Tagué: hinoki
Vidéo où je coupe du bois
Vidéo tutube où je me filme en train de couper du bois.
On a coupé deux arbres dans notre montagne hier et tout ramené à la maison. Un cryptomère et un cyprès. Comme ces arbres faisaient vingt mètres de haut …. ça fait du volume et du boulot.
Tout finira dans le ventre de notre sympathique poêle à bois Calcifer.
Même par cette petite matinée de fin novembre où il fait frisquet, eh bien je finis par bien transpirer, à manipuler ces gros morceaux de bois.
Tous mes remerciements à ma tronçonneuse Martine.
Voilà. Tout se que l’on peut faire soi même on essaie de le faire, histoire d’être moins dépendant de la société, et d’apprendre des choses. Disons qu’on est bons pour le bois et le chauffage, une bonne partie des légumes, et les petites choses comme le thé et l’uméboshi.
Pour aller au stade suivant, le fameux stade des poules, il me faudrait le temps que je n’ai pas.
Construction d’un pavillon pour boire le thé
Cette fois, mon ami S a reçu la commande d’un petit pavillon, d’où, surplombant une rivière, il fera bon boire du thé.
J’essaie de documenter tout ce travail.
La semaine dernière c’était le munéagué (棟上げ); le jour où l’on assemble toutes les pièces de bois. Ca se fait en général en une journée…
Pour ce projet S; utilise de l’hinoki (cyprès) pour les poteaux de longueur moyenne et du cryptomère pour tout le reste. Les cryptomères il les coupe dans notre vallée. Certaines pièces il les tire lui même, d’autres il les envoie à une scierie de la ville voisine.
Je m’incruste… pour observer et prendre tout celà en photos.
C’est amusant cela fait plus d’un mois que je regarde les pièces de bois que S découpe, mesure, taille, ponce chaque jour dans son atelier, en regardant le plan de la construction, mais ce n’est que ce jour du munéagué que je comprends vraiment l’allure générale et comment les choses s’emboîtent les unes dans les autres.
Cette construction; et tout ce travail, c’est de la poésie à l’état brut.
Les regarder assembler ce légo géant aussi c’est beau !








Voilà tout a été préparé dans l’atelier … Maintenant, le jour du munéagué ….






















Expérimentation à la tronçonneuse
Dans le gros projet bricolage avec S. nous avons tiré moultes planches du bois descendu de notre montagne. (projet montagne 2.0). J’ai bien compris la complexité de l’opération ainsi que tout le temps et la logistique nécessaires; entre le moment où l’on descend le bois de la montagne et le moment où l’on en obtient des belles planches régulières.
Pour un projet annexe; je suis à la recherche d’un morceau de bois de plus de trois mètres…. y en a pas à la maison … pas du tout envie d’aller en acheter au castorama du coin, ce serait trop bête … je vais donc voir dans notre montagne les troncs d’arbres qui, trop petits ou trop courbés, ne convenaient pas et que nous avons laissés dans la forêt.
Cependant ils ont bien trop lourds pour pouvoir les porter ou les tirer jusqu’à la maison. Et je n’ai pas de percheron sous la main. Une solution, les alléger en les coupant le long; à la tronçonneuse. De plus j’ai besoin d’au moins une surface plane …. donc ça tombe très bien.
Jamais essayé de découper ainsi un tronc d’arbre dans sa longueur.
Je retire au préalable l’écorce, pour éviter que des pierres ou de la terre n’endommagent la chaine de la tronçonneuse. Je suis un expert en épluchage !
L’opération se déroule plutôt bien. C’est un travail assez ludique. A la fin zut plus d’essence dans la tronçonneuse … faut finir à la hache !
Le tronc d’arbre est (un peu) plus léger maintenant et je peux le descendre de la montagne en le tirant avec moi, et le ramener à la maison. Difficile, mais on y arrive quand même.
Ensuite je passe la surface découpée à la brosse pour retirer terre et cailloux. L’aplanis au rabot. La sciure sent très bon. L’arbre est un hinoki 檜, cyprès du Japon.
Le résultat, certes loin de la perfection, est satisfaisant. Le bois est très beau. Je suis très content de cette expérience à la tronçonneuse.
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