Tagué: humidité au japon

Deux hacks

Hack: bidouille, astuce technique ou solution inventive qui résout des problèmes de manière novatrice.

Un hack pour les nuits chaudes  

Cet été il a fait chaud. Certaines nuits ayant été super chaudes -par exemple 27 degrés la nuit avec plus de 80 pour cents d’humidité- nous avons passé quelques nuits à l’arrière de notre camion, dans le jardin. On se met sous une moustiquaire.

Installation assez spartiate mais dehors la nuit il fait beaucoup plus frais qu’à la maison.

C’est impressionnant de voir les dizaines des moustiques qui essaient de venir nous piquer, de l’autre côté de la moustiquaire.

Dehors et à l’abri des serpents sur la plateforme du camion, on peut admirer les étoiles, et écouter tous les bruits de la nuit, et de la forêt. On peut voir aussi des étoiles filantes … C’est une belle expérience.

Joindre l’agréable à l’utile …

Un Hack contre le burn out

Ces deux dernières années j’ai senti à plusieurs reprises au travail un risque de burn out. Le travail, il y en a toujours et chaque jour presque plus. Je me suis souvent pris à travailler 12, 13, 16 heures par jour. Et parfois aussi le samedi matin… Le problème au fond n’est pas lié à la quantité de travail, mais à mon incapacité à bien gérer mon temps. Et attention quand je fais des journées aussi longues, le plus souvent, c’est parce que je fais des recherches et essaie d’améliorer mes systèmes ou bien que j’expérimente quelque chose de nouveau. C’est comme un jeu. Et je m’y prends un peu trop ….

Le résultat et c’est pour cela que je parle de burnout, c’est que très souvent donc je me suis senti dépassé par le travail et j’ai senti que j’étais quasiment à la merci de celui-ci.

Ici mon nouveau hack contre le burn out c’est au début de la journée, de décider combien d’heures mettre dans le travail. Et sur le PC d’activer un timer qui va constamment afficher le temps qui reste.

Ce timer, dont je fixe la durée chaque jour en fonction de ma forme et de mon état d’esprit signifie que JE suis aux commandes et que JE décide.

Exemple, hier jeudi je me suis levé très tôt (à cause des nuits chaudes), je me suis levé à 2 heures 30. J’ai commencé à travailler à 3 heures du matin. Comme j’étais en bonne forme malgré tout, j’avais la pêche, j’ai décidé de travailler 10 heures. Je mets donc le timer pour 10 heures. Donc de 3 heures à 13 heures. Ce temps inclue quelques petites pauses et le petit déjeuner.

Avec ça je suis assez serein. Et j’ai en effet fait les 10 heures avec de très bons résultats. Après, je suis allé faire une bonne heure de vélo et suis allé m’occuper du jardin (débroussailler).

La veille le mercredi j’avais moins la pêche et je m’étais fixé 8 heures max. Je n’ai tenu que 7 …

Ce système de timer semble bien marcher pour moi. Ca fait la deuxième semaine …

Les (petits) bonheurs quotidiens

Août … Ce mois a été bien chaud. Aujourd’hui c’était la première fois ce mois que la température est allée en dessous des trente degrés. Je reprends la plume!

Qu’est ce qu’on a fait ? Entre le travail et une visite hebdomadaire au jardin, on n’a pas fait grand chose… C’était pas mal d’ailleurs… l’été Japonais n’est pas fait pour travailler… ça devrait être interdit de bosser par un temps pareil ! Chaleur et humidité 24 h sur 24.

Dans mon petit bureau, de trois mètres carrés, il faisait jusqu’à 38 degrés en fin de matinée et 80 pour cents d’humidité … Heureusement que je commence tôt… vers 4 heures du mat’…. J’ai pas la clim dans mon petit bureau, j’en veux pas d’ailleurs … Y a juste un ventilateur …

Les samedis on s’est occupés aussi du champ. Attention où on met les pieds car on y a vu deux vipères.

Les cacahouètes poussent bien.

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Mon fils est en première année de lycée. Avec le covid ses vacances d’été ont été écourtées et réduites à une petite semaine, histoire de rattraper le retard pris lors du lockdown qui a duré d avril à mai. On peut se demander si c’est aussi important que celà. Mais on admire aussi le sérieux et le sens de responsabilités des enseignants. Je me rappelle aussi que malade j’avais raté la leçon sur les équations différentielles en quatrième quand moi même j’étais au lycée et que ça avait été vraiment difficile de rattrapper ce cours ….

Et vous, qu’avez vous fait cet été ?

Avez vous voyagé malgré le virus ? Avez vous pu prendre des vacances ?

Je change de sujet …. En juillet j’ai commandé le dernier book de Lloyd Kahn … Connaissez vous Lloyd Kahn ? C’est un éditeur américain, un personnage assez atypique; très libre. Il vit en Californie. On peut faire sa connaissance dans cette vidéo.

Ce personnage c’est une source d’inspiration. Son dernier livre décrit avec plusieurs centaines de photos sa maison, en fait une sorte de ferme, où il vit depuis plus de quarante ans. On voit bien que tout son quotidien y regorge de petits bonheurs.

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The Half-Acre Homestead: 46 Years of Building & Gardening

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Et le lien sur Amazon Canada pour Pierre: (si ça t’intéresse!)

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Dans le book il présente les différents bâtiments qu’il a construits sur son terrain. Il y a beaucoup de photos; le texte, c’est plutôt des notes assez brèves. Mais l’on peut visiter sa cuisine, son poullaillier, son atelier, son bureau, son jardin etc … C’est vraiment très bien. Il y a des photos des pains que sa femme fait etc … Ses poules …. les animaux qu’il trouve écrasés sur la route … Ca me fait penser à wakame tamago … j’aimerais arriver à ce niveau, c’est sûr.


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Ca fait aussi penser que tout simplement le bonheur est à portée de la main il suffit de savoir lui prêter attention. Et pas besoin de choses compliquées ni de pognon. C’est le message de ce book là, et c’est d’ailleurs aussi le message de ce blog!

Un balcon en forêt … choisir l’emplacement

Dans l’article précédent j’écrivais ‘cabane’ mais depuis je me suis souvenu de ce beau roman de Julien Gracq, un balcon en forêt… et cette expression convient parfaitement à ce projet. Donc, mon projet, c’est de construire un balcon en forêt!

J’ai fait plusieurs croquis pour voir. Sachant qu’une fois sur le terrain, c’est un peu place à l’improvisation …

Mais la chose la plus importante avant tout cela c’est de choisir l’emplacement. Où, dans notre petite montagne, installer la plate-forme ?

Je pensais au début le faire dans la partie la plus haute de notre montagne, un coin bien isolé entre les arbres. Là on aurait été vraiment à l’écart, loin du vacarme du monde, en pleine nature et plus près de Dieu.

Mais finalement l’endroit est un peu trop sombre. Cela peut poser problème, rapport à l’humidité, surtout l’été quand c’est subtropical… dans un coin trop humide, pas exposé au soleil … mon balcon en forêt ne durerait pas trois ou quatre ans et pourrirait illico presto. Resteraient plus que les vis et les clous !

J’opte donc pour cet espace entre deux arbres au niveau de la deuxième terrasse. Et puis, les arbres pour faire ce projet sont ici, sur la deuxième terrasse. Pas besoin donc de les hisser jusqu’en haut. C’est plus réaliste, plus clair, plus aéré. Même dans ces projets il faut garder les pieds sur terre.

De là on a aussi une bonne vue sur le village. Et en particulier sur notre maison. Ce qui peut être pratique en cas d’accident (exemples: chute ou attaque d’un frelon géant). Ou alors si il y a soif je peux appeler mon épouse en bas et lui demander de m’apporter du thé ou un pastis.

C’est situé ici … si l’on regarde d’en bas, de notre maison. Ça n’est donc ni trop près ni trop loin.

Le point jaune correspond à la deuxième terrasse.

Une fois l’emplacement décidé pas besoin d’attendre, je pose quatre parpaings qui serviront de fondation. Le balcon en forêt sera entre ces deux arbres.

Et quand on lève le regard vers le ciel, on voit:

ces majestueux cryptomères. On perçoit une bande de ciel, c’est le vide laissé par les arbres que nous avons coupés plus tôt cette année, et qui serviront à ce projet.

Avec ce petit projet il y aussi un message que je voudrais passer aux villageois: ces forêts délaissées, peuplées de ces cryptomères sans plus aucune valeur marchande (faute à la globalisation) on peut quand même en faire quelque chose et y passer des heures agréables.

Village humide

La saison des pluies continue de battre son plein. Il a encore plu une bonne partie de la journée.

Le Japon ne sera jamais à court d’eau, c’est certain !

Dès la fin de la saison de pluies viendront les journées très chaudes. Mais bon ici au village il ne fait pas aussi chaud que ça.

Et puis on peut toujours se baigner dans la rivière pour se rafraichir et se remettre à zéro.

 

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un crabe de rivière bien téméraire au milieu de la route.

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Voyez la, un bois de chevreuil…; c’est pas tous les jours qu’on trouve un petit trésor comme ça.

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Après l’été