Jusqu’au bout de la route
En ce samedi matin, j’ai besoin d’un bon coup de fouet.
Pendant que femme et fils vont faire du tennis, je décide de marcher jusqu’à la fin de la route qui traverse le hameau et va se perdre dans les montagnes je ne sais où.
Sitôt sorti du village on est en forêt. Chemin forestier construit autrefois pour l’exploitation du bois.
Partout des cryptomères … C’était quoi cette folie de planter des cryptomères partout ? On voit bien que la montagne est sombre silencieuse triste et seule.
A un endroit je vois quatre faisans. Mais pas d’autres animaux en vue. Il y a aussi un pneu qui s’ennuie.
Le chemin continue.
Au bout d’une heure ça se met à monter fortement, en zig zag. Le chemin est défoncé. Et la rivière le long du chemin est asséchée.
En marchant, je pense à Saint François d’Assise. J’ai lu il y a quelque temps les Fioretti. Avec des passages fantastiques, comme la conversion du loup.
Un énorme arbuste couvert d’épines se dresse au milieu du chemin. Il faut faire un détour pour l’éviter et suivre en hauteur un sentier créé par le passage répété des chevreuils. J’entends alors une voix, sur ma gauche. C’est une voix très proche. Ca n’est ni du Français ni du Japonais.
On continue de grimper. Soudainement comme une récompense on a une vue dégagée. On se sent bien !
Un peu plus tard le chemin s’arrête et donne sur un cul de sac. En tout cas je crois si il y a une conclusion à tirer c’est que, plutôt que s’étaler, il faut s’élever.
terrible la photo de la maison abandonnée je me couche un peu trop malade!
Kristophe Noël http://www.kristophenoel.com hanslucas.com
>
Au bout de ce chemin raide, il y a une belle récompense…
Belle semaine à toi.
Et la voix ?
qu’est-elle devenue ?