Tagué: bûche
Des nichoirs bûche pour les oiseaux
L’année dernière au printemps des mésanges s’étaient installées dans le nichoir que j’avais installé dans le jardin.
On avait filmé tout celà avec une caméro gopro. Par contre; c’était un peu dangerous car j’avais installé le nichoir dans un arbre de notre jardin sans penser à nos deux chats …J’ai depuis déplacé le nichoir un peu plus loin, dans notre montagne, en marge du territoire des félins. (On pourra observer le nichoir avec des jumelles!) Et maintenant je fixe le nichoir au sommet de barres métalliques pour échafaudage, où nulle griffe de chat n’a prise.
Le grand succès de l’année dernière avec deux nichées consécutives de mésanges donne envie de continuer …
Les nichoirs bûche
J’en discute avec mon ami S. Comme toujours; le timing avec S est parfait car il vient juste de recevoir une commande d’un voisin pour faire des nichoirs. C’est que S. il a une façon bien spéciale pour faire des nichoirs.
Ce sont des nichoirs bûche. Ca nous prend une bonne demie journée pour faire dix beaux nichoirs.
Il va couper un cryptomère en montagne. Il faut en effet du bois vert. C’est un point capital. Il tronçonne l’arbre en grosses bûches de 60 cm environ.

Puis il fait un trou dans la longueur de la bûche, en son centre, et y met le feu.
le centre de la bûche va brûler et grâce au tirage naturel (il faut mettre une pierre ou un bout de bois sous la bûche pour assurer une arrivée d’air) va très bien brûler, mais la combustion va s’arrêter toute seule au niveau de l’aubier, qui contient encore beaucoup d’eau. (donc il faut du bois vert)

Résultat, un ‘tube’ en bois qui formera un excellent abri pour les oiseaux.

Ensuite, (en fait le lendemain) avec une spatule retirer le gros du charbon de bois et nettoyer un peu l’intérieur, sinon, hein les mésanges vont être toutes noires de charbon !
Puis ajouter un toit et un fond …. ha et pas oublier de faire un trou de 3cm de diamètre … pour l’entrée … par contre pas besoin d’interphone…


Et oui S. il fait toujours tout à grande échelle… on se prend un café on parle de nichoirs et hop il est déjà parti couper un arbre et des nichoirs il en fait dix !



Voilà ! S. distribue les nichoirs à ses amis. J’en emporte deux.
Voilà une méthode très intéressante. Ces nichoirs ont du style ! Ces bûches, avec leur écorce ! C’est classe.


Les locataires des tas de bois
Y a plein de petits geckos qui se planquent tranquille dans notre tas de bois. Sans doute un bon endroit pour passer l’hiver.
Il faut faire attention, lorsque l’on prend du bois pour aller alimenter Calcifer le poêle à bois, à ne pas enfourner ces sympathiques bestioles.
Il y a beaucoup de punaises aussi qui se planquent dans nos bûches mais dans ce cas j’ai beaucoup moins de précautions et je les fais brûler avec le bois. Comme quoi nous sommes très sélectifs. A quoi tiennent ces différents critères, bestiole sympathique que l’on veut épargner, bestiole désagréable que l’on zigouille sans regret. Toutes sont le fruit de la création pourtant.
Cet après midi je fendais une énorme bûche et d’une petite fente dans le bois est sorti ce petit gecko. Il a eu chaud, j’aurais pu le réduire en bouillie avec ma hache.
Cadeau d’un voisin
On est toujours touché par les cadeaux que nous font les habitants du village. Ils passent et déposent des légumes, devant l’entrée de la maison. Certains entrent même chez nous pour poser les cadeaux directement dans le doma.
Cette fois-ci nous sommes surpris un beau matin de découvrir des bûches posées dans notre jardin.
Plus tard dans la journée on comprendra que Monsieur Y a touché un bon stock de bois de chauffage et qu’il nous a offert ces belles bûches.
En tronçonnant
Je tronçonne les poutres de notre vieil hanaré, démoli en juin. Les poutres devenues bûches nourriront Calcifer le poêle à bois. C’est un très bon exercice et l’occasion pour moi de me familiariser avec le maniement de la tronçonneuse. Certaines poutres sont minées de clous et il faut veiller à les éviter, pour ne pas endommager la chaine. Je me protège les mains avec de gros gants de cuir.
Les essences, essentiellement du cryptomère, du cyprès et du pin. Pas de chataigner malheureusement. Pas forcément donc le meilleur bois pour se chauffer, mais ce sera comme rendre un dernier honneur au bois du vieil hanaré. Certaines poutres au fil des ans ont fait le régal des insectes qui y ont creusé des réseaux de galeries. D’autres poutres sont en excellent état et je me dis que c’est un peu dommage de les donner à manger au poêle à bois car elles pourraient très bien servir pour d’autres projets. Il suffirait de passer un coup de rabot rapide sur les faces grises pour redonner au bois toute sa beauté d’origine.
Une surprise, dans la mortaise d’une poutre, deux oeufs de gecko.
Calcifer – portrait
Calcifer, c’est notre poêle à bois. Il nous a bien aidé pour passer l’hiver au chaud. Il nous a aussi donné beaucoup de travail, pour aller trouver le bois dont il est si friand. On peut parler de transfert d’énergie. Ma sueur pour aller chercher le bois; le couper; le ranger etc … et le travail des forêts et du soleil et de la pluie pour faire pousser les arbres … tout celà pour que nous n’ayons pas froid.
Aujourd’hui en ce début mai il fait frais; et nous réveillons Calcifer et lui offrons quelques bûches.
Sacré Calcifer ! Il fallait bien que je le dessine et que j’en fasse le portrait; pour vous le présenter.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.