Un balcon en forêt … choisir l’emplacement

Dans l’article précédent j’écrivais ‘cabane’ mais depuis je me suis souvenu de ce beau roman de Julien Gracq, un balcon en forêt… et cette expression convient parfaitement à ce projet. Donc, mon projet, c’est de construire un balcon en forêt!

J’ai fait plusieurs croquis pour voir. Sachant qu’une fois sur le terrain, c’est un peu place à l’improvisation …

Mais la chose la plus importante avant tout cela c’est de choisir l’emplacement. Où, dans notre petite montagne, installer la plate-forme ?

Je pensais au début le faire dans la partie la plus haute de notre montagne, un coin bien isolé entre les arbres. Là on aurait été vraiment à l’écart, loin du vacarme du monde, en pleine nature et plus près de Dieu.

Mais finalement l’endroit est un peu trop sombre. Cela peut poser problème, rapport à l’humidité, surtout l’été quand c’est subtropical… dans un coin trop humide, pas exposé au soleil … mon balcon en forêt ne durerait pas trois ou quatre ans et pourrirait illico presto. Resteraient plus que les vis et les clous !

J’opte donc pour cet espace entre deux arbres au niveau de la deuxième terrasse. Et puis, les arbres pour faire ce projet sont ici, sur la deuxième terrasse. Pas besoin donc de les hisser jusqu’en haut. C’est plus réaliste, plus clair, plus aéré. Même dans ces projets il faut garder les pieds sur terre.

De là on a aussi une bonne vue sur le village. Et en particulier sur notre maison. Ce qui peut être pratique en cas d’accident (exemples: chute ou attaque d’un frelon géant). Ou alors si il y a soif je peux appeler mon épouse en bas et lui demander de m’apporter du thé ou un pastis.

C’est situé ici … si l’on regarde d’en bas, de notre maison. Ça n’est donc ni trop près ni trop loin.

Le point jaune correspond à la deuxième terrasse.

Une fois l’emplacement décidé pas besoin d’attendre, je pose quatre parpaings qui serviront de fondation. Le balcon en forêt sera entre ces deux arbres.

Et quand on lève le regard vers le ciel, on voit:

ces majestueux cryptomères. On perçoit une bande de ciel, c’est le vide laissé par les arbres que nous avons coupés plus tôt cette année, et qui serviront à ce projet.

Avec ce petit projet il y aussi un message que je voudrais passer aux villageois: ces forêts délaissées, peuplées de ces cryptomères sans plus aucune valeur marchande (faute à la globalisation) on peut quand même en faire quelque chose et y passer des heures agréables.

8 Commentaires

  1. Pierre Nadeau

    «HÉHO! TOUT EN BAS! DEUX PASTIS BIEN FRAIS, DEUX!» … ouaip ouaip.. J’irai partager un tel moment 😉

  2. Françoise Bonté

    Une idée super 🙂 Hâte de voir ce « balcon » !
    Pas d’ours là haut ?

  3. ptb41

    Bonjour ! Je me posais la question : est-ce qu’au Japon on a le droit de construire  » un balcon » où on veut dans une forêt ou bien faut-il avoir une permission des autorités forestières ?

  4. janusdot57

    Bonjour.
    Bien vu pour l’emplacement et cet emplacement.
    Bon plan pour la plateforme, avec cet endroit entre les grands et magnifiques « Cryptomères ».
    Le plateau, plus haut, aurait été, effectivement, un peu plus éloigné, par rapport à cet endroit choisi, comme la maison, et avec, effectivement un risque d’humidité, et une privation en vue plus agréable et sympathique.
    Avec ce choix en emplacement et plateforme, vous aurez une très belle vue, plongeante, et en enfilade, comme générale sur le village et votre maison. Bon, pour ce qui est de se faire apporter du thé, par votre épouse ou encore un pastis, là, c’est vous qui voyez..
    Il est vrai que cette vue, vers le ciel, et donc, sommet et cime de ces cryptomères est magnifique, tout comme cette petite lucarne laissant entrevoir une bande du ciel, est..magnifique, avec la majesté des fûts de ces arbres, comme couleurs en dégradé, et bleu limpide du ciel pour couronner le tout.
    Pour ce message, comme vous dites, en parlant des villageois, et au sujet de ces forêts quelque peu..délaissées, vous avez raison.
    Sans vouloir de suite penser, à..abattre des arbres, il y a tout de même une vraie valeur, en bois, tant pour des arbres tombés récents (lorsque c’est le cas et que cela se présente..), comme rares arbres abattus en éclaircies ou autre, tant en bois d’ouvrage, madriers, solives et planches, et sinon, pour les parties moins bonnes, en bois de chauffage. La forêt, dans ce sens, est une mine d’or en exploitation raisonnée et raisonnable, en suivi sérieux comme gestion, et recèle parfois également des trésors, pour les champignons ou baies sauvages et autres.. De plus, c’est la seule vraie grande ressource, sur le plan de la biodiversité, et de plus..renouvelable, avec, toujours un plus, concernant l’apport en oxygène et bien-être environnemental.
    Bonne fin de soirée à vous et sinon nuit, un très bon weekend, à plus..Denis.

  5. janusdot57

    Re..bonjour.
    Juste pour compléter, par rapport à la question posée par..ptb41..
    Dans ce cadre précis, et concernant cette parcelle de forêt, cela est bien différent, dans la mesure ou cette parcelle de terrain et de forêt vous appartient..Donc, vous êtes libre de décider et de faire, comme bon vous semble, tant qu’il ne s’agit pas de..dégradation ou autre avec un impact plus conséquent. On est absolument pas dans le cadre, comme en France, et en général, de forêts comme parcelles de forêts gérées par l’O.N.F., et donc par l’Etat, mais bien dans le cadre d’une forêt comme parcelle de forêt « privée » et en secteur « privé », voilà tout. La seule réelle contrainte aurait été et eu été, dans le cadre de la construction, éventuelle, d’une maison individuelle dessus, et avec là, une demande en autorisation, à part, et en complément, avant, la demande de permis de construire..traditionnelle, voilà tout. En France, et depuis peu, on a plus le droit, en parcelles privées, autres que domaniales, comme terrain « privé » en secteur locatif ou de lotissements (comme pour notre terrain acheté là-bas dans les Landes..), de couper des arbres de plus de trente ans et en bonne santé, et qui, de plus, ne représentent aucun danger immédiat, sur le plan de la circulation publique ou proximité, tant en voisinage que parcelle de terrain ou voisin direct.
    J’ai des arbres, sur cette parcelle de terrain, et en fond de terrain, vers l’arrière, et que je ne compte absolument pas abattre ni couper. Car, de plus, ils sont une valeur ajoutée, pour moi, dans le sens du côté agréable, et pas que visuel, qui rehausse le terrain, et pour nous, doux havre de paix en proximité immédiate.
    Bonne soirée et sinon fin de soirée, un très bon weekend également, à plus..Denis.

    P.S.: je veux juste rajouter encore, que (en France..) dans le cadre des différents P.L.U ou Plan Local d’Urbanisme, les communes n’ont plus le droit de faire n’importe quoi ni n’importe où, comme dans le cadre d’implantation et/ou de réalisation de lotissements comme extensions de lotissements (en principe..); sauf que, il existera toujours des dérives, et l’on verra toujours des dérives, ci et là, comme sur l’ensemble du littoral Méditerranéen, comme Côte d’Azur, et dans d’autres endroits, comme entre l’estuaire de la Gironde et jusqu’à Saint-Jean-de-Luz en bordure de mer..no comment !
    Actuellement, les différents P.LU. qui avaient remplacés et pris le relais des P.OS. ou Plan d’Occupation des Sols d’avant (ce qui était le cas, à l’époque, au moment de l’achat de notre terrain et pour le lotissement, avant de construire notre maison dessus..), vont, à leur tour, être remplacés par des P.LU.I. ou Plan Local d’Urbanisme Intercommunal.

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