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Reportage chez les ours
Des médias français – le figaro par exemple – se sont fait l’écho des récentes attaques par des ours, au Japon qui à ce jour on fait une dizaine de victimes ici.
Pour faire face à ce phénomène, dans certaines régions, l’administration japonaise a autorisé l’armée à tirer sur les ours qui s’approcheraient des agglomérations.
Dans la région où nous habitons, la région du hyogo on décompte environ 600 à 800 ours …
C’est vrai la TV ici dramatise ces événements, fait un énorme pataquès de tout cela, en appuyant uniquement sur l’horreur des attaques mais sans vraiment essayer de comprendre et d’expliquer les raisons. – C’est pareil avec les médias partout …
Tout ceci m’ennerve un peu; les ours animaux sauvages ne font que leur travail d’animaux sauvages et on sait que normalement ils fuient les hommes et essaient de les éviter.
Pour me faire une meilleure idée de la situation j’ai branché la télé pour regarder la chaine de TV des ours.
Nous faisons état de nombreux cas où des ours descendent des montagnes pour s’aventurer dans les villages; ce qui cause parfois des accidents graves; et de la part de la communauté des ours nous présentons toutes nos excuses.
Pour mieux comprendre les événements actuels nous avons fait appel au professeur Kuma(ours)ta de l’université de Kuma(ours)moto
Bonsoir:
En effet à l’époque Jomon -13000 à 400 av JC- les ours et les hommes vivaient pacifiquement
Cependant ces dernières années beaucoup de chataigniers ont succombé à cause d’insectes,
et de plus beaucoup d’installations photovoltaiques ont été construites en montagne.
Nous les ours avons moins de nourriture, moins de territoires disponibles et dans certains cas nous devons descendre dans les villages pour trouver à nous nourrir.
Et si la population des campagnes décroît alors le nombre d’humains qui connaissent la nature décroît également.
Si l’homme s’éloigne de la nature, il va finir par ne penser qu’à l’argent, il va oublier l’existence des autres êtres vivants.
Et nous les ours ne seront pas les seuls à en pâtir, mais tous les autres êtres vivants: les abeilles, les blaireaux, les renards, les oiseaux, les arbres et les plantes.
Si l’homme ne comprend plus que lui aussi fait partir de la nature il sera très difficile de cohabiter avec eux.
Ceci dit; que pouvons-nous faire, nous, les ours
c’est par exemple lorsque nous mangeons des kakis; de faire caca là où les graines peuvent germer et pousser, pour faire de nouveaux arbres.
Déjà Juin.
Juin. C’est l’été. La deuxième des cinq saisons du Japon. (Printemps Eté Enfer Automne Hiver)
Ce mercredi 5 juin c’est du big car l’après midi monsieur Iwata Kenzaburo dont le fanzine hérahéra m’a donné une énorme claque va faire mon ‘interview’ dans un restaurant galerie à 10 km d’ici.
Il publie ensuite les interviews dans son fanzine …
Pour préparer l’interview il est venu nous rendre visite lundi dernier, avec son assistant. On a donc passé une heure et demie dans le jardin avec thé et café. C’était un moment assez incroyable. Mais nous étions tellement dans le moment que nous n’avons pas pris de photo !
Côté jardin la récolte des oignons est très décevante. Décidément je n’ai toujours pas la méthode. Les oignons sont rikiki.
Les carottes et les laitues marchent bien. Mais ici aussi la récolte sera-t-elle à la hauteur des espérances ? Pas certain.
Jeudi un villageois a aperçu un ours au sud de notre vallée.
Apparemment beaucoup de châtaigniers n’ont pas survécu à l’été dernier, à cause d’un insecte. Il faut que je demande à Sakichan de quel insecte exactement. Voila, avec cette cata pour les châtaigniers, les ours ont beaucoup moins pour se nourrir avant l’hiver … Ces changements dans les forêts touchent les ours directement qui, affamés; n’ont alors plus qu’à se rapprocher des villages … Déjà que les forêts constituées ici à 80 pour cents de cryptomères forment un écosystème pauvre avec peu de nourriture pour les animaux….
Regarder les niouzes à ce sujet est également pathétique. Les niouzes vont décrire les ours comme un animal dangereux etc mais sans remarquer du tout que si leur habitat leur permettait de s’y nourrir eh bien il n’y aurait pas de problème. Décidément l’homme moderne a été perdu sa connexion avec la nature.
Je m’étais fait cette remarque il y a 2 ans déjà; lorsque les feux de forêt faisaient rage en Australie, j’avais alors évoqué ces incendies avec une collègue de Sidney, et la seule chose qu’elle évoquait, c’était … les fumées … aucune pensée pour les millions d’êtres vivants; végétaux, animaux qui disparaissaient dans la fournaise ?? Cela m’avait vraiment attristé. Exactement pareil lors des feux de forêt en Californie et j’avais alors eu exactement le même genre de réflexion de la part des collègues américains.
L’homme est foutu !
Mardi il y a eu des pluies très violentes qui en une nuit ont presque rempli la rivière qui coule juste à côté de chez nous …
Très impressionnant

Un petit canal d’irrigation autrefois installé pour alimenter les rizières en eau qui s’étend sur l’autre côté de la maison était lui aussi plein à rabord, menaçant d’inonder notre maison…
A cinq heures du matin deux voisins s’y affairaient à retirer des pierres et des branches dans le canal d’irrigation pour éviter les débordements. Ce matin j’ai alors annulé mes meetings du boulot pour pouvoir me joindre à eux.
Pour éviter que ce canal ne déborde on est allés le bloquer plus en amont avec une planche coupée illico presto ….

Les choses sont retournées à la normale; la pluie a cessé vers 15 heures et les niveaux ont commencé à baisser peu après.
Au sujet de mes dessins inspirés du style ukiyoé j’ai fini le 47è cette semaine. Je vais essayer d’en faire un livre où il y aura une sélection des dessins et, à côté, des dessins plutôt style BD … Il y a encore beaucoup de travail à faire ! Mais je pense que cela pourra aboutir à quelque chose de très original.
Revenons aux moutons de monsieur Kenzaburo Iwata …. Son fanzine hérahéra tsushin dont j’ai dévoré quelques numéros m’a soudainement fait penser au classique japonais: les heures oisives, écrit au 14è siècle par Urabe Kenko. Le titre japonais de ce chef d’oeuvre c’est tsurezure gusa ….
Je l’ai donc relu; en avril. pour la 4è fois. Et c’était vraiment passionnant. Je devrais faire un article avec des extraits. ISBN– 2070709256 Qu’il est bon de lire de telles merveilles!!!
Lorsque monsieur Iwata est venu nous voir lundi; je lui ai parlé de cette analogie que je m’étais faite; entre son travail et le tsurezure gusa … Voila qui l’a bien intéressé … Je vais chercher le livre, que j’avais acheté à la fnac à Paris en 1992 ou 1993 … et je lui montre alors le passage où Urabe Kenko parle du temple de Shosha qui est à Himeji à juste 25 kms de notre village: Voila qui l’époustoufle !!
Il demande une photocopie du passage avant de partir …
Et voila que le lendemain; sur son blog où il poste les pages de son fanzine avant impression …. Il parle de notre rencontre et de tsurezuregusa !!! https://www.hera-hera.net/nikki202405.html#top …. sur le menu à gauche sélectionner la date du 28 MAI
Vidéo: La réunion du Lundi: ‘qu’est-ce-qu’on mangeait?’
Chaque lundi matin je vais retrouver Sakichan dans son atelier. J’apporte du café et on discute une petite heure. Souvent de 7 à 8 heures. Après chacun va à son travail
Cette fois-ci j’ai intérrogé Saki chan sur ce qu’il mangeait, quand il était enfant … il y a 55 ans …
Vidéo: La réunion du Lundi ‘les remèdes d’autrefois’
Chaque lundi matin je vais retrouver Sakichan dans son atelier. J’apporte en général du café et on discute une petite heure. Souvent de 7 à 8 heures. Après chacun va à son travail
On fait le point sur la semaine qui vient, ce qui se passe dans le monde. Saki chan me parle de sa vie, de l’histoire du village…
C’est si enrichissant ces conversations que j’ai décidé de les filmer. Voici sur youtube un extrait de notre réunion de lundi (du 5 septembre 2022). Par hasard on se met à discuter sur les insectes, les cafards et ensuite sur les remèdes d’autrefois !!!
Personnellement je trouve passionnant tout ce que raconte Saki chan. En plus dans le patois régional, le banshuuben, c’est si mélodique.
Dites moi ce que vous en pensez … Sur Youtube, selectionnez les sous titres hein !!
Je continue et je filme la réunion de la semaine prochaine ??
Un Ours se balade dans le village !!
Depuis la semaine dernière un ours a été aperçu aux abords du village à plusieurs reprises.
Ces visites d’ours; un événement assez rare pour être remarqué. Mais pas rarissime non plus; il y a deux ans j’avais trouvé au beau milieu d’un chemin un magnifique cacadours.
La mairie nous envoie des SMS nous avertissant du danger éventuel et des mesures de précaution à prendre. A noter l’image avec l’ours en peluche super mignon. Et oui ! nous sommes bien au Japon.
Un autre signe distinctif; c’est que l’on responsabilise les gens et on les prend pas pour des gros bébés. (je fais référence à des discours de macron l’année dernière sur le connarovirus où j’avais l’impression très désagréable qu’il s’adressait à des enfants en maternelle).

Traduction du message
Hé il y a un ours (dédramatisation)
Hier dans le district X de la ville de Himeji les traces de griffes d’ours ont été découvertes.
Pour éviter la rencontre »surprise » avec un ours; si vous marchez dehors tôt le matin ou tard le soir, et si vous prenez les chemins de montagne; équipez vous d’objets qui font du bruit (comme des clochettes ou une radio)
Les ours se nourrissent de miel ou des fruits de kaki; pensez à déplacer (retirer) vos rûches et les kakis (de vos arbres).
fin de la traduction
Au sujet des ours il est rarissime qu’ils attaquent. Les hommes sont beaucoup plus dangereux.
Et c’est ce que mon ami Saki chan répète souvent: 人間より怖いいものはない (il n’y a rien de plus dangereux que l’homme).
Update sur la BD et visite d’un magnifique village
Vos commentaires sur la bande dessinée
Vos commentaires sur la couverture de la BD ! Cela m’a fait super plaisir. Merci énormément!
1 je ne suis pas tout seul dans mon trou
2 et toutes les idées que vous avez, avec chacune et chacun votre sensibilité et approche…
Tout cela m’aide et aboutit à me donner une nouvelle idée pour la couverture … mais je veux attendre un peu, que tout se décante dans ma tête, avant de m’y remettre.
Pendant ce temps je fais plusieurs corrections dans la BD. J’ai encore neuf pages à revoir: refaire des dessins qui ne vont pas du tout, et revoir un peu les couleurs. A priori simple mais celà prend du temps. Le week end dernier j’ai pu revoir trois pages à peine.
C’est un travail de forçat.
visite d’un magnifique village
Mais nous prenons le temps aussi le week end de nous promener. Le mois dernier nous avons fait un tour vers le nord (encore) et nous sommes aventurés dans la préfecture de tottori.
Sur la carte, le petit village Kichijoji semble intéressant. Il est isolé et encaissé dans les montagnes. C’est quasiment un cul de sac, une route départementale le dessert par le nord, mais l’accès via le sud est réduit à des petits chemins de montagne. Nous y allons avec notre camion keitora qui est avec quatre roues motrices: aucun chemin de montagne ne lui résiste… C’est à quoi … soixante kilomètres de chez nous ?
Avant d’arriver à destination nous passons devant ce temple qui a été construit directement dans l’énorme cavité dans la montagne. Il y a t il des dentistes parmi les lecteurs ? Est ce que cette cavité ferait penser à une gigantesque carie ?

On est allés donc visiter ce village. Et nous n’avons pas été déçus. Il est recroquevillé sur lui même sur le flanc d’une montagne. Les maisons pour la plupart sont anciennes. Et serrées les unes contre les autres. Des petits chemins étroits où deux ânes ne passeraient pas donnent un sentiment de secrets et de mystères. Il faisait en plus un temps magnifique.
On arrive et cherchons un endroit où nous garer. pas évident vu l’étroitesse de tout. . Juste à côté une femme octogénaire est affairée dans son potager. Elle nous appelle et nous donne des magnifiques poivrons. Ca commence bien!

Rien que ça, c’est déjà superbe.

Noter le truc à chenilles qui permet de transbahuter des affaires jusque dans les champs situés sans doute plus haut dans les montagnes. A noter aussi l’état impeccable de la maison. Et les petites ouvertures dans les planches sous l’engawa qui permettent de garder les parties sous le plancher aérées.
Et voila ce que l’on voit quand on se retourne.

on prend le chemin étroit.




Ca m’a donné une de ces pêche de découvrir ce beau village. Tout y est si paisible.

Un ancien lavoir:

Le sceau en bois avec la grosse pierre dedans. Y préparent ils des tsukémonos ?
On arrive au sanctuaire shintô.




Et puis toujours ce beau panorama.



La fenêtre, en bambou et torchis, d’une ancienne grange.

Allons voir la rizière. C’est fin juillet. Les grains de riz ne sont pas encore bien formés.
Mais en fait je veux voir les grenouilles. Je n’en trouve pas !


C’est une région à neige! Partout on voit ces grosses spatules.


Je devrais un jour écrire un article sur la fameuse brouette japonaise.
Tous les détails de la vie quotidienne … Par contre comment font ils pour aller chercher les oignons mis à sécher … il faut une échelle ?

L’ancienne école du village.

Après les maisons simples de paysans on trouve une demeure chargée encore aujourd’hui de signes d’opulence.

Je suis pas sûr que avec la lumière les photos rendent bien.
Mais pour sûr c’est l’un des plus beaux villages que j’ai visités au Japon.
Ici, la voiture du prêtre bouddhiste du village.
Le petit bâtiment est utilisé par les pompiers (volontaires).



Et voilà on a fini notre tour et retour à la case départ.
On aurait voulu que cela dure des heures mais …. c’est tout petit … mais quelle belle promenade.

Pour rentrer on prend un chemin de montagne. Une heure sur la route sans voir personne. C’est la première fois que ça m’arrive au Japon. Par contre on a vu une dizaine de chevreuils. Y rencontrer un ours aurait été possible, car il y en a dans la région.
L’ours aurait il de son propre chef monté à l’arrière de notre camion ? L’aurions nous ainsi ramené à la maison ?
Pas cette fois ci en tout cas… peut être une prochaine fois.
Un Beau village le long de la Route n29
Ici je veux vous présenter un petit village dont nous avons fait la découverte dimanche dernier.
Juste au bord de la route nationale 29 qui traverse du nord au sud le Japon; plus précisément en connectant la ville de Himeji à la préfecture de Tottori au nord.
Route pittoresque car une grande partie du pays traversé est montagneux. on passe au pied du mont hyono qui fait 1500 mètres c’est quand même pas ridicule.
On a trouvé ce village vraiment par hasard, en passant en camion. L’étroitesse de la vallée perpendiculaire où il se planque nous a tout de suite intrigués.

C’est très mignon. Il y a quoi, trente maisons en tout ? Elles sont de chaque côté d’un chemin goudronné qui serpente et se hisse jusqu’au fond de la vallée.
Certaines maisons sont assez récentes mais le tout a beaucoup de caractère.
L’histoire de ce village est particulière: Ce sont des membres du clan Heiké qui chassés au 12è siècle sont venus se réfugier dans ce coin.
Leurs descendants vivent toujours dans ce village. Et il faut souligner que toutes les familles qui y habitent portent ce nom: heiké. J’ai vérifié en lisant les noms sur les maisons.
(dans notre village aussi il y a des descendants du clan des Heiké qui ont fuit à la même époque)
Si l’on va jusqu’au fond de la vallée on peut admirer un énorme rocher, sous lequel les ancêtres du clan heiké se sont réfugiés … Ils y ont creusé une sorte de grotte dont je n’ai pas pu trouver l’entrée et s’y sont cachés pendant vingt ans, dit on sur la pancarte.
Il faut imaginer tout celà: il n’y avait pas internet ni de playstation même pas amazon à l’époque; comment faisaient ils, au douzième siècle ?
… je plaisante … c’était certement très bien le 12è siècle, y a pas de raison.

Au fond de la vallée le chemin mène à l’ancienne caverne que les fugitifs de heiké ont creusée avec leurs dents.

L’endroit est absolument superbe et on croirait se diriger vers le gros arbre où Totoro aime faire la sieste l’après midi.
L’endroit est superbe et je me dis que ce serait féérique comme celà partout ailleurs si le Japon ne s’était pas lancé dans la plantation massive de cryptomères il y a cinquante ans! De la belle forêt comme celà on en mangerait.


Cette belle pancarte nous informe de la présence d’ours exhibitionnistes.
Ensuite on redescend et retourne sur le hameau.

Belle récolte d’ail.

J’adore ces villages tarabiscotés !
Et la présence de l’eau change tout.

Les fleurs blanches c’est du sarrasin (pour faire du soba). excellent engrais vert qui fixe l’azote.

Un escalier en pierre grimpe assez sec et mêne au sanctuaire shintô qui protège le hameau. A l’époque Heiké ce devait être un bon endroit pour s’y planquer et faire le guet.
Car la vue est bien dégagée.

Au dessus on distingue une bâtisse très modeste qui ressemble à un garage où l’on garde un motoculteur.

La région reçoit beaucoup de neige l’hiver. Enormément de neige.
Je tire la chevillette, et la bobinette choit.

En réalité cette bâtisse très modeste, c’est le sanctuaire. C’est la première fois que je vois un tel sanctuaire; aménagé ainsi tel une pièce d’habitation.
On redescend.


Mais je m’arrête pour admirer cette scène éternelle. Ce petit potager. Installé au pied d’un jizo. Et la vieille paysanne qui sous le regard protecteur de celui ci œuvre en silence.


Quelle belle promenade. La beauté de ce village; la patience et la tenacité de ses habitants me touchent.
Tout celà inspire le respect.
Mais c’est le moment de reprendre la route. mais d’abord; admirons ce beau camion tout neuf. Quelle belle couleur. Quelle classe.
C’est un zoo ! (cacadours)
Samedi. Je suis à mon bureau; je lis quelques mails .. mais quelque chose attire soudain mon attention. Je remarque en effet quelque chose qui bouge sur la route en face, à vingt mètres.
C’est un animal qui se balade mais il est partiellement dissimulé par une barrière. De quoi s’agit-il ?
La couleur du poil: poivre et sel, me dit que ça n’est pas un ours. Ca n’est pas un blaireau non plus. C’est plus grand. C’est grand comme deux chiens.
Par contre le derrière écarlate indique que c’est un singe … qui se balade à côté de la maison …
je sors; le bruit avertit le singe qui lève la tête, me jette un regard surpris et part dare dare se planquer dans notre montagne.
On entend au même moment le cri d’alerte strident que se lancent souvent les chevreuils, ça fuse de tous les coins des montagnes qui entourent notre hameau. Sans aucun doute, les chevreuils ont découvert la présence du macaque et s’en informent.
Tout en émoi je m’élance du bureau et vais en parler avec une voisine qui range sa débroussaileuse.
Elle résume la situation;
C’est plus un village ici, c’est un zoo !
A propos d’ours, un ours a été repéré à deux reprises le mois dernier, dans un coin reculé de notre vallée. A cinq kilomètres de chez nous. C’est rarissime.
D’ailleurs lors d’une promenade …. j’ai fait cette découverte … un caca qui sans aucun doute … est un caca d’ours.

Coucou les ours!
Ce matin on reçoit un mail de la police:
12月16日(金)午後8時45分頃、姫路市xxxxc549番地から北東約1キロメートルの道路上において、熊が出没したという情報がありました。
以下の被害防止ポイントにご注意いただき、目撃した場合は、すぐに110番通報してください。
【被害防止ポイント】
●農道等を通行する際は、ラジオや鈴など音の出るものを携行し、活用しましょう
●夕方から早朝までの間は、人里に出没する可能性が高くなるので特に注意しましょう。
●ゴミを屋外に放置しないようにしましょう。
熊 c’est l’ours
Donc un ours aurait été aperçu à 1km au nord de notre hameau; hier vendredi 16 décembre le soir à 20 heures 45.
Il est recommandé de, si l’on part en montagne, se munir d’une clochette ou d’une radio: le son produit ainsi fait fuir l’ours et évite ainsi d’en rencontrer par surprise.
Je suis donc cette recommandation pour aller travailler dans notre montagne aujourd’hui; et attache une clochette à ma salopette.












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