Dimanche c’était hanami

Dimanche avec les voisins c’était hanami: pique nique arrosé sous les cerisiers en fleurs.

Il y a de telles micro variations dans la floraison des cerisiers. Au sud de la vallée les cerisiers sont en pleine floraison, je dirais 120 pour cents. alors qu’ici, juste 3 km plus au nord mais la vallée est plus étroite ça commençait juste ….

Tous les hameaux qui constituent le village ne fêtent pas le hanami. Il semble que notre hameau fasse exception. Sans doute une tradition hyper locale, mais c’est aussi possible parce qu’il y reigne une atmosphère particulièrement bon enfant dans notre hameau, et ça peut être un peu différent ailleurs.

Il est vrai que dans notre hameau, personne ne se prend trop au sérieux. Or il suffit qu’il y ait une seule personne qui se prenne trop au sérieux pour gâcher toute l’athmosphère ….

Et comme tout le monde se connait si bien, notre voisine sa famille vit dans le village depuis 700 ans mais les autres vivent ici depuis au moins 4 générations …. ça fait des liens des forts. C’est comme une grande famille.

Nous venus de Tokyo il y a 12 ans nous sommes comme la mouche tombée dans le yaourt mais tout le monde nous a acceuillis si chaleureusement! On n’est pas prêts de l’oublier ça …


Côté lecture, la lecture de 『卵の緒』 瀬尾まいこ | 新潮社 n’avance pas trop vite, je suis un peu distrait et étalé … Mais l’histoire est touchante, un garçon a l’intuition d’avoir été abandonné par ses parents et adopté (suteko) et on le voit de chapitre en chapitre progresser jusqu’à l’adolescence. Lire ainsi des romans japonais contemporains m’aide à toucher des sujets de la société japonaise …. sinon au village je suis trop dans ma bulle.

Il est difficile de suivre longtemps les bonnes habitudes. La bonne habitude en l’occurence c’est de se coucher le soir à 19 heures trente ou 20 heures; débrancher tout l’électronique et lire tranquillement, une heure. Je vais essayer de m’y remettre cette semaine.


J’ai commencé à travailler sur un nouveau projet de livre-bande dessinée. J’ai fini d’écrire le scénario général.

C’est un mélange de joie et d’excitation, de savoir que je suis sur le point de commencer à travailler sur un nouveau projet, mais aussi de crainte … et de questionnement: dois-je continuer comme je le fais, écrire des histoires, les faire imprimer et les vendre ensuite directement sur le site, et dans les commerces de la région, ou bien dois-je changer de méthode ?

Dois-je par exemple après que j’aurais quelques pages de faites, contacter des éditeurs et voir ce que ça peut donner ? Sachant que ça me mettrait sur une catapulte qui permettrait d’aller au niveau suivant -un peu comme un jeu vidéo- ou bien est-il préférable que je continue à travailler dans mon coin, tout seul, mais entièrement libre …. Je ne sais pas ! ….

Mais, l’absence de progrès; de transformation c’est une sorte de régression … Les boules !!!

5 Commentaires

  1. Bernard Bel

    J’aime bien « la mouche tombée dans le yaourt » !

    Pour ce qui est de la méthode, effectivement la question reste ouverte… Peut-être chercher du côté des éditeurs japonais qui pourraient apprécier la publication bilingue ? Ou, à l’inverse, les éditeurs francophones (en France ou au Québec) qui essaient de promouvoir la francophonie et seraient aussi favorables à une approche multilingue ?

  2. Thomas Primault

    Bonjour,

    La bonne habitude c’est aussi de suivre le chemin qui t’emmène vers le bonheur,

    Moi j’ai monté ma boite il y a 15 ans et je me pose souvent la question d’embaucher, de me développer…

    Mais finalement on (on est 2 associé) est tellement heureux comme ça et libre!

    Stagner pour rester libre ce n’est pas stagner c’est faire le bon choix, parfois se développer c’est juste une question d’égo, ça dépend, mais dans ton cas pose toi cette question! Si tu veux vraiment te développer pour d’autres raisons qui sont importantes alors il faut y aller, mais si c’est juste pour assouvir ton ego et te retrouver comme ton propre esclave, garde ton indépendance totale!

    Pas de photos du Hanami?

  3. wakametamago

    Merci de partager ton expérience. Je ne l’ai pas écrit mais étant salarié j’accepte certaines contraintes en échange d’un salaire, me mettre avec un éditeur ce serait aussi me soumettre à d’autres contraintes supplémentaires et sans la contrepartie financière ! ceci dit la contrainte permet d’apprendre de nouvelles choses …

  4. Pierre Nadeau

    «Or il suffit qu’il y ait une seule personne qui se prenne trop au sérieux pour gâcher toute l’athmosphère ….»

    Ça, ce sera un classique de philosophie mon cher!

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