Ne pas oublier la gratitude

Article en Japonais ici

Là où nous vivons, dans un petit hameau situé au nord de la ville Himeji nous goûtons une vie paisible et en sécurité.

Comme c’est à la campagne, les infrastructures qui supportent la vie quotidienne en ville sont cependant absentes: il n’y a pas de gaz de ville; il n’y a pas non plus de tout à l’égout…

Notre vie ici à la campagne est donc possible grâce entre autres aux employés des société de distribution de gaz et d’entretien de fosses sceptiques.

Les gars qui viennent pour livrer de nouvelles bouteilles de gaz, et pour les inspections ou le nettoyage de nos fosses sceptiques sont de vrais pros.

Les gars ont toujours le sourire et sont polis. Quand ils arrivent travailler ils nous saluent, tout comme lorsqu’ils ont fini et s’en vont en disant merci. Leurs camions sont immaculés.

On voit qu’ils ont une fierté à faire leur travail.

C’est pareil aussi pour le livreur de Takkyubin ou le postier qui sillonnent la région avec leur camions et nous livrent des trucs d’Amazon, commandés souvent la veille.

La vie à la campagne est donc rendue possible par ces professionnels sérieux et dévoués et je voulais leur rendre hommage dans ce dessin et leur exprimer ma gratitude.


Ce paragraphe qui suit, je ne l’ai pas écrit dans l’article du blog en Japonais car un lecteur Japonais ne pourrait pas comprendre pourquoi cela arrive, mais depuis quand, les années 2000 ? les camions de pompiers sont régulièrement attaqués en France et peut être d’autres pays en Europe.

Comme vous savez ce sont pas des phénomènes isolés ou exceptionnels (d’après chatgpt qui cite senat.fr et interieur.gouv.fr):

Les pompiers en choisissant leur métier on décidé de se mettre au service de la population tout en s’exposant à des risques considérables.

or, par lâcheté et pour des calculs politiques, les politiques français et la population française ont laissé ces agressions se faire … et augmenter terriblement:

Et je me dis, que vaut et où va une société qui ne protège pas ces personnes mêmes qui ont décidé de se mettre au service, quitte au péril de leur vie, de cette même société? Pourquoi une telle ingratitude ??

Voila quelque chose qu’il m’est impossible de comprendre!

Chatgpt:

4 Commentaires

  1. kicecodi

    oui c’est vrai qu’il y a de la violence en France mais c’est très localisé dans des quartiers identifiés et loin d’être généralisé, dans ma petite ville les pompiers sont des héros je trouve que les médias ont tendance à généraliser. D’autre part au Japon il y a sûrement de la violence dans certains quartiers ( j’avais lu Tokyo vice) et dans les villes règne une grande indifférence , on ne doit pas montrer qu’on est malade car on devient alors un poids encombrant, les gens sont gènés car celà dérange leur quotidien.J’ai vu un jeune en uniforme scolaire étendu au sol dans une grande gare ,personne ne s’arrêtait, dans les transports publics les jeunes en bonne santé et les hommes ne cèdent pas leur place assise à des gens faibles ou vieux ou portant la croix rouge. J’ai été malade au Japon, personne ne voulait me soigner ou me laisser entrer dans un établissement de santé,j’avais les preuves que je pouvais payer les soins et une assurance. En France, j’ai eu l’occasion de secourir plusieurs personnes et les gens ont toujours été très empressés à aider , les secours n’ont pas demandé si les blessés étaient solvables pour intervenir ( et celà quelle que soit la nationalité ou la condition sociale des personnes secourues).Mais c’est vrai qu’à la campagne au Japon j’ai toujours été bien reçue, réchauffée quand il pleuvait etc…ne cessons pas à la tentation de généraliser…

  2. pierre pauzon

    Les pompiers, tout comme la police qui les accompagne, sont des représentants de l’État. La discrimination envers les habitants des banlieues est également une raison, car ils ne ciblent pas les pompiers, mais bien l’État auquel ils ne s’identifient pas. À titre d’exemple, certains articles mentionnent un vote exprimé à plus de 50 % au sein de la police nationale, alors c’est difficile de s’entendre. Le manque de développement économique au-delà du périphérique constitue une autre forme de « diagonale du vide ».

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