Tagué: photo de maison ancienne japon
4:30 du matin
Les photos datent d’un mois déjà. De juin.
Avant les premières chaleurs de juillet. Oui les photos et cette promenade c’était le 10 juin. Je m’étais réveillé très tôt, par hasard, à 4 heures trente, au moment du lever du jour.
Une belle promenade donc. En marchant de la maison vers le fond de la vallée. C’est l’une de mes promenades préférées ici. On monte jusqu’à un très joli hameau. Il y a de belles maisons, dispersées le long de la rivière. Des maisons sont plus anciennes que d’autres, mais elles se fondent admirablement avec le paysage des montagnes et des forêts.
On voit qu’à une certaine époque on vivait pleinement en harmonie avec la nature. Certaines maisons se fondent dans la forêt et ne font qu’un.
Plus loin en continuant de suivre la route qui monte on remarque des élevages de poulets désaffectés et détruits. Il y a un temps les oeufs des poules étaient d’or. L’affaire devait marcher et rapporter des sous. Le rapport avec la nature évoluait, avec l’établissement d’une économie d’extraction … des oeufs de poule. Tout cela a périclité.
Plus loin encore les ombres des dernières maisons. Sans doute les charbonniers ou les bûcherons y vivaient encore il y a 40 ou 50 ans ! L’homme s’est retranché plus bas dans le village, laissant derrière lui toutes ces vieilles épaves et des tas d’ordures.
La nature elle est toujours là. Ici deux cryptomères, plantés de main d’homme pour faire des poteaux électriques, sont encore debout.
Leurs congénères autour d’eux se sont effondrés ou brisés, et l’on voit la forêt se régénérer dans ce qui apparait un fouillis et qui en réalité est un message d’espoir.
Montagne, suite
J’ai donc commencé à tronçonner les troncs effondrés qui bloquaient tout passage. Il commence à faire plus clair.
Des chemins apparaissent.
Des akebis poussent et ont donné fruit.
http://en.wikipedia.org/wiki/Akebia
C’est du vrai bonheur me dis je ce matin en prenant ces photos. La nature; telle quelle. Dans toute sa splendeur silencieuse. On en pleurerait de joie.
En redescendant de la montagne, le chemin offre une belle vue sur notre maison.
On voit bien au centre, là la maison principale; l’atelier (tôles noires) et le hanaré, ainsi que le petit bout de jardin et la rivière qui coule juste devant.
Voyage
Nous partons à 30 kilomètres du village; vers l’ouest. La région est un peu plus sauvage et préservée. Les autoroutes et les grandes surfaces sont loins.