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Lecture: Man’s search for meaning

ISBN-10 ‏ : ‎ 9780807067994

C’est un livre par Viktor Frankl. Il doit y avoir des traductions en Français.

J’ai fait connaissance de ce book car il était souvent cité dans des livres et des articles que j’ai lus récemment

Né en 1905 il a été emprisonné à Auschwitz et des camps de travail forcé par la suite, jusqu’à la fin de la guerre.

Je pourrais copier ici plusieurs pages de citations de ce livre intense et profond; mais je vais me contenter, de celle-ci:

Page 85.

What was really needed was a fundamental change in our attitude toward life.

We had to learn ourselves and furthermore, we had to reach the despairing men that

it did not really matter what we expected from life, but rather what life expected from us.

We needed to stop asking about the meaning of life. And instead, to think of ourselves as those who were being questioned by life daily and hourly.

Our answer must consist not in talk and meditation, but in right action and in right conduct. Life ultimately means taking the responsibility to find the right answer to its problems and to fulfill the tasks, which it constantly sets for each individual.

These tasks and therefore the meaning of life differ from man to man and from moment to moment. Thus, it is impossible to define the meaning of life in a general way.

Dégager le chemin abandonné

J’avais un peu évoqué lors d’articles plus tôt cet été de gros soucis au travail avec un nouveau boss affreux.

Je pense écrire un truc là dessus car il y a des épisodes cocasses et quelques leçons retenues, mais il me faudra encore un peu de temps pour tout digérer.

Entretemps j’ai pu trouver un autre job, en interne, dans la même boite. J’ai donc joint une autre équipe mais continue à travailler dans le village; dans mon petit bureau de trois mètres carrés; et je suis de nouveau dans un contexte sans hostilité, normal. Ouf!!!!

Les après midi j’aime bien faire une pause. (je commence très tôt, les poules dorment encore, vers 5 heures du matin). Ce qui me plait bien en ce moment c’est de marcher jusqu’au fond de notre vallée, la où la route devient chemin, dans les forêts.

J’y croise souvent des animaux. (pas encore d’ours) Un coin magnifique que j’aime beaucoup.

Beaucoup d’arbres y sont écroulés. Suite à une grosse tempête il y a un an. C’est un triste de voir que ces arbres sont toujours là, obstruant le chemin. C’est sûr, personne ne vient là et puis comme il n’y a pas de projet d’abattage d’arbres dans le coin … sinon pour les bûcherons ce serait un jeu d’enfant de tout dégager.

Et donc voilà un nouveau jeu pour moi, j’emporte ma hache suédoise, une excellente scie japonaise avec moi et je pars m’aventurer sur le chemin, et arrivé, une heure plus tard, je coupe les troncs d’arbres qui entravent le chemin, et les dégage, un à un.

C’est un bon exercise, et celà confirme les bienfaits de sortir armé.

Un peu de lumière et c’est grandiose

J’aime beaucoup ce chemin. Bien que les plantations de cryptomères abandonnées ce ne soit pas la joie, mais il y le bruit de l’eau, le silence des arbres, quelques insectes, et l’odeur ! Ce parfum de réglisses. On est bien, là, quand même.

Voilà le premier coin qui était entravé.
le même coin; dégagé, vu du côté opposé
Un autre coin après que j’aie tout dégagé
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Une fois en chemin j’ai vu deux serpents bizarrement entrelacés. Ils étaient littéralement collés l’un à l’autre au niveau du ventre. J’ai pensé à un coit (comment je fais les deux points sur le i avec le clavier déjà), mais c’est peut être une lutte qui a eu lieu, avec morsure … Qu’en dites vous ?

Quelque chose a mal tourné

L’un des deux serpents était mort, l’autre essayait de se libérer, mais était collé à l’autre … je me suis dit que c’est peut être une morsure, avec le venin qui aurait fusionné la peau des deux ?

Aidé d’un bâton et de beaucoup d’amour je suis parvenu à les détacher. Le survivant s’est échappé en boitant.

La dépouille du serpent mort je l’ai laissée sur le bord du chemin, le lendemain elle avait disparu, rien ne se perd.

Adieu, malheureux !

Relire l’Archipel

Je relis l’Archipel du Goulag. Quel livre prenant.

Et cette page magnifique. Qui à mes oneilles sonne comme du Saint François d’Assise.

 

Et possédez le moins de choses possible; de façon à ne pas avoir à trembler pour elles!

N’ayez pas de bottes neuves, pas de chaussures à la mode et pas non plus de costume pure laine; de toute façon, ils seront volés, confisqués, escamotés, échangés, que ce soit dans un wagon de prisonniers, dans un fourgon cellulaire ou lors de l’admission dans une prison de transit. Si vous donnez tout sans combattre, l’humiliation empoisonnera votre cœur. Et si vous résistez, vous vous retrouverez dépouillé et la bouche ensanglantée.

Ne possédez pas! N’ayez rien! nous ont enseigné Bouddha, le Christ, les stoïciens, les cyniques. Pourquoi n’entendons nous pas, nous les avides, ce si simple sermon ? Ne comprendrons nous jamais que c’est en possédant que nous perdons notre âme ?

A la rigueur, laissez un hareng -salé- tiédir dans votre poche en attendant la prison de transit, pour ne pas être obligé à mendier à boire ici. Mais le pain et le sucre que l’on vous a donnés pour deux jours, mangez les en une seule fois. Ainsi personne ne vous les volera. Et vous n’aurez pas de soucis.

Soyez comme les oiseaux du ciel !

En revanche ayez ce qu’il est toujours possible de transporter avec soi: la connaissance des langues, des pays, des hommes. Que votre mémoire soit votre unique sac de voyage.

Retenez tout! Enregistrez tout! Seules ces graines amères auront peut être la chance, un jour ou l’autre,  de lever.

 

Photos Japon 1995-1998

La puissance de la nature

A chaque instant nous sommes rappelés à la puissance de la nature.

1) Des grenouilles; les moriaogaeru (Rhacophorus arboreus), sur la branche d’arbre située au dessus d’un étang, pondent leurs oeufs dans un nuage de mousse blanche. Les têtards; une fois le moment venu, tomberont dans l’eau de l’étang et y continueront leur développement.

oeufs de moriaogaeru

2) Une guêpe a édifié un nid délicat sur le rayon d’une roue de notre bicyclette. Sept alvéoles de papier.

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3) Des guêpes encore ont vu dans les détails de la cloche du temple du village l’opportunité de bâtir avec le moindre effort.

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Vocabulaire

かえる 蛙 Grenouille