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Mer du Japon et villages de pêcheurs

J’ai envoyé ma BD à imprimer. Donc pas grand chose à faire à la maison… et nous allons faire un tour vers le nord, à deux heures de route.

Sur la côte de la mer du Japon. Nous visitons quelques petits villages de pêcheurs.

C’est absolutely magnifique. Tellement que je prends des petites vidéos; de 10 secondes, pour capturer le moment.

La côte est rocheuse. Escarpée. Il y a un côté méditerranéen. Les villages sont rikikis. Les routes qui les desservent très étroites.

Tout ce qu’on aime…

Voilà on est d’abord arrivés sur cette petite plage … 9 heures du matin et une magnifique lumière

Un père et son jeune fils pêchent. Ils viennent d’attraper ce petit calamar. On dirait le Cthulhu ( »monstrueuse entité cosmique »).

Kei truck suzuki. Aménagé pour transporter du bois il doit appartenir à un charpentier qui vient pêcher ici le dimanche

Super ambiance. Les gens sont calmes et relax. Beaucoup font se faire un BBQ avec ce qu’ils auront pêché…

C’est la mer du Japon. Donc en face, c’est les Ruscofs et ils boivent du kéfir.

Petit sanctuaire shintô au sommet d’un gros caillou. Je vais voir !

Petit autel, très modeste.

Le tronc où l’on vient glisser une petite pièce a été bricolé dans un flotteur.

On va visiter un autre village où l’on trouve cette beettle toute bleue.

Bleue … comme Doraémon !!!

Sinon la mer c’est dégueulasse; les poissons baisent dedans, comme dans la chanson de Renaud.

Y a toujours toutes les saloperies possibles en plastique

Allons voir un autre village …

La route est obligée de passer au dessus des montagnes, et donc quand on arrive on est d’abord à la hauteur des toits.

Ce village a tant de caractère!

Pêcheurs de poulpes ?

On quitte le village

Dans certaines rizières ont commence la récolte du riz. Sans doute les variétés les plus précoces style koshihikari.

Assez rare pour le photographier; ici ils font sécher le riz en le pendant à des bambous. Comme autrefois. Maintenant les gens vont faire sécher le riz récolté dans des grosses machines, qui coutent très cher mais qui font ça en deux coups de cuiller à pot.

On dit cependant que le riz séché de façon naturelle est meilleur. Si il y avait eu quelqu’un j’aurais pu demander si le vent marin a quelque effet ?

Une photo du Japon que j’aime

J’aime beaucoup les villages japonais qui au bord de la mer ont un port de pêche.

ici c’est le village de takeno, sur la côte de la mer du Japon.

Un jour, j’y retournerai, je garerai mon camion sur la digue, et je me poserai quelque part, pour, quelques heures, ne rien faire, regarder ce qui se passe, et ce qui ne se passe pas. Voir ce qui se pêche et ce qui ne se pêche pas.

Je roulerai peut être une ou deux cigarettes, la canette de café finie se fera cendrier.

Le poêle à bois

Les hivers ici sont rudes, la mer du Japon sous l’influence de la Sibérie n’est pas loin, à peine 100 kilomètres.

Nous avons fait mettre un poêle à bois.
Il faut avouer que la cheminée apporte quelque chose de nouveau à la maison, celle-ci prend tout d’un coup l’allure d’un paquebot, et c’est encore plus convaincant avec la fumée qui en sort.
Le feu est gourmand; il a besoin d’air, il a des moments vifs et violents; d’autres beaucoup plus calmes.
Le feu lui-même devient une présence et c’est comme si notre famille s’était agrandie et avait un nouveau membre. Il y a quelque chose de magique et d’impalpable dans cette nouvelle présence.
Oui c’est ça, le feu et son poêle  deviennent un personnage à part entière. Je pense au dessin animé de Miyazaki où une maison, grâce aux pouvoirs magiques d’un esprit ayant pris la forme du feu dans un poêle, se transporte d’un monde à l’autre et devient un château-navire de guerre qui déambule.

calcifer

Le personnage du feu s’appelait dans la version française Calcifer si je me souviens bien.
D’un point de vue économique, se chauffer au bois est une rupture, le tout dépend désormais uniquement de notre capacité à nous fournir en bois au moindre coût et nous ne dépendons plus des sociétés de gas ou d’électricité.
Beaucoup vont se servir en bois dans les montagnes. C’est donc gratuit pour ceux là.
Le bois importé du canada, très compétitif, a anéanti l’industrie forestière du Japon. Les fôrets au Japon ne s’étendent pas en plaines mais couvrent les montagnes et les coûts d’exploitation sont en effet prohibitifs. Si bien que la plupart des forêts  ne sont plus exploitées depuis plusieurs années.
Il est donc apparement aisée de servir en bois.
Nous essaierons cela l’année prochaine.
Pour celà il faut cependant du temps et un keitora. Les deux nous font défaut actuellement.
Nous parlerons du waitora à une autre occasion.