Construction d’une maison japonaise – Les murs de terre (2)
Une fois le treillis de bambou en place…
Un camion livre 2 tonnes de terre. Pour le tsuchikabe. Celà peut paraitre un jeu d’enfant mais c’est du domaine du sakanyasan (équivalent du maçon 左官屋さん).
Il faudra ensuite attendre plusieurs semaines pour que le tout sèche et que l’on puisse passer aux étapes suivantes.
Le procédé nécessite du temps, mais par contre quelle économie de moyens. Du bambou, de la terre et des ficelles. La modernité a vraiment tout compliqué.
La classe c’est de travailler la clope au bec.
De l’autre côté de la cloison on appuie avec une grande truelle.
Après la première couche extérieure.
la deuxième couche
Voilà. Ensuite il faut laisser sécher.
On voit bien les lignes élégantes de la construction avec les deux sujikais qui forment les diagonales.
Je trouve les maisons japonaises très belles, élégantes ^^
Peut-on comparer cette technique avec le trochis qui était autrefois posé entre les colombages des maisons normandes (entre autres) ?
Ou picardes sans colombages : http://delbrayelle.pagesperso-orange.fr/les_murs_en_torchis.htm
😛
En effet. C’est tres proche de cet exemple.
« La modernité a vraiment tout compliqué. »
Absolutely right. Nice job. Beautiful texture.