Tagué: voyage au japon
Kyoto !
Avant le nouvel an, nous sommes allés à Kyoto visiter mon grand ami F. et sa famille.
Toujours un stimulus important que d’être en ville, nous qui sommes tout le temps au village. Ça nous fait voir ce qui se passe au delà de notre petite vallée.
Notre amitié avec F. date de 1987. Nous étions alors lycéens et vierges.
Tous les deux encore lycéens nous avons développé un intérêt pour la chose Japonaise et dès les mid nineties nous commencions nos carrières professionnelles à Tokyo. (carrière: lieu où avec une pioche on tape dans la roche pour en retirer des ardoises).
En marchant dans les rues de Kyoto, pendant que les épouses et les enfants étaient chez F. au chaud avec du thé et des gâteaux, nous nous sommes dit, dans les rues étroites de cette ville qui respire comme la mousse: Oh, que c’est beau tout cela, et qu’est ce qu’on aime le Japon!
Pour changer, un peu de kawaii !
Et ici encore, du kawaii.
retour à la réalité
un marchand de riz.
Les gâteaux de riz mochi.
on sait qu’à Kyoto aussi, tout part en couille … en beauté.
trois bâtiments résistent avant la démolition inévitable.
les différentes strates géologiques. Mais remarquez; parce qu’elle est faite de matériaux naturels, du bois et de la terre, c’est la ruine du milieu qui vieillit le mieux.
Bon coup de crayon. Pour un restaurant de ramen je crois.
L’entrée des artistes
C’est Daihatsu je crois qui produisait ces petits véhicules.
une tiny house sur roulettes
Ooya, un village sauvé par l’art ? (2)
(Suite de l’article précédent)
Les surprises continuent. Une NPO ‘Ooya village d’art’ s’est installée dans une école primaire désaffectée.
Le bâtiment est ancien, tout en bois et ne devait plus répondre aux normes de constructions modernes. Une nouvelle école a été construite ailleurs dans le village.
L’ancien gymnase de l’ancienne école est désormais aménagé en galerie d’art. Belle initiative. D’autres l’auraient simplement rasé, ou laissé pourrir sous le soleil.
Le volume et la luminosité du lieu servent admirablement les oeuvres exposées. Tout est très bien fait et visiblement l’expo ainsi que la NPO reçoivent le soutien de professionnels. On ne trouverait pas mieux à Tokyo.
Après le gymnase nous passons à l’école.
Dans l’école divers ateliers sont aménagés dans les anciennes salles de cours.
L’ancien bureau du directeur de l’école, les deux sièges en cuir sont encore là, a été transformé en mangathèque.
Une autre salle regorge des anciens instruments de musique de l’école. tambours, xylophones, orgues.
Plus loin une ancienne salle de cours est dédiée à l’apprentissage de la sculpture sur bois, où un superbe tanuki sculpté nous acceuille.
Une autre salle est dédiée à la céramique, une autre la teinture, calligraphie, et encore la fabrication de vêtements.
Les portraits de Beethoven et Bach sont encore là.
L’école peut être un lieu de contrainte, où tout: les horaires, les sujets, les méthodes est imposé de force à l’élève. Mais retirez en les profs et les programmes et l’école peut devenir un lieu de liberté; d’expérimentation et de plaisir.
Quel est le lien entre le village d’Ooya et la sculpture sur bois ? Il y a 20 ans un habitant du village s’est lancé dans la sculpture. C’est ce qui aurait déclenché tout celà.
D’ailleurs nous rencontrons par hasard l’artiste en question. Monsieur Kazuki Matsuda. Il est en train de peindre une sculpture monumentale.
Gràce à la présence d’artistes et les initiatives qui se sont construites autour de leur travail nous avons passé quelques heures excellentes. Mais aussi nous avons le sentiment que le village d’Ooya est animé par une puissance rare. Cette puissance qui émane des sculptures et de la créativité. C’est comme un rayon de lumière.
Le site web de la NPO BIG LABO http://biglabo.info
Ooya: un village sauvé par l’art ? (1)
Nous partons faire un petit tour, 100km d’ici, au nord de la préfecture de Hyogo.
Ce dimanche d’octobre est particulier. Partout où nous passons les villageois forment des processions et promènent les mikoshi des temples shinto.
Nous découvrons presque par hasard un village très intéressant; Ooya.
De vieilles bâtisses à deux niveaux témoignent de l’époque révolue où les villages vivaient de l’élevage des vers à soie.
L’une de ces vieilles maisons a été retapée et aménagée en café. De très belles et drôles sculptures en bois y sont exposées. Certaines sculptures, les poissons par exemple évoquent le monde merveilleux de Miyazaki Hayao. C’est le début d’une chaine de découvertes.
Plus loin un musée est dédié à la sculpture sur bois. De superbes oeuvres, par des artistes professionnels contemporains peuvent y être admirées. Très grande maîtrise technique; créativité surprenante et beaucoup d’humour aussi.
Au village, nous vivons tous les jours entourés de la beauté de la nature et observer ces sculptures est une expérience rafraichissante.
Il y a beaucoup de photos à poster ici. Suite dans la deuxième partie de l’article.
Un petit tour
Nous sommes allés faire un petit tour, une trentaine de kilomètres à l’est. Dans la région de Nakaharima. Kanzakigun, Kamikawa, Asagoshi. Toujours la campagne; des paysages qui se ressemblent. Beaucoup de verdure partout, les montagnes et les petites routes.
Voyage
Nous partons à 30 kilomètres du village; vers l’ouest. La région est un peu plus sauvage et préservée. Les autoroutes et les grandes surfaces sont loins.
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