’étroitesse de la vallée perpendiculaire où il se planque nous a tout de suite intrigués.

C’est très mignon. Il y a quoi, trente maisons en tout ? Elles sont de chaque côté d’un chemin goudronné qui serpente et se hisse jusqu’au fond de la vallée.
Certaines maisons sont assez récentes mais le tout a beaucoup de caractère.
L’histoire de ce village est particulière: Ce sont des membres du clan Heiké qui chassés au 12è siècle sont venus se réfugier dans ce coin.
Leurs descendants vivent toujours dans ce village. Et il faut souligner que toutes les familles qui y habitent portent ce nom: heiké. J’ai vérifié en lisant les noms sur les maisons.
(dans notre village aussi il y a des descendants du clan des Heiké qui ont fuit à la même époque)
Si l’on va jusqu’au fond de la vallée on peut admirer un énorme rocher, sous lequel les ancêtres du clan heiké se sont réfugiés … Ils y ont creusé une sorte de grotte dont je n’ai pas pu trouver l’entrée et s’y sont cachés pendant vingt ans, dit on sur la pancarte.
Il faut imaginer tout celà: il n’y avait pas internet ni de playstation même pas amazon à l’époque; comment faisaient ils, au douzième siècle ?
… je plaisante … c’était certement très bien le 12è siècle, y a pas de raison.

Au fond de la vallée le chemin mène à l’ancienne caverne que les fugitifs de heiké ont creusée avec leurs dents.

L’endroit est absolument superbe et on croirait se diriger vers le gros arbre où Totoro aime faire la sieste l’après midi.
L’endroit est superbe et je me dis que ce serait féérique comme celà partout ailleurs si le Japon ne s’était pas lancé dans la plantation massive de cryptomères il y a cinquante ans! De la belle forêt comme celà on en mangerait.


Cette belle pancarte nous informe de la présence d’ours exhibitionnistes.
Ensuite on redescend et retourne sur le hameau.

Belle récolte d’ail.

J’adore ces villages tarabiscotés !
Et la présence de l’eau change tout.

Les fleurs blanches c’est du sarrasin (pour faire du soba). excellent engrais vert qui fixe l’azote.

Un escalier en pierre grimpe assez sec et mêne au sanctuaire shintô qui protège le hameau. A l’époque Heiké ce devait être un bon endroit pour s’y planquer et faire le guet.
Car la vue est bien dégagée.

Au dessus on distingue une bâtisse très modeste qui ressemble à un garage où l’on garde un motoculteur.

La région reçoit beaucoup de neige l’hiver. Enormément de neige.
Je tire la chevillette, et la bobinette choit.

En réalité cette bâtisse très modeste, c’est le sanctuaire. C’est la première fois que je vois un tel sanctuaire; aménagé ainsi tel une pièce d’habitation.
On redescend.


Mais je m’arrête pour admirer cette scène éternelle. Ce petit potager. Installé au pied d’un jizo. Et la vieille paysanne qui sous le regard protecteur de celui ci œuvre en silence.


Quelle belle promenade. La beauté de ce village; la patience et la tenacité de ses habitants me touchent.
Tout celà inspire le respect.
Mais c’est le moment de reprendre la route. mais d’abord; admirons ce beau camion tout neuf. Quelle belle couleur. Quelle classe.
Encore un beau coin !
Il suffit de se balader dans les campagnes un peu reculées, loin des industries pour trouver des villages magnifiques.
Encore un exemple: samedi nous avons fait un tour, dans une vallée plus au nord et avons fait la découverte de ce beau sanctuaire shintô.

Point de vue architectural, la construction est très simple; plus dépouillée et moins raffinée qu’ici.
Par contre l’endroit est absolument splendide, car on est tout de suite dans une atmosphère magique qui nous connecte aux mondes anciens des hommes et au monde immuable de la nature.

Le plus important c’est les arbres; sacrés, la construction du sanctuaire parait, somme toute; secondaire.


C’est pour ces expériences que je vis au Japon. Car ces moments, ces rencontres me touchent au plus profond. Ca résonne!

Approchons nous. Le shishi, le lion, monte la garde.



A l’intérieur de vieilles peintures sur des planches de bois. Cela semble très ancien.
Détail de la peinture de gauche. Elle date de Meiji (19è)

Admirer les détails des plumes et de l’écorce du pin sur la droite. On note aussi l’arc.

Celle ci date de Taisho. (début 20è). La scène est plus complexe. Les joueurs de tambour. Un joueur de cymbales. Des danseurs. Sur la droite on dirait un tengu. Qui est le personnage qui apparait dans la nuée bleue ?



Ici deux choses exceptionnelles:
un arc ancien.
Et une caméra de vidéo surveillance qui est dirigée vers le tronc des aumônes (par sur l’arc antique)

Un beau coin
Ca commence à bien pousser dans le champ et le jardin.
Quelques photos d’un très beau coin que nous avons découvert il y a deux semaines.
C’est un endroit situé à 30 km au nord de notre petite vallée. Il s’agit du sanctuaire shintô Mikata.
御形神社(みかたじんじゃ) – 宍粟市 (mikata-jinja.com)
Ce sanctuaire aurait été établi en 772. Il y a quasi 1250 ans. C’est l’époque de Charlemagne.



A l’entrée du sanctuaire de l’alcool pour se désinfecter les mains. Merci corona


Ce sanctuaire Mikata est très connu dans la région. On comprend vite pourquoi.
Mais ceci dit des coins magnifiques comme ça il y en a un peu partout dans la région. Suffit de s’aventurer un peu.



Découverte d’un sanctuaire shintô
Nous faisons un tour, mon épouse et moi, dans une vallée que nous connaissons peu, à vingt kilomètres de chez nous pour faire cette belle découverte que je veux partager avec vous.
Il s’agit d’un sanctuaire shintô, que nous trouvons vraiment par hasard… Il est un peu en retrait des habitations. De beaux arbres le protègent. Une pancarte donne mille ans à ce sanctuaire. Ca nous rajeunit pas.
Tout de suite nous sommes saisis par la sérénité du lieu.
Il faut apprécier tout cela dans son ensemble, les arbres, le calme et le silence, ces bâtiments, la lumière, la petite bouteille de saké déposée en offrande et puis aussi, le fait qu’il n’y a pas âme qui vive.
Le quart d’heure que nous y passons nous lave et nous débarrasse de tous nos soucis éventuels, les quinze minutes nous nettoient, nous resynchronisent avec nous mêmes; On est prêts à repartir.









Promenade à Akou
Le coronavirus progresse plus rapidement au Japon; les décès aussi. On assiste à une accélération. En un an on arrive à 4000 (quatre mille) décès recensés et dûs au corona. (il y en a eu peut être beaucoup plus). Pour un peu de perspective il y a grosso merdo 30 000 (trente mille) suicides recensés au Japon chaque année.
Le nouvel état d’urgence déclaré la semaine dernière par le gouv est plutôt soft; car les écoles et les commerces restent ouverts.
Tout celà n’est pas prêt de s’arréter, il faut se faire à l’idée, se préparer à l’idée que cette pandémie sera autour de nous encore de très nombreux mois voire des années.
Dimanche dernier nous avons allumé la télé pour regarder les niouzes. Un spécialiste interviewé évoque le taux d’utilisation des hôpitaux et le fait que dans la région de Tokyo ils sont quasiment pleins. (avec 65000 malades do corona hospitalisés). Il lance ce terme 在宅死亡 zaitaku shibo. Mort à domicile. Voilà, laisser les malades mourir chez eux car on ne peut plus leur apporter des soins. C’est assez choquant d’utiliser ce terme n’est ce pas.
Cependant faut pas céder à la panique. Je pense à mes grand parents qui, eux, ont vécu la guerre. Et les aventures de mon grand père pendant la grande débacle, je crois qu’il avait gagné la grande bretagne sur un bâteau de pêche; fuyant les boches, et comment avait il regagné la France ?? Il n’y a plus personne pour s’en souvenir.
Nous avons repris le boulot la semaine dernière. Je suppose que je fais partie des privilégiés; je travaille chez moi et il y a plein de boulot, il y en a encore et encore, toujours plus. Le secteur d’activité, le cloud computing est en plein boom avec tous les business subitement forcés à avoir leur staff travailler à domicile.
Dans le village, la vie continue tranquillement. Sans doute les arbres qui nous entourent remarquent ils quelques changement, comme le tondo, le bûcher que nous allumons en début d’année; qui a été annulé dans notre hameau cette année, à cause du corona.
Sinon ce samedi matin nous amenons notre fils à son collège, il a un examen le mogishiken 模擬試験 ou moshi. Nous le déposons au collège et allons voir à la mer qui n’est qu’à trente minutes de là. La ville se nomme Akou. On y arrive tôt le matin le soleil se lève. La mer est si calme.










Bon, prenez tous bien soin de vous et de ceux et celles que vous aimez et qui vous aiment.
Un tour dans la vallée
Hier très belle promenade dans notre vallée mais avec une petite caméra vidéo pour en filmer quelques moments.
Faire le montage de la vidéo prend finalement plus de temps que la promenade elle même.
En tout cas ça donne une bonne idée de la géographie du coin.
A un moment je fais la connaissance d’un monsieur vraiment gentil, magnifique sourire qu’il a, et il me montre gentiment comment faire le nankin shibari, qui est le noeud que font la plupart des gens ici pour fixer le chargement d’un camion. Aucune idée si ce noeud est utilisé ailleurs qu’au Japon, sans aucun doute, voudrais je penser.
nankin shibari 南京縛り
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.