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Vivement le printemps
Vivement que le printemps arrive et s’installe… Les nuits ici sont encore froides.
Je suis en avance sur mon schedule car tout le bois a été fendu et est déjà rangé. Nous sommes prêts pour les hivers prochains.
Hier j’ai reçu un coup de fil d’un ami du village pour m’informer que trois cryptomères, coupés, sont disponibles à aller chercher au bord d’un chemin, j’irai les chercher cette semaine. Il doit y en avoir pour quatre camionnées. Du bois il n’y en a jamais de trop.

Vivement l’arrivée du printemps que l’on puisse écouter les oiseaux, observer les insectes dans le jardin et que, comme un gros chat, on puisse se réchauffer dehors au soleil.

Ca va être formidable !
Des nuits la température est descendue vers moins huit, flinguant des brocolis innocents qui œuvraient patiemment à leur croissance. Je les avais pourtant recouverts d’un tissu. Peut-être qu’ils vont reprendre ? Il faut observer.
Beaucoup de personnes m’aident et m’apportent leur soutien dans mes projets de bandes dessinées. En les achetant en ligne, ou en les mettant en vente dans leur commerce.
Sur la page japonaise du blog une page fait la liste des restaus et cafés de la région où l’on peut trouver mes bandes dessinées.
Mercredi une employée du bureau de la poste du village est venue chez nous à la maison pour accompagner un client qui voulait acheter ma nouvelle BD ! Quelle gentillesse !
En fait ces projets de bande dessinées ça n’est pas pour les sous, mais pour ces connexions avec les lecteurs et ces rencontres, qu’elles soient à distance ou en personne, c’est une façon de communiquer, et cela enrichit la vie, c’est incroyable.
Voila … Mes BDs je les fais pour le bonheur de les faire et le bonheur des rencontres qu’elles rendent possibles. Et ce bonheur n’est pas taxable; il n’est pas soumis à la TVA …. Attention il faut que je m’arrête ici car je ne voudrais pas donner l’idée à des politichiens qui liraient cette page de penser à taxer le bonheur !
Au sujet de monsieur Iwata: mercredi dernier dans un restaurant de la région il a fait son entretien bi mensuel cette fois avec un artisan de tambours japonais (wa daiko 和太鼓). Entretien passionnant! L’artisan continue une tradition familiale de fabrication de tambour et il en est la 18è génération. Les sujets évoqués sont vastes; traitent les aspects personnels économiques et sociaux et me permettent d’entrevoir un monde que personnellement j’ignore complètement.
Cet entretien qui a lieu toutes les deux semaine, c’est une véritable bouffée d’oxygène! Le prochain entretien sera avec un agriculteur de la région.

Acheter un bentô à la gare
L’avion pour Seattle où j’ai trois jours de meetings cette semaine part de Tokyo, de l’aéreport de Haneda. Il y a 10 ans il y avait un direct Osaka KIX Seattle et c’était bien pratique: il suffisait alors de prendre le bus qui relie direct himeji à KIX mais le vol a été arrété un ou deux ans après notre emmenagement à Himeji.
Donc je prends d’abord le shinkansen pour aller à Tokyo et ensuite prendre l’avion. Pourquoi pas, j’aime beaucoup le Shinkansen ! Conseil aux voyageurs: voyager en première classe dans le Shinkansen. C’est tranquille, confortable, spacieux….

Avant de monter dans le Shinkansen sur le quai de la gare de Himeji je vais voir la petite boutique où une dame très attentionnée vend des friandises, des bentôs et des boissons.
Je remarque que derrière elle il y a la reproduction d’une gravure de monsieur Iwata qui représente les très célèbres fêtes de Himeji. Au fond, la silhouette du chateau et devant, une foule pleine de joie et de puissance.

Je lui demande si elle connait monsieur Iwata elle me dit que pas personnellement, non; alors je lui parle de l’interview que j’ai faite de lui et lui en résume très brièvement les propos, et en particulier: faire les choses en mode ténuki (mode nonchalant) pour pouvoir les faire dans la durée.

Alors elle se met à sauter sur ses petits pieds et elle me dit:
« ‘c’est exactement ça pour moi !! je fait tout en ténuki !!! et comme ça, j’ai pu travailler ici pendant 16 ans !! »
Voila qui est merveilleux !!
Pour marquer le coup je lui achète son bentô le plus cher !!

L’aéroport de Hanéda est vraiment bien. Super propre. Il y avait d’ailleurs une émission TV qui avait fait le portrait d’une dame qui travaille au nettoyage de l’aéroport et qui avec sa façon de travailler formidable est devenue une célébrité … En cherchant le lien vers la vidéo je vois qu’elle a commencé son propre channel youtube et qu’elle a plus de 30 000 followers. Dingue ! https://www.youtube.com/@user-wy9eu7sb5o
La vidéo de l’interview de M Iwata est en ligne !
Ca y est la vidéo de l’interview de monsieur Iwata est en ligne.
Pour rappel: C’est un artiste qui vit à Himeji et produit des gravures sur bois mais a également écrit de nombreux livres. Il écrit également un magnifique fanzine; le hérahéra tsushin https://www.hera-hera.net/nikki.html
Faire le montage et ajouter les sous titres en français a pris beaucoup de temps mais je voulais vraiment vous faire découvrir et rencontrer ce personnage et artiste formidable.
Dans l’interview vous constaterez qu’il est plein d’humour.
Si, lors d’un voyage au Japon, vous souhaitez voir ou même acquérir ses œuvres, contactez moi et je pourrai vous guider vers sa galerie – musée, à Himeji.
Si vous avez des commentaires ou des questions pour monsieur Iwata, n’hésitez pas à le mes envoyer en commentaire sur l’article ou sur youtube et je les lui transmettrai.
Boire du thé, « être dans le NOW »
Un dimanche après midi je voulais faire une pause, faire un bon break.
Pour cela je me suis mis à ma table irori, et je me suis préparé un thé. Un mélange de thé bancha fait maison et de feuilles de menthe du jardin.
J’ai vraiment passé un bon moment. Au début on est occupé, car on fait un feu, on arrange les charbons de bois, style cheminot …
et puis l’eau commence à bien chauffer, le thé commence à infuser dans l’eau et alors on peut commencer à le gouter.
C’est un genre de cérémonie du thé, sans cérémonie …
Petite conférence sur Wakame Tamago
L’année dernière, juste quelques mois après que j’aie fini la version Japonaise de ma bande dessinée Retour Sur Terre ma chère voisine m’a demandé de faire une présentation pour la réunion annuelle des anciennes élèves de l’université de filles de Nara….
J’ai accepté son offre sans doute que cela a flatté mon égo et sur le coup je n’ai pas su me contrôler et … refuser…
En même temps il est bon d’accepter chaque nouveau défi que l’on trouve sur son chemin, un peu comme faire toutes les side quests dans un jeu vidéo. Ainsi on gagne plus de points, avec lesquels on peut parfaire son armure ou étendre ses pouvoirs magiques.
Nous voila donc un an plus tard et cet après midi je vais faire la présentation.
Un truc qui m’a un peu tarabusté: que raconter à des jeunes femmes qui ont fait leur vie et qui ont presque l’âge de ma mère? Comment les intéresser ? Il y a-t-il vraiment des choses valables à raconter sur mon parcours et mon expérience ?
Le but de cette présentation n’est pas ma satisfaction personnelle, mais la satisfaction du public et de ces personnes qui me font l’honneur d’écouter mes histoires.
Ma chère voisine a je pense plus de 80 ans, elle est très drôle et apparait d’ailleurs dans ma BD plusieurs fois. et la dizaine ou vingtaine de personnes à qui je vais faire la présentation doivent être juste un peu plus jeunes qu’elles….
J’ai donc préparé un power point avec cinquante slides pour raconter ma petite histoire ….
Faire des présentations; je le fais souvent au travail, comme beaucoup d’entre vous je pense, et parfois je le fais devant des centaines de collègues.
Mais cette fois ci la présentation est sur …. moi … ça c’est vraiment une première fois!!
Dans la présentation je présente ma famille en France, en Charente Maritime et comment mon grand père une fois à la retraite s’éclatait littéralement à vivre presque en autarcie grâce au jardinage, à la chasse, à la pèche, et à l’élevage de poules pigeons lapins et moutons …. et comment aussi mon oncle faisait son vin !!
Je raconte comment je suis entré en contact avec le Japon, et utilisant des pages de ma BD, et comment j’ai commencé à y vivre et puis aussi comment avec ma femme nous avons décidé de quitter Tokyo pour nous installer dans un petit village à la campagne, suite aux catastrophes de 2011.
Tout cela en mélangeant des photos et des extraits de ma BD.
Et puis nos premiers pas dans la vie à la campagne où nous devons tout apprendre de zéro. Et si vous lisez les premières pages de ce blog vous verrez que j’ai pas mal évolué dans mes idées et mes propos … en dix ans …
La présentation power point suit en fait le narratif de la BD mais en ajoutant du réel avec des photos.

Il y a aussi cette slide ou je montre à gauche quand nous vivions à Tokyo (dans le quartier de Bunkyo ku puis plus tard à Kichijoji) avec une maison de 500K Euro, un emprunt immobilier, le peu d’espace et de nature mais des trains bondés le matin et le soir …
avec l’impression un peu de vivre comme les lapins de mon grand père… mais attention des lapins de luxe …
A droite avec la flèche verte qui baisse montre le prix de notre maison à la campagne, 30K Euro, l’espace autour de nous, le fait que nous sommes libres et n’avons plus d’emprunt immobilier ni de trains bondés et aussi
le fait que de consommateur de biens nous soyons devenus producteurs de bien:
je fais mes légumes, mes champignons mon bois et …. ma BD !!!
Une transformation qui nous a été super bénéfique et que je recommande ….
La ligne rouge sur la slide avec les étoiles c’est le 幸せ度 ou le degré de satisfaction car oui j’était très heureux à Tokyo mais pas vraiment satisfait, et on voit que la courbe du coût de la maison et la courbe de satisfaction se croisent …
Le prix de l’immobilier reflète la valorisation d’un bien par le marché. Notre maison de Kichijoji était valorisée à 500K EUR (70 milions de Yen) parce que ‘tout le monde veut vivre à Kichijoji’. (et encore la maison elle même avait 30 ans et était évaluée pour très peu… les 70 milions de Yens étaient surtout pour le prix du terrain) Notre maison au village était évaluée à 30K Euros soit 4 milions de Yens …. parce que voila; personne ne veut vivre ici… et encore moins dans une maison ancienne !! avec les chiottes dehors !!!
En gros notre courbe de satisfaction a monté lorsque nous avons décidé de ne plus suivre le chemin que la majorité préfère mais de faire notre propre chemin ….
Plus tard dans la présentation j’arrive à la conclusion que en venant nous installer ici à la campagne j’ai fait comme une immense boucle; ayant quitté la France, m’étant installé au Japon, avec femme enfant et chats … pour plus modestement refaire les gestes de mon grand père et de mon oncle. D’où le titre de la BD « retour sur terre »
Mais faire cette grande boucle était-elle vraiment nécessaire ? aurais je pu arriver à la même conclusion tout en vivant et restant en France ? voilà une bonne question !!
Vidéo: Saki chan répond à vos questions
Dans l’article où je présentais la troisième vidéo de nos réunions du lundi matin avec Saki chan, je vous avais invité(e)s à lui poser vos questions, via un formulaire dans l’article.
Voici la vidéo où Saki chan répond à vos questions.
- Première question as-tu pensé vivre en ville ?
- 2e question portes-tu un haramaki ?
- 3e question comment as-tu décidé de devenir charpentier ?
- 4e question quelle saison préfères-tu ?
Depuis, j’ai reçu une autre question, sur ce qu’il pense du plastique, je la lui poserai la prochaine fois !
C’était très sympa que vous posiez ainsi vos questions à Saki chan; merci beaucoup d’avoir participé. J’aime beaucoup ce côté collaboratif.
Il y avait une autre question sur ses souvenirs à l’école mais il a répondu qu’il n’y avait rien de particulier et donc j’ai coupé le passage au montage ….
Si vous avez d’autres questions que vous souhaiteriez poser, n’hésitez pas. Le formulaire dans l’article précédent est toujours actif …
La Pizzeria du village et des pommes de terre
Si on m’avait dit un jour, que la Russie attaquerait l’Ukraine et y enverrait son armée et se mettrait à y bombarder les villes je ne l’aurais, franchement, pas cru. Voila un événement terrifiant!
Bon, si on m’avait dit dans les années 90 qu’un jour la France enverrait des soldats en Afghanistan je ne l’aurais pas cru non plus.
Difficile d’imaginer les conséquences de ce qui se passe en Ukraine.
Je pense à tout cela ce samedi matin mais je n’arrête pas de penser à ce qui se passe la bas depuis que tout a commencé la semaine dernière. Beaucoup de tristesse pour les Ukrainiens et les Russes.
Aujourd’hui on sentait l’arrivée du printemps et j’en ai profité pour planter des pommes de terre. Quel bonheur de pouvoir travailler dans un champ, toucher la terre. Et vivre en paix.

Comme je l’écrivais plus tôt; je me lance dans un nouveau projet de bande dessinée, des petites histoires sur une page, qui se déroulent dans le village. Je me dit que cela peut peut être « aboutir » à quelque chose.
Ici dans cet épisode que j’ai fini juste avant d’aller planter les patates je raconte comment les animaux du village, vont s’acheter des pizzas. Qui n’aime pas les pizzas. Surtout qu’il y a une pizzeria dans le village!
Ah zut ! pas encore traduit en Français! (je fais ces histoires courtes directement en Japonais)…








J’ai imprimé cette petit histoire et l’ai apportée à monsieur K qui tient la pizzeria.
Il était juste en train de faire un feu pour commencer à chauffer le four à pizza.
On discute de la situation en Europe et on se dit: ben merde si plutôt que de dépenser des milliards pour distribuer des missiles anti char aux ukrainiens, si, à chaque soldat russe on offrait 10 000 dollars et un aller simple pour les US ? Problème résolu ! N’importe quel job aux US est beaucoup mieux que ce que leur offre l’armée russkof, c’est sûr !
Troc BD contre « wagashi » (pâtisserie japonaise)
Avec monsieur K qui vit dans la ville voisine nous avons fait un troc: ma Bande Dessinée, dans sa version japonaise bien sûr, contre des pâtisseries japonaises « wagashi » qu’il a faites lui même!
Monsieur K n’est pas un pro mais il a un don pour s’essayer et exceller à tous les domaines.
Ce qu’il a fait est superbe. Il a utilisé des haricots rouges azuki, des châtaignes, et du thé vert matcha.
Itadakimasu !!! (bon apétit)



La Fête des Ombres
Si vous suivez ce blog il y a une bonne chance que vous soyez branché(e) sur le Japon, et que vous soyez familier(e) avec Atelier Sentô. Si vous ne connaissez pas encore Atelier Sentô; c’est le moment de vous rattraper 🙂
Atelier Sentô c’est un duo, Cécile et Olivier, créateur de bande dessinées.
J’ai commencé à les suivre il y a quelques années, c’est alors au moment de la parution de leur première BD, ONIBI. Je l’ai lue fin 2016. Onibi est une histoire, le voyage initiatique de deux français dans un Japon rural et mystérieux …. dans la région de Niigata.
Le monde de Facebook est vraiment petit, je commence à les suivre. Peut être que c’est à ce moment que Cécile et Olivier commencent à suivre ce blog. Ils nous font l’honneur de likes et de commentaires!
Un peu plus tard je leur commande une petite lithographie en vente sur leur site. C’est la litho d’un jizo, petite statue bouddhiste. Depuis, la litho m’accompagne tous les jours au travail, que ce soit dans mon petit bureau ‘le plus petit bureau du monde‘ ou bien dans la maison de Madame M.

La Fête des Ombres vient de sortir: c’est le premier tome de la dernière BD d’atelier sentô.

C’est un véritable régal. L’histoire se laisse développer, on découvre les éléments narratifs un à un: C’est très bien construit. Il y a du suspense ! Du mystère ! De la poésie!
Les couleurs sont formidables. Il y a beaucoup de douceur dans les dessins.
Le tome 1 se passe en automne et en hiver; dans la campagne japonaise.Chaque case est un festin pour le neuneuil.
Il y a des clins d’oeil tout à fait irrésistibles.
Comment ils ont pu saisir et restituer les sensations de la vie à la campagne au Japon, c’est assez incroyable.
L’année dernière, en septembre, Atelier Sentô m’a contacté: ‘comment dessiner l’intérieur d’un keitora?’ (petit camion que l’on voit partout dans la campagne au Japon) … Je suis devenu technical advisor , dis je à alors mon épouse, en bombant le torse … j’ai envoyé alors quelques photos de mon keitora …. que vous pourrez retrouver, dessinées dans La Fête des Ombres …. ha ha
Quelle joie d’avoir pû apporter un grain de sable à cet édifice … et d’être mentionné dans les remerciements à la fin du book…. !
Décidement gràce à ce blog nous faisons de belles rencontres.
- Page web d’Atelier Sentô ATELIER SENTO
- Page de l’éditeur issekinisho (une pierre deux coups) La Fête des ombres • NOUVEAUTÉ 2021 • Editions Issekinicho
- Page sur Fnac point com La Fête des Ombres – Tome 1 – La fête des ombres – Cécile Brun, Olivier Pichard, Olivier Pichard, Cécile Brun – cartonné – Achat Livre | fnac
Allez y! Faites chauffer les cartes bleues ! Il y en aura pas pour tout le monde !
J’ai montré la Fête des Ombres à mon ami S.: quelle est sa réaction? Est ce que la vie à la campagne au Japon est bien représentée ? Que pense t il des dessins ?
S. a tout de suite réagi à l’authenticité des dessins. La justesse des dessins des maisons. Tous les détails.
En page 24 il s’exclame c’est exactement comme ça que l’on épluche les kakis ici!!! En effet on ne découpe pas les fruits de la même façon d’un pays l’autre …
Il souligne l’exactitude du détail des tenons dessinés sur l’escalier en bois, en page 36.
En page 53 il tilte encore en disant qu’autrefois la salles de bains chez lui était exactement comme dans le dessin… à part que chez lui le couvercle de la baignoire était carré ….
C’est dingue comme soudainement tout est si proche … Atelier Sentô c’est des artistes…




J’ai montré le livre aussi à monsieur K qui lui aussi a immédiatement réagi sur cette magnifique salle de bains. C’était comme ça chez mon grand père dit il.


Découverte d’un sanctuaire shintô
Nous faisons un tour, mon épouse et moi, dans une vallée que nous connaissons peu, à vingt kilomètres de chez nous pour faire cette belle découverte que je veux partager avec vous.
Il s’agit d’un sanctuaire shintô, que nous trouvons vraiment par hasard… Il est un peu en retrait des habitations. De beaux arbres le protègent. Une pancarte donne mille ans à ce sanctuaire. Ca nous rajeunit pas.
Tout de suite nous sommes saisis par la sérénité du lieu.
Il faut apprécier tout cela dans son ensemble, les arbres, le calme et le silence, ces bâtiments, la lumière, la petite bouteille de saké déposée en offrande et puis aussi, le fait qu’il n’y a pas âme qui vive.
Le quart d’heure que nous y passons nous lave et nous débarrasse de tous nos soucis éventuels, les quinze minutes nous nettoient, nous resynchronisent avec nous mêmes; On est prêts à repartir.











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