La campagne japonaise et les banlieues françaises
On peut dresser un parallèle entre la campagne japonaise, du moins celle où nous nous sommes installés, et les banlieues françaises. Elles souffrent en effet de maux semblables, à savoir, des mêmes actes de vandalisme et d’incivilité causés par une jeunesse désoeuvrée qui ne comprend le sens ni de la morale ni du travail.
Dans les banlieues françaises, les jeunes analphabètes vivent en bandes, ils adoptent des codes vestimentaires, linguistiques et musicaux communs. Il oeuvrent la nuit; rôdent dans leurs cités; s’aventurent jusque dans les villes où ils sèment la panique sans le moindre remords. Ils volent, braquent; détruisent, frappent tout ce qui leur tombe sous la batte de baseball.
Les politiques se sont succédés, mais on peut affirmer que tous les efforts annoncés publiquement se sont soldés par des échec cuisants; les bandes de jeunes ne redoutent rien, rien ne les fait fuir ni ne les arrête, elles ont même gagné en assurance depuis les dix dernières années.
Eh bien, lecteur de France, sache que dans notre profonde et belle campagne japonaise, nous souffrons des mêmes maux; et des mêmes razzias commises par des bandes sans peur ni morale. Je les ai vues à l’oeuvre; hilares, et je n’hésiterai pas à poster des photos pour appuyer mes propos; dès lors que je pourrai saisir ces malappris avec mon appareil photo.
A la nuit tombée je les observe. Les premiers encore prudents sont dissimulés dans les forêts avoisinantes et s’approchent du village vers huit heures du soir. Il fait déjà nuit noire, mais ils savent que les habitants chez eux sont encore éveillés et finissent de digérer leur diner en regardant tranquillement la télé.
C’est une heure plus tard, au tour de neuf heures du soir, que les chevreuils se regroupent; du côté nord est du village, juste derrière le temple bouddhiste. Ils s’assurent de l’absence de voitures ou de chiens pour aller s’engouffrer dans le village, comme le font les bandes de voyoux à Châtelet les Halles. Et c’est parti pour le carnage et la dévastation; les chevreuils, les biches, les faons tout le monde s’y met et se jette sur les jardins et les potagers, c’est une vraie émeute, silencieuse certes mais non moins destructrice, car tout y passe; les légumes, les fruits, arbres, poubelles, etc.
C’est le bordel et que fait la police ?
C est un parallele original!
Les predateurs sevissent aux memes heures et rien ne les arrete.
Et les victimes excedees, sortent le fusil de chasse!
Je ne savais pas qu’il y avait tant des problèmes forestiers dans les banlieux y des problèmes urbains dans la fôret…