Pour la barrière
Je continue à préparer du bois pour la barrière qui doit fermer le côté de notre jardin qui fait face à la rivière. C’est de la rivière que provient le flux nocturne constant de migrants de la Méditerranée chevreuils qui viennent dévaliser notre jardin et mangent nos paquerettes.
Cette fois-ci je découpe à la tronçonneuse un tronc d’arbre de 4 mètres, dans sa longueur.
Le tronc d’arbre est joli, avec sa séparation en Y, en deux branches. Cela donne un certain style.
L’extérieur du bois est commun. Avec un couteau j’ai épluché l’écorce pour virer les insectes et éviter des cailloux et la terre qui abîmeraient la chaîne de la tronçonneuse.
Quand on découpe le bois dans sa longueur on découvre toute sa beauté. C’est une beauté intérieure, comme pour les gens. Ou un livre qui s’ouvre.
Surtout les deux premiers jours, lorsque le bois est encore humide, il a de belles couleurs, les belles couleurs rouges au cœur qui sont typiques du cryptomère.
On dirait que c’est de la viande, une viande rouge ou bien un beau jambon d’Espagne, la où les cochons se nourrissent de glands sous l’ombre des chênes.
Le rabot révèle toute la beauté de la noble matière.
Quel beau travail tu fais ! amicalement – france
Merci !
Bonjour.
Je vois que vous êtes toujours aussi afféré, en parlant de votre barrière contre l’intrusion de ces chevreuils.
Vous avez également la chance de posséder une parcelle ou partie de forêt avec de grands arbres.
Je ne connais pas personnellement cet arbre, ni essence d’arbre, en parlant du cryptomère.
Lorsque je regarde les photos d’un peu plus près, cela me fait penser à ces grands sapins, appelés »Douglas », et que nous avons dans nos forêts et avec une couleur plus ou moins rouge ou orangée si caractéristique de cette essence qu’est le douglas.
Il est vrai qu’il comporte de belles veines et couleurs, en nuances.
Vous avez, de plus, l’habileté, dans le travail, pour la séparation du tronc en plusieurs longues fausses planches (plus épaisses..).
Il est vrai qu’après avoir incisé en long le dessus du tronc dans sa longueur, cela aide pour la séparation en découpant en long à l’aide la tronçonneuse. J’utilisais personnellement, dans ce sens, après une première incision, au début, et à la fin du tronc, des coins en bois, placés judicieusement, pour faciliter le travail de la tronçonneuse et avoir ainsi une fente bien droite et régulière.
Alors, bonne continuation dans votre tâche et travail, et partie finale en réalisation de cette barrière.
Bonne soirée à vous..Denis.
Merci Denis Oui peut ete que le cryptoimere, Sugi en Japonais est proche du Douglas ? Et vous vous avez de la foret aussi ?
Bonsoir.
Non, je n’ai malheureusement pas de forêt, ni parcelle de forêt en possession propre.
J’avais mis et dit cela, non pas par jalousie ou fausse jalousie envers vous, loin de là, loin de moi cette idée ou forme de pensée.Je préférerais plutôt mourir que d’être jaloux pour rien et sans raison.
J’ai eu l’occasion de rouler (transporté à bord..) dans des Rolls-Royces, Bentley, jaguar et autres, à l’âge de 15-16 ans, au Luxembourg, et dans mes premiers vrais débuts dans la vie professionnelle et les débuts de mon propre parcours de vie professionnelle. J’en garde des souvenirs épiques, sans plus. Ce n’est pas la voiture (peu importe laquelle..) qui fait la personne ou sa valeur, pas d’avantage une grande maison ou autre..
Bon, blague à part, en parlant de forêt et de bois.
Me concernant, je fais du bois, mon propre bois de chauffage dans une forêt (parcelle..) où je chasse également. L’ensemble de cette forêt a une superficie de 3850 ha (pas rien..). En ce qui me concerne, je fais mon bois (bois de chauffage) sur une parcelle de cet ensemble et ou j’ai mon propre lot pour pouvoir chasser, voilà tout.
Par contre, chez nous, et en France, en général (sauf cas particulier de forêts privées..), on est lié à l’O.N.F. ou Office National des Forêts, et par l’intermédiaire de l’un de ces agents, parfois, brigadier et chef de triage, avec qui on obtient la possibilité et forme possibilité de faire du bois de chauffage, en accord, et avec une autorisation spécifique et un billet ou coupon mentionnant cette autorisation pour la parcelle concernée et le nombre de stères prévus et/ou demandé (si accordé, en commun accord..); c’est l’agent qui décide seul en dernier ressort.
Pour ce que j’avais mis et dis, au sujet de la façon que je procédais, un peu comme vous, pour fendre le tronc et le séparer, avec des coins en bois, c’est ce que je faisais avant..l’aviveur.
Cependant, avec l’aviveur, il faut procéder méthodiquement et sans précipitation. Il faut d’abord effectuer le réglage (hauteur..) pour l’épaisseur des planches souhaitées, et ensuite faire un essai (test à blanc) sur un morceau de tronc restant, pour vérifier et être sûr, avant de se lancer et débuter vraiment avec le ou les troncs concernés, comme pour vous. Pour le cryptoimere, Sugi, en Japonais, merci pour cette précision.
Nous avons également des »Douglas » en forêt, et j’ai une parcelle, dans mon lot de chasse en forêt qui en comporte plus d’une vingtaine de grande taille et avec des troncs impressionnants, tant pour le diamètre que pour la hauteur du fût ou tronc dans sa hauteur.
Bonne fin de soirée et/ou nuit pour vous (décalage horaire oblige..), à plus..Denis.
Merci pour toutes ces precisions