Des nouvelles de la montagne
Le nettoyage de la montagne prend beaucoup de temps. J’essaye de m’y attaquer à raison d’une heure par jour de week end. Mon objectif pour le moment, c’est dégager la première terrasse de la jungle compacte qui la recouvre pour commencer à y planter des arbres cet hiver au mois de janvier – février.
Quelques photos suivent.
On voit qu’il y a énormément de travail. Il faudra aussi bruler tout ce que j’ai coupé et qui bloque le sol. Beaucoup de travail et des litres de sueur en perspective.
On est aussi un peu dans l’abstrait. Je n’attends pas de retour financier ni alimentaire de l’effort. Les arbres plantés, il faudra des années pour qu’ils donnent, et les insectes et les oiseaux et tout ce qui bouge auront sans doute mangé tous les fruits avant que je les récolte !
Ne comptez pas sur moi pour mettre des produits chimiques et des insecticides. Non…
Ce sera déjà un miracle si les arbres poussent et deviennent de beaux arbres. On espère vivre assez longtemps pour voir ça.
Sans retour sur investissement, ce projet de montagne va diverger vers une entreprise spirituelle, ou artistique, ou religieuse. Toutes les possibilités sont ouvertes !
L’accès à la montagne est désormais dégagé. Contre les chasseurs et les mauvais esprits, une pancarte KEEP OUT. Que les chasseurs ne sauront pas lire bien entendu.
Après avoir grimpé un peu on trouve ce qui fut autrefois une terrasse où poussaient des mûriers. On aperçoit un ancien mur de pierre. pas visible sur la photo.
Les arbres à terre sont des criptomères effondrés il y a une dizaine d’années. Je les tronçonne en petites sections pour pouvoir les déplacer.
Une fois le tout dégagé je planterai des arbres fruitiers. Pour le fun. Et la gloire.
On peut continuer à monter, et le paysage change radicalement: les criptomères plantés en rangs de sardines étaient la promesse future d’un bon revenu. Autrefois.
C’est la que nous ferons un cabane dans les arbres.
Alors se posera la grosse question; comment entretenir cette forêt. Pour l’instant je n’ai pas vraiment d’idée. On verra!
Superbes photos de ces cryptomères ! Quel travail pour dégager ce flanc de montagne !
Bon courage pour ce que vous entreprenez .
Bises
merci !
faut les garder debout ces cryptomères, au cas où la maison serait à reconstruire ou pour construire celle du petit. du beau bois ça vaut quand même des ronds (et puis construire sa maison avec le bois de sa famille, je trouve ça beau, je parie que sous la terre il y a une terre argileuse idéale pour faire du torchis) .
il y a quelques espèces de résineux en danger au japon, dont un qui fait du bon bois mais qui pousse lentement. un petit sanctuaire de biodiversité (mais il faut la main de l’homme derrière, comme pour les tourbières)
Bonjour Raga ! Merci pour ton commentaire. Oui. Mais il faudra faire du 間伐 pour eclaircir un peu. Sinon les arbres vont se deranger les uns les autres. A cote de la foret il y a un endroit ou les gens autrefois allaient chercher de la terre pour le torchis des maison. on voit encore un grand trou a cet endroit.
Quelle jolie futaie ! merci de tes partages !
OK. Nous en fait ce sont les hinoki qu’on a. Je pensais que c’était des cryptomères mais non (enfin y en a, mais pas trop ici, plus vers Takayama).
Cool ! Tu devrais t’essayer à la construction d’un four à pain/pizza avec la terre. J’avais vu ça sur le net, ça a l’air sympa de travailler le trorchis ou le cob.
Ici on est dans le pays de la céramique, mais les ateliers ont du mal à trouver de la terre à cause de l’urbanisation qui rase les collines ou qui les aménage, une fois que c’est bâti impossible d’exploiter la terre dessous. Ce qui les pousse à faire venir la terre de loin alors qu’il y en a partout autour.
bon courage pour éclaircir …
Je vois que tu es tres observateur et que tu t’interesses a tout. 🙂
merci
Magnifique !
Sacré boulot !