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Changement de train (20 minutes)
Hier je suis enfin rentré à la maison, après un business trip (voyage d’affaires, c’est pompeux n’est ce pas… et puis … de quelles affaires s’agit-il), en Europe et aux United States of Amerika. Je suis bien content d’être de retour à la maison !!!
L’avion était jusqu’à l’aéroport de Tokyo: Narita.
Un train express éponyme relie l’aéroport au centre de Tokyo. Je suis descendu à la gare de Shinagawa à Tokyo pour ensuite prendre le shinkansen (ou bullet train, ou TGV Japonais), lequel m’amène à Himeji en mois de trois heures dans le plus grand confort (la première classe vaut le coup).
…. C’est fichtrement pratique tout ça !
Il y avait 20 minutes de flottement pour changer de train à Shinagawa. J’en ai profité pour y faire un tour dans la gare en tirant ma valise à roulettes. Tenant dans l’autre main un petit ipod avec lequel j’ai pris quelques photos.
Shinagawa n’est pas la gare la plus busy au monde, 360,000 personnes l’empruntent chaque jour; donc la même fréquentation que Paris Saint Lazare. La fréquentation de la gare la plus busy au monde (Shinjuku) est double: 757,000 personnes par jour.
Je voulais ainsi capturer l’ambiance de la gare, ce grand commutateur à hommes et femmes.
Un afflux de gens continuel. La foule coule comme de l’eau, les gens ne s’effleurent pas. On reste propre.
Des boutiques de souvenirs, des gâteaux et des boites à bento étalent un luxe et un raffinement impressionnants.
Ah ! La civilisation !
Les petites pâtisseries sont présentées comme des bijoux précieux.
Il y a des échoppes où l’on peut casser la croûte rapidement.
D’autres où des couples prennent un verre et discutent …
Les trains arrivent et repartent toutes les trente secondes, c’est le pouls de la ville.



vendeur de chocolat


avec ces putains de smart phones, les gens ne se parlent plus.

rien de suspect ?

rentabilisation du centimètre


resto de curry rice


au Japon j’apprécie que l’on paie encore en cash



il a fait tomber son stylo

retour de chantier







une bonne photo dans le tas



c’est la fête des noix et je pense à François Hollande

j’aime bien l’uniforme de l’agent de propreté

soupes de nouilles


un bar à sushi où l’on mange debout (tachigui)


repos entre deux trains


en route !
Photos Japon 1995-1998
Voici un petit book avec une selection de photos prises au Japon entre 1995 et 1998.
C’est en quatre parties, quatre V:
Ville
Vie
Ventre
Vide
Clickez sur le lien ci dessous pour y acceder en mode PLEIN ECRAN
Expo Photo de Kristophe Noel dans le village: c’est parti!
Kristophe est passé au village aujourd’hui pour l’exposition de ses portraits de villageois. Sept portraits sont exposés.
Voici quelques clichés des préparatifs.
Un journaliste du journal de Kobé est passé se renseigner sur le projet et l’expo. Je pense que l’article passera dans la version distribuée dans la région harima ouest (113,000 exemplaires). A suivre !
Revenir à Tokyo
Tokyo, je n’y étais pas allé depuis deux ans. Nous avons vécu dix ans en tout à Tokyo.
J’y suis retourné une petite semaine le mois dernier pour le travail. Deux ans, ça passe vite et j’avais oublié combien Tokyo est belle dès que l’on s’éloigne des quartiers business.
La beauté est fragile à Tokyo, car elle cède vite sous les coups des pelleteuses et de l’appétit immobilier.
Tokyo foisonne et est organique. La solitude y est plus profonde encore que dans notre village, où je connais tous les vivants. Ici, tout le monde m’ignore.
Tokyo c’est aussi un peu le trou noir du Japon, car elle en aspire et dévore toute sa jeunesse, et les provinces autour se dépeuplent, dans ce pays où l’on fait de moins en moins d’enfants.
Tokyo on se laisse s’y noyer avec plaisir même si l’on finit par y perdre un peu ses repères, à force de marcher sur l’asphalte et de ne pouvoir fouler la terre.
Voici quelques photos.
Le portrait du camion
Une cabane en forêt
A en croire les vieux du village cette jolie cabane plantée au beau milieu de la forêt (ici on dirait plutôt au beau milieu des montagnes !) a une histoire particulière.
Moi j’imaginais qu’il s’agissait d’une cabane pour les forestiers, les forestiers iraient y faire une pause pendant la journée de travail. Remarquez le porche joliment fait qui se fait asseoir deux personnes à l’abri des éléments.
Mais en réalité on nous dit que cette cabane permettait autrefois aux villageois qui se rendaient à travers les bois jusqu’à la vallée voisine, de s’y reposer.
Les gens allaient donc faire leurs courses à pied jusqu’à la vallée voisine. A vol d’oiseau ça n’est pas si loin et Google Maps confirme en effet que la cabane est bien située à mi chemin entre deux vallées. C’est fantastique, non?
Visite de Kristophe Noel
Aujourd’hui Kristophe Noel nous a rendu visite au village. Kristophe vit en France et est photographe. Il travaille sur un projet d’exposition autour du lien entre l’homme et la terre. En fait, Kristophe nous avait contacté il y a quelques mois, après avoir pris connaissance de ce blog.
Vous pouvez consulter son site ici. Une description de son projet sur la terre.
Kristophe souhaitait rencontrer des habitants du village qui travaillent la terre ou ont un lien avec celle-ci.
Le projet de Kristophe nous intéresse beaucoup: La terre est la fondation de nos civilisations sédentaires, et c’est un point commun, universel entre la France et le Japon. Le sujet de la terre nous passionne: nous sommes conscients que l’agriculteur est le véhicule de notre civilisation; de ses fondamentaux, et cependant nos sociétés ont abandonné l’agriculteur, et s’en sont désintéressé. Il n’est plus au centre de nos préoccupations. D’ailleurs l’agriculteur lui-même pour la plupart a été transformé, mécanisé; vidé de sa signification; et désormais on le nomme exploitant agricole. Mais il faut aller à contre-courrant et s’intéresser à l’agriculteur. Car nous avons beaucoup à apprendre de lui.
Pour nous aussi c’est l’occasion de présenter des habitants du villages et peut-être; de les faire participer à une exposition photo. C’est aussi une façon de leur dire que nous les apprécions et que leur histoire vaut la peine d’être connue.
A son arrivée Kristophe nous montre le book des photos d’agriculteurs avec qui il a travaillé en France. Les photos sont superbes, authentiques et très touchantes.
Puis nous l’accompagnons et lui présentons quelques agriculteurs du village contactés à l’avance. Les gens que nous allons visiter nous accueillent chaleureusement. Ils sont aussi étonnés et surpris. Ca n’est pas tout les jours qu’un photographe français vient les voir, s’intéresse à leur vie et leur histoire, et leur pose questions sur questions. Kristophe parle Japonais, et la communication est très facile.
La journée passe très vite. Ce sont de beaux moments, rares.

Kristophe commence d’accord par présenter son projet. Ici, il montre à monsieur O. le book des photos qu’il a prises en travaillant avec des agriculteurs français.
Les gens nous parlent de leur vie. Ils nous montrent leurs champs et leur tracteurs.

























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