Le plan du jardin
Pour moi c’est une première fois et m’occuper du jardin me passionne.
L’été dernier nous n’avions guère le temps de chipoter car nous étions trop occupés par les travaux de la maison. Aussi avais-je planté quelques graines à peine, un trou dans la terre, on fait tomber une graine, on referme d’un coup de botte, sans aucune préparation du terrain.
Cette fois-ci j’ai pris la peine de labourer le champ au préalable. J’ai tracé des chemins et des zones de culture, ramenant la terre des chemins sur les zones de cultures afin d’avoir une couche d’humus plus épaisse.
Il faut dire que les conditions au départ sont défavorables. Le champ n’a pas été cultivé pendant X années. Et il s’agit d’une ancienne rizière: une couche de pierre a été installée par les ancètres à 30 ou 40 cm de profondeur afin de rendre le sol imperméable.
Si je m’applique à labourer et à faire des delimitations, j’évite l’usage de tout engrais. Une raison de ce refus et que cela comporte le risque d’amener des parties radioactives …; imaginez que l’engrais ait été produit dans une région fortement contaminée par la catastrophe de Fukushima ou bien encore qu’un des ingrédients de l’engrai provienne d’un tel endroit. Bien entendu la tracabilité des engrais est à démontrer.
Comme la vie et la nature ne sont pas droites j’évite de faire des rangs comme à l’armée. Je préfère former des petites îles; carrèes; rectangulaires; ou carrément rondes et d’y planter ce que bon me semble. En gros il n’y a aucun planning. Je mélange les fraises et les piments sur le même carré sans savoir si c’est bon ou mauvais pour la croissance des plantes. A la gràce de Dieu.
La maison est adjacente au jardin côté Sud. Je fais donc une zone demilitarisée ou je ne planterai rien:
cette zone est sous l’ombre de la maison, donc rien n’y pousserait bien.
je préfère ques les insectes soient un peu éloignées de la maison.
Par contre l’improvisation totale a un inconvénient. Il est plus difficile de se rappeller ce que j’ai planté et où. D’où la nécessité d’un plan comme celui-ci où je note les noms des légumes et des fleurs que j’ai plantés.
Comme légumes japonais je fais des daikons et des haricots noirs.
Petite folie, j’essaie de faire pousser des artichauts, qui n’existent pas ici.
Merci pour ces chroniques toujours très agréables à lire.
Je vous souhaite beaucoup de succès avec votre jardin ! Je suis curieuse d’en connaître le résultat… surtout pour les artichauts !
Bonjour Coquelicot. Merci pour votre message. Les artichauts, sont ils difficiles ? Il y a t il des precautions particulieres a prendre ?