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Un petit chaton nommé Scotch !

Une connaissance, qui a déjà de nombreux chats chez elle, recherchait quelqu’un à qui confier les chatons venus d’une nouvelle portée.

Un petit chaton est donc venu s’ajouter à notre petite tribu. Il doit avoir deux mois (presque). Il est très mignon.

Ayant une teinte un peu whisky notre fils décide de le nommer Scotch. Comme le ruban adhésif aussi.

Nous espérons que l’alchimie prendra bien avec Minou … en attendant Scotch est installé confortablement à côté de la salle de bains afin de laisser le territoire de Minou tel quel. Pour le moment.

On a commencé par construire une petite cage pour Scotch. Celles dans le commerce coutent ici 10 000 ou 15 000 yens (soit 80 à 120 zeuros) ce qui fait beaucoup pour du plastique et du fil de fer made in china. La cage ci-dessous nous revient à mille yens. La cage c’est pour pouvoir controller les allées et venues de Scotch le temps que les deux chats s’habituent l’un à l’autre.

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Et voila le petit Scotch installé … kawaii !!!!!

 

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Réparer l’ancienne serpe

C’est l’automne, d’ici quelques semaines, il n’y aura plus ni sangsue ni frelon et je retournerai dans notre petite montagne. Le but, débroussailler, continuer à déblayer et planter des arbres. C’est donc le temps des préparations. Car telle est ma mission.

Un truc à faire, remplacer le manche de la serpe et en réarranger la lame. Cette serpe est ancienne. Un voisin me l’avait offerte l’année dernière après que nous ayons acheté notre petite montagne. Elle avait dû appartenir à son père ou son grand père. La lame porte le nom du forgeron qui l’a faite ainsi que le nom de la ville de Shiso; proche de 10 kilomètres.

Autrefois il y avait une trentaine de forgerons à Shiso, je crois comprendre qu’il n’en reste aujourd’hui que deux ou trois. Ces forgerons fournissaient les agriculteurs et les forestiers en outils … Pas du made in china mais du made à dix kilometres de la maison.

Je me suis bien servi de la serpe l’année dernière, mais tapant comme un malade sur des tonnes de lianes et de bambous j’en ai brisé le manche et abimé la lame.

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D’abord je protège la lame dans un journal plié pour éviter de me trancher les bras.

Je scie dans la longueur un nouveau manche, sur 3寸, 3 sun, soit trois pouces. Les charpentiers utilisent toujours le sun comme mesure et expliquent que les chiffres exprimés en pouces sont plus faciles à retenir qu’en centimètres car ils sont sont plus petits. (par exemple 3 sun au lieu de 10 centimètres).

Il est un peu plus délicat de voir où percer le manche pour y insérer les deux clous de fixation.

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Mais bon on y arrive après avoir fait une copie de la lame sur un bout de papier.

Ensuite je passe la lame à la meule pour la corriger, et effacer les éclats faits l’année dernière.

Finalement je passe la lame à la pierre à aiguiser pour la reprendre en douceur. Ce  type de travail avec la pierre ou la meuleuse invite toujours à apprendre des gestes. A les faire bien. C’est tout un art. A chaque fois on finit par se laisser guider par le geste. La pierre et le métal se parlent et on suit le geste qu’ils nous incitent à faire. C’est très reposant.

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Le résultat est assez concluant.

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J’en profite pour dégager l’entrée de la montagne. La végétation obstrue l’entrée.

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Les branches coupées, on les amène ensuite aux chèvres du voisin qui sont toutes contentes. Elles aiment bien ces feuilles.

Rien ne se perd. Tout se transforme.