Tagué: artichaut
Photos du dimanche
Un dimanche tranquille marqué par des pluies puissantes l’après midi. Quelques photos en vrac….
Idéal pour s’occuper des vieux outils trouvés la semaine dernière.
Ai remis en état le vieux sumitsubo.
ainsi que quelques ciseaux à bois.
Notre petit atelier est un vrai bazard. Y ajoute trois etagères pour compacter le bordel qui commence à recouvrir le sol. Etagères testées et approuvées aussitôt par Minou.
Dans le jardin les artichauts sont en fleur. Nos trois artichauts qui se battent en duel sont le sujet de conversation favori des voisins, curieux de cette plante exotique. Nous leurs sommes reconnaissants d’ajouter du mauve à notre palette de couleurs.
L’artichaut
Nouvelles du jardin
Le jardin est toujours un lieu d’expérimentation et d’observation. Je ne peux pas vraiment dire de production de légumes. J’en suis vraiment pas encore là!
La petite loupe toujours dans la poche permet de mieux observer les bestioles.
L’année dernière les chevreuils avaient lancé moult razzia et j’avais fini par entourer grossièrement quelques zones de production. Cette fois-ci c’est un peu moins moche, mieux organisé avec un meilleur accès, et deux zones de production sont entièrement protégées derrière des filets.
Si tout se passe bien cette année, je remplacerai les bambous et les filets par une structure en bois permanente et moins moche.
J’aime faire des visites dans le jardin, faire le tour des plantes et observer tous les changements qui ont lieu. J’y ai même installé un banc histoire d’y fumer une cigarette tranquillement et de prendre le temps de regarder.
Méthodes appliquées cette année.
Abandon des longues rangées et mise au rebut du motoculteur. Bien plus agréable de travailler à la main avec des outils légers. D’autant que la surface cultivée est peu importante.
Culture sur butte. Trois buttes en cours.
Une est entièrement recouverte de feuilles mortes et de trèfles coupés. On essaie de simuler le sol de la forêt.
Une autre est en forme du mont fuji et là prospèrent les fraisiers. Ce matin j’aperçois qu’un petit animal type itachi (鼬) ou belette est venue manger quelques fraises. Délicatement l’animal n’a mangé que les parties rouges et sucrées du fruit et a laissé les parties pas encore mûres.
Une troisième butte … qui n’a pas trop la pêche.
Culture sur bac. On a quatre bacs, dont deux carrés
Utilisation de feuilles mortes et de compost… etc …
Partout j’essaye de recouvrir la terre avec des trèfles coupés. Un vénérable jardinier trouvé sur youtube comparait bellement la terre à la peau, à la chair, et expliquait qu’il faut toujours veiller à la protéger du soleil et des éléments. Les trèfles poussent tout autour du jardin, et je les coupe régulièrement et les dispose dans le jardin pour protéger la terre.
Les petites allées sont recouvertes d’écorces et d’éclats de bois, ainsi que de sciure. Le tout provenant de la préparation du bois de chauffe.
Je fais un peu de déco aussi avec des bigorneaux géants, qu’on appelle ici Sazaé サザエ ou en latin Turbo Cornutus ! Voila un nom qui sied à merveille à ces petits monstres des mers. Je remarque que les dango mushi (団子虫)ou cloportes adorent se loger sous ce coquillage et profitent de son ombre. A noter que les dango mushi ont sans doute inspiré Miyazaki pour ses monstres géants de Nausicaä de la vallée du vent.
Remarquable par la beauté de son feuillage découpé et son obstination; le pied d’artichaut. Il a survécu aux passages des chevreuils de l’année passée. Il a survécu mon incurie aussi. Et malgré tout cela, une belle surprise; avec la découverte d’une tête qui a commencé à se former après un peu plus de deux ans. Super l’artichaut !
Mon but avec ces expériences de jardinage ? Pas forcement des récoltes gargantuesques. Mais …. que la terre soit heureuse.
Pousses de bambou
Comme chaque année c’est la saison des pousses de bambou. J’apprends à vraiment apprécier ce mets délicieux. On dirait, la viande de la montagne. C’est un véritable régal. Tant pour la finesse du goût que la texture.
A chaque espèce de bambou sa saison pour en consommer les pousses. Là c’est la fin de la première saison de pousses de bambou. Il faut que je me renseigne sur le nom de l’espèce.
On les fait bouillir avec du son de riz pour en retirer l’amertume. Comme on peut voir; la pousse de bambou a une taille conséquente.
On les fait refroidir et ensuite on retire les feuilles extérieures. On peut penser au principe de l’artichaut. Les feuilles proches du coeur; blanches, translucides évoquent le goût de l’asperge.
Mais c’est vraiment le coeur du bambou qui intéresse le gourmet.
Il y a plusieurs façons de préparer les pousses de bambou; mais on peut les déguster telles quelles, ou avec un peu de sauce de soja et de wasabi.
Tout celà sous le regard bienveillant du chien tcha tcha.
A la campagne on peut en trouver vraiment partout. Il suffit d’aller dans un coin de montagne où ça pousse …
D’ailleurs dans la supérette pas loin d’ici, ils les offrent aux clients.
‘Pousses de bambou … servez vous … jusqu’à deux par personne …. (on les a récoltés à 16 heures)‘
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