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Les locataires des tas de bois

Y a plein de petits geckos qui se planquent tranquille dans notre tas de bois. Sans doute un bon endroit pour passer l’hiver.

Il faut faire attention, lorsque l’on prend du bois pour aller alimenter Calcifer le poêle à bois, à ne pas enfourner ces sympathiques bestioles.

Il y a beaucoup de punaises aussi qui se planquent dans nos bûches mais dans ce cas j’ai beaucoup moins de précautions et je les fais brûler avec le bois. Comme quoi nous sommes très sélectifs. A quoi tiennent ces différents critères, bestiole sympathique que l’on veut épargner, bestiole désagréable que l’on zigouille sans regret. Toutes sont le fruit de la création pourtant.

Cet après midi je fendais une énorme bûche et d’une petite fente dans le bois est sorti ce petit gecko. Il a eu chaud, j’aurais pu le réduire en bouillie avec ma hache.

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Sous le soleil

En tronçonnant

Je tronçonne les poutres de notre vieil hanaré, démoli en juin. Les poutres devenues bûches nourriront Calcifer le poêle à bois. C’est un très bon exercice et l’occasion pour moi de me familiariser avec le maniement de la tronçonneuse. Certaines poutres sont minées de clous et il faut veiller à les éviter, pour ne pas endommager la chaine. Je me protège les mains avec de gros gants de cuir.

Les essences, essentiellement du cryptomère, du cyprès et du pin. Pas de chataigner malheureusement. Pas forcément donc le meilleur bois pour se chauffer, mais ce sera comme rendre un dernier honneur au bois du vieil hanaré. Certaines poutres au fil des ans ont fait le régal des insectes qui y ont creusé des réseaux de galeries. D’autres poutres sont en excellent état et je me dis que c’est un peu dommage de les donner à manger au poêle à bois car elles pourraient très bien servir pour d’autres projets. Il suffirait de passer un coup de rabot rapide sur les faces grises pour redonner au bois toute sa beauté d’origine.

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Une surprise, dans la mortaise d’une poutre, deux oeufs de gecko.

 

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gecko la nuit

L’ami le gecko

Rencontre infernale

Non, on ne vit pas à Disneyland. Les paysages et les gens sont beaux, l’endroit est idylique, mais la nature dans toute sa richesse et sa violence est là.

Nous sommes arrivés avec nos idéaux et nous avons acheté des tue-mouches. Les insectes sont si présents que nous avons désormais recours aux armes chimiques…
D’autant que certaines bestioles sont coriaces et vraiment dangereuses. Les cafards, nos tue-mouches n’en font qu’une bouchée, on s’habitue à tout … mais pour ce qui concerne le scolopendre… (mukade ムカデ en Japonais)
Quand on voit cette bestiole on se pose immédiatement la question de l’existence de Dieu. Si Dieu réellement existait et avait créé le monde comme le prétendent certains; pourquoi a t il créé le scolopendre ? Dites moi.
A. ma femme se réveille tout d’un coup à quatre heures du matin et se met à crier. Elle a senti quelque chose dans son pyjama. Kezako ? Un scolopendre ! Comment est il arrivé là, malgré la moustiquaire qui nous protège la nuit et toutes nos précautions ?
On essaie de l’écraser avec nos tue-mouches que l’on garde toujours sous la main. Mais le futon est trop mou et on ne parvient qu’à immobiliser la bête; dont les morsures sont terriblement douloureuses et redoutées par tous.
La seule solution, c’est de la guider dans une bouteille d’eau en plastique et de l’y renfermer. Nous y parvenons… Les adultes font 20 centimètres ce sont de véritables monstres. Ils se nourrissent de cafards; est ce que celà tendrait à affirmer l’existence de Dieu ?
Fort heureusement A. n’a pas été mordue. Mais imaginez de trouver ça dans votre pyjama en plein sommeil …
Une fois le scolopendre enfermé dans sa bouteille d’Evian, il nous est difficile de trouver le sommeil. Et nous ne sommes pas seuls; car nous découvrons un geckos en train de se promener dans la chambre. Il est jeune, petit; et n’a pas encore l’age de chasser les scolopendres voilà qui est bien dommage.
Au contraire de Disneyland; tout n’est pas rose. Ce scolopendre; à le regarder de plus près est un vrai monstre. C’est un chasseur, une bête tueuse de cafards. D’ailleurs c’est sans doute le gaillard qui a inspiré à l’artiste suisse le monstre d’Alien; vous savez; la petite chose qui court dans tous les sens pour pondre un oeuf dans bouche des pilotes d’astéronefs.

une vie foisonnante

Cà et là nous avons découvert dans la maison les traces laissées par les animaux et insectes; ils ne nous ont pas attendus pour venir s’installer et vaquer à leurs affaires.

Nous ne sommes pas seuls, pas les premiers, et nous nous efforcerons de traiter avec égard ces voisins qui nous ont précédés.
La présence d’une vie animale riche nous confime aussi que l’ancien propriétaire n’a pas forcé sur les poisons -insecticides et herbicides-, merci à lui, qui n’a pas pratiqué la politique de la terre brulée.
Attachés aux poutres de pin de la petite construction autrefois érigée pour l’élevage des vers a soie nous découvrons des oeufs elliptiques, collés en groupes de 5 a 10 oeufs, à une hauteur de deux mètres. Ils sont blancs et d’une grosseur de 1 centimètre environ.
Il s’agit d’oeufs de geckos. Ma femme plus tard confirme la présence d’un gecko ENORME dans un chais.
De-ci de-là, sous le toit, entre deux poutres, ou encore dissimulés sous l’ancien plancher de chêne, nous découvrons les habiles contructions de papier mâché (guepes) ou de boue séche (?) laissées par des insectes.
Fort heureusement nous ne voyons pas de nid de frelons. Certains nids font jusqu’à 1 mètre de circonférence, et une poignée de piqures peuvent provoquer la mort.
Le frelon asiatique ou suzumebachi (frelon-moineau) est une reélle menace du moins c’est ce que en nous pensons aujourd’hui. Dans les régions montagneuses du centre, vers Nagano les gens considèrent des grands nids, accrochés sous les toits des maisons comme des porte chance, et souvent ils les laissent là. On voit ainsi des maisons les collectionner, avec d’énormes nids pendus sous les toitures, comme des fruits des tropiques. Les larves de ces frelons, passées à la poele, sont un met recherché par certains.
En tout cas, pas de trace de suzume bachi chez nous, ouf ! Une est venue se poser sur mon dos alors que je faisais des travaux dans le jardin. J’ai eu un peu peur. Au contraire des hommes, cependant, les suzume bachis ne sont pas aggressives de nature, elles n’attaqueront que si elles se sentent menacées:
Les grenouilles foisonnent. Elles sont partout dans le champ attenant, sautant à chacun de nos pas ou de nos coups de bèche.
Il y a également des grenouilles dans dans les branches d’un grenadier dans le jardin. Celles-ci ne font pas plus de 3 centimètres et sont d’un vert printemps magnifique, elles sont super mignones !
Dans les broussailles, entre le fond du champ et la rivière qui coule à ses pieds nous apercevons un serpent noir.
Son identification est difficile. La forme de son corps nous fait opter pour une couleuvre ce qui serrait plutot positif, mais nous n’en avons pas encore la certitude.
Il nous faudra débroussailler un peu ce coin; qfin d’éviter les mauvaises rencontres.
Sur le bord de la berge; silencieuse; une tortue.
Après de fortes pluies, nous découvrons des petits crabes, qui s’aventurent jusque dans la maison.
Autre animal rencontre, un chat, dont nous parlerons dans un autre post.