Tagué: faire son propre thé
Préparer du thé
Cette année j’avais vraiment envie de récolter et préparer du thé.
Nous l’avions fait déjà en 2014 et l’année dernière.
Les théiers poussent au bord des chemins de montagne, il n’y a qu’à se servir.

On peut y aller au sécateur, et couper les extrémités des branches, les jeunes pousses du printemps, c’est plus rapide. Les théiers n’en repousseront que mieux.
De retour à la maison on peut prendre son temps et cueillir les feuilles.

Ensuite sur une grosse marmite mais une poêle à paella ferait l’affaire, à feu très doux, on fait sécher les feuilles.
Bon sang que le parfum qui se dégage est agréable, on se sent vraiment bien. On est presque high!

Éviter que les feuilles ne carbonisent, il faut les remuer délicatement avec ses mains. C’est un plaisir palpable ce travail, le parfum des feuilles, leur vert lumineux et rafraîchissant, et puis la douce chaleur de la marmite mais attention à ne pas se brûler le bout des doigts.
On étale les feuilles de thé, idéalement sur une grosse natte de paille de riz. Justement il y en a une vingtaine dans le hangar de la maison de madame M. On les utilise. J’utilise aussi les temis 手箕(てみ)qui étaient dans le hangar. C’est une sorte de panier fait en bambou et leur forme est idéale pour ramasser et déplacer les feuilles.

Tous ces anciens outils qui appartenaient à Madame M je les utilise, et je vois qu’ils conviennent parfaitement à ces travaux et gestes d’autrefois. Tout a été calculé avec perfection, il y a des siècles de cela.
Les feuilles de thé on les laisse sécher donc sur une natte de paille. Puis une fois bien reposées; 30 ou 40 minutes à peu près on recommence et les passe dans la marmite de nouveau. On répète l’opération trois fois en tout.

Il faut que les feuilles sèchent, pour éviter le développement de moisissures. Ensuite le thé est prêt pour être consommé, ou mis en boite.

Faire son thé en 2017
Cette année aussi nous faisons notre thé. Feuilles de thés glanées dans les montagnes avoisinantes.
Faire ces petites choses comme autrefois, ces petites choses que les gens aujourd’hui délaissent il faut le dire, c’est très important. Surtout, si c’est pour le thé, qui est, comme le vin, un vecteur de civilisation.





Faire son thé (2)
En complément de l’article écrit hier, sur le thé que nous avons récolté dans les montagnes.
Faire son thé
C’est déjà un peu tard pour la saison. Plus tôt dans le printemps, lorsque les jeunes pousses apparaissent est le meilleur moment.










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