Epluchage massif de cryptomères

Tout le bois descendu de la montagne doit être épluché. Sinon les insectes vont se fourrer dans l’écorce et commencer à le béqueter.

Donc, épluchage massif des troncs d’arbres, pendant le week end. A la pogne. Ampoules garanties. Grosses suées.

Mais quel plaisir de travailler dans l’atelier de S. ! D’ailleurs à tout instant un paysan qui prépare sa rizière à côté ou un voisin qui promène son chien vient nous voir et prendre des nouvelles.

On s’étonne au début de m’y voir; gros étranger en salopette orange et lunettes vertes; m’esquinter à éplucher tout cela.

Et puis de l’atelier on a vue sur les montagnes. Une palette infinie des verdures.

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7 Commentaires

  1. francefougere

    Eh bien, quel travail – mais il semble bien avancé ! Faut être costaud pour vivre à la campagne au Japon – et ailleurs – amitiés 🙂

  2. juliette

    tant d’écorce à râper , c’est pire que de râper du parmesan !!!
    you do a lot of work !!!
    bravo !!!

  3. Kae Browneyes

    Bonjour!
    est-ce que cet épluchage a été fait à la machine ou à l’aide d’outil manuel (celui que vous aviez montré dans un article précédent?)? Quelle masse de travail en tout cas!
    Je me demandais à quoi sont/peuvent être ensuite utilisés toutes ces épluchures?
    Merci pour ce nouvel article, j’adore! Et je trouve cela tellement important de laisser trace et témoignage de toutes ces activités!

  4. wakametamago

    Bonjour Kae, Merci pour le commentaire, ou j’ai tout epluche a la main avec le petit outil montre auparavant. Apres on a brule toutes les ecorces … 🙂

  5. senbei

    Plutôt que de brûler les épluchures, on peut les utiliser comme paillage. Plus exactement, on peut acheter du paillage d’écorce de cryptomère, qui font un paillage très léger, avantage certain si on sème en pleine terre (comme des piments ou des tomates, par exemple, qui n’ont pas la puissance de soulever un paillage de riz comme les courges ou les haricots peuvent le faire).
    Par rapport au BRF, ça présente l’avantage d’être très sec et de ne pas bouffer l’azote du sol.

    Pour le faire soi-même, il faut un broyeur à type BRF, justement, mais avec les modèles amateurs comme le mien, ça prend une plombe, et il vaut mieux demander à un professionnel (faire une offre numéraire, qu’il refusera probablement, et lui acheter une caisse de bière : inaka-style).

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