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Fermer la boucle … jusqu’au sanctuaire Shintô

Donc les couvreurs ont fini leur travail la semaine dernière, et le toit de mon home office a été complètement refait.

Juste au moment où les couvreurs plient les gaules mon ami Saki chan arrive avec son camion chargé de belles branches …

Il les a coupées dans un sanctuaire shintô à une vingtaine de kilomètres.

Le bois qu’il amène ainsi est superbe. Il est couvert de mousses ou de fougères … un vrai écosystème …. Dire que tout finira dans le ventre de Calcifer notre poêle à bois ….

Il revient en effet d’un job, où il devait, dans une nacelle suspendue et attachée à une grue, couper des branches d’arbres majestueux dans un sanctuaire shintô. Ces branches étaient devenues menaçantes pour les frêles toitures des bâtiments sacrés…

Ce sanctuaire se nomme le nid du serpent: 蛇穴

Intrigué par ce nom j’ai fait des recherches sur le net pour découvrir que ce sanctuaire est situé dans la boucle d’un cours d’eau …

Intéressant !! Nous décidons avec mon épouse d’aller y faire un tour … L’endroit c’est un lieu un peu plus développé qu’ici, c’est beaucoup moins montagneux et il y passe une ligne de chemin de fer donc … donc … euh je m’attends …. à du moche …. parce que c’est souvent comme ça voyez-vous !!! Dès que la modernité s’installe ….

Mais même si en effet il y a un peu de moche autour, l’endroit est absolument fantastique.

C’est fou comme sur une toute petite surface avec la conjonction de quelques éléments; l’eau; les arbres, les oiseaux, la lumière … le ciel se crée un espace de merveilleux….

Voila on arrive

Quatre petits bâtiments en comptant les toilettes

A l’intérieur il y a un tronc pour y verser quelque monnaie … je fais un don exceptionnel de 1000 Yens (8 euros ???), pour remercier les dieux de l’endroit pour tout le bois que nous avons reçu et qui nous réchauffera dans deux ans.

C’est bien, comme cela, de fermer la boucle; et de s’assurer que tout reste ainsi en ordre … pas de place au chaos….

Le couvreur dirait ici de bien regarder les tuiles …

Ici c’est l’entrée du sanctuaire avec le tori-i. On discerne de belles branches coupées … Calcifer va les manger…

Saki chan a fait le boulot dans une nacelle, haussée par une grue … Saki chan a 69 ans. La retraite … connait pas !!

Les arbres sont superbes et donnent au lieu toute sa dimension spirituelle.

Ici aussi.

Mmmm Saki chan est passé par la avec sa tronçonneuse … et ce tronc d’arbre je l’ai bien vu … dans mon jardin !!!

En effet le sanctuaire se nomme le trou du serpent

Un dessin quelque peu énigmatique

Nous allons voir le deuxième bâtiment

Une peinture qui date de Meiji … Comme le Japon a changé !!

Accroché à cette poutre; un arc.

Sur la poutre à droite; une baïonnette. Je pense que c’est le modèle utilisé lors de la guerre Russo Japonaise, par l’armée Russe….

Mon arrière grand père utilisait pour récolter les asperges une baïonnette qu’il avait pris à un Allemand pendant la 1è GM …

Le tranquille ruisseau qui fait une boucle autour du sanctuaire lui donne beaucoup de charme et le protège du brouhaha de la route voisine. Modeste mais très bien aménagé il appelle à la paix et à la sérénité. Quel endroit !

Un peu plus loin on voit qu’il y a plein de cresson qui pousse…

Que choisir comme titre… déblocages ?

Ce matin nous avons fini de récolter les patates douces. En tout, des patates douces, nous en nous avons récolté plusieurs brouettes. En cette saison, où le jardin produit plus que ce que mangent les insectes, nous sommes auto suffisants en légumes à 90 pour cents. 90 pour cents car nous n’avons pas produit de pommes de terre.

De notre petit bout de montagne, un aperçu de notre village

Il y a quelques années j’avais planté de nombreux arbres dans notre petite montagne. oliviers; pommiers; marronniers, érables, noyers, cerisiers….L’année dernière les dégâts causés pas les sangliers m’avaient choqué et je l’avoue un peu découragé. Ces cochons de sangliers avaient entièrement saccagé une petite dizaine d’arbres, que pourtant protégeaient des grilles métalliques et des piquets.

Je suis allé récemment inspecter les arbres, je ne vais pas dans la montagne l’été à cause des trop nombreuses sangsues. Et pour mon plus grand plaisir j’ai pu vérifier que les rescapés se portent bien, et que cette année il n’y a pas eu de nouveau dégât.

Cela m’a vraiment fait plaisir. J’ai d’ailleurs pu faire une première récolte de yuzus, avec les yuzu plantés il y a 3 ans… Génial !

Celà me donne plus encore envie de continuer de m’occuper de notre tout petit bout de montagne; et d’y planter de nouveaux arbres (kaki, marronniers).

J’ouvre les cages métalliques pour débroussailler autour des arbres plantés. (beaucoup de petits bambous que l’on nomme sassa). on voit le néflier du Japon ou biwa en pleine forme et ses belles feuilles. Des feuilles de biwa mon épouse fait des décoctions utilisées pour traiter l’eczéma et les brûlures….

Dans sa cage le yuzu se porte bien, et nous offre ses premiers fruits
Petit pommier deviendra grand ?

Un autre sujet où je me suis retrouvé bloqué…. Ca fait presque deux ans que j’avais arrêté de travailler à mon projet de bande dessinée sur notre vie ici au village.

Raison, un gros changement au travail où mon équipe avait été transférée à un bourreau roumain. Ca a résulté à neuf mois de galère et de très grosses incertitudes. (faut dire, même si nous caressons l’autosuffisance en légumes nous ne sommes pas encore autosuffisants en pépètes). Ca a résulté aussi à l’atomisation de l’équipe (une équipe formidable, une vraie bande de potes, que j’avais mis 4 ans à construire petit à petit), chacun essayant d’échapper à l’affreux bourreau roumain en trouvant d’autres jobs en interne …. Il m’a fallu neuf mois pour atterrir sur un autre job, mais en tout avec tous ces changements c’est une pause de deux ans que j’ai faite sur mon projet de BD. Ce projet de BD que j’aimerais vraiment finir de mon vivant.

Certains d’entre vous diront: comment Wakame Tamago peut il faire une BD alors qu’il ne sait pas vraiment dessiner ? Et bien regardez, l’équipe gouvernementale française …. qui gouverne sans savoir vraiment gouverner … Vous voyez, c’est tout à fait possible.

Et donc j’ai pu enfin m’y remettre au projet de BD … J’ai de nouveau la tranquillité d’esprit et puis aussi assez de confiance en moi pour pouvoir continuer.

Une BD où les chevreuils jouent à la PlayStation !

On approche des fêtes. Envie d’un peu de vacances et de repos.

Avec ce corona ca aura eté une année vraiment spéciale et difficile pour tout le monde (sauf pour la Chine capitalocommuniste qui a engrangé les victoires).

Je vous remercie du fond du cœur de continuer à me lire et à vous intéresser à nos petites divagations … J’espère que vous pourrez passer de bonnes fêtes, en bonne santé, et en bonne compagnie. Bisous.

La patience paie

Vos commentaires sur l’article, où je raconte que nous avons décliné une invitation à être filmés pour une émission de divertissement à la TV japonaise, sont unanimes sur le fait que nous avons bien fait et que c’était la bonne décision. Merci.

Dimanche j’ai replanté des arbres dans notre montagne. Trois kakis, et un momiji (érable du Japon). Plus tôt cet hiver j’avais aussi replanté six ginkos.

Ces arbres je les avais plantés temporairement dans notre potager, il y a trois ans; les ginkos et les kakis à partir de graines; et le momiji à partir d’un petit pied que j’avais trouvé au bord d’un chemin. Ils ont bien pris. En trois ans, ils ont gagné en vigueur.

J’ose espérer que ces arbres après s’être bien acclimatés dans notre jardin, pourront se développer dans notre petite montagne.

Difficile de voir le kaki replanté, au milieu de sa cage métallique.
Les ginkos; replantés au niveau de la troisième terrasse.

Comme quoi, la patience paie. Ce sont des dizaines d’arbres que j’ai plantés dans notre montagne. Au début c’était une vraie jungle, encombrée d’arbres (cryptomères) effondrés. Maintenant ça commence à ressembler à quelque chose…

photo de la montagne
photo de la montagne lors de son achat en 2013

Un balcon en forêt … choisir l’emplacement

Dans l’article précédent j’écrivais ‘cabane’ mais depuis je me suis souvenu de ce beau roman de Julien Gracq, un balcon en forêt… et cette expression convient parfaitement à ce projet. Donc, mon projet, c’est de construire un balcon en forêt!

J’ai fait plusieurs croquis pour voir. Sachant qu’une fois sur le terrain, c’est un peu place à l’improvisation …

Mais la chose la plus importante avant tout cela c’est de choisir l’emplacement. Où, dans notre petite montagne, installer la plate-forme ?

Je pensais au début le faire dans la partie la plus haute de notre montagne, un coin bien isolé entre les arbres. Là on aurait été vraiment à l’écart, loin du vacarme du monde, en pleine nature et plus près de Dieu.

Mais finalement l’endroit est un peu trop sombre. Cela peut poser problème, rapport à l’humidité, surtout l’été quand c’est subtropical… dans un coin trop humide, pas exposé au soleil … mon balcon en forêt ne durerait pas trois ou quatre ans et pourrirait illico presto. Resteraient plus que les vis et les clous !

J’opte donc pour cet espace entre deux arbres au niveau de la deuxième terrasse. Et puis, les arbres pour faire ce projet sont ici, sur la deuxième terrasse. Pas besoin donc de les hisser jusqu’en haut. C’est plus réaliste, plus clair, plus aéré. Même dans ces projets il faut garder les pieds sur terre.

De là on a aussi une bonne vue sur le village. Et en particulier sur notre maison. Ce qui peut être pratique en cas d’accident (exemples: chute ou attaque d’un frelon géant). Ou alors si il y a soif je peux appeler mon épouse en bas et lui demander de m’apporter du thé ou un pastis.

C’est situé ici … si l’on regarde d’en bas, de notre maison. Ça n’est donc ni trop près ni trop loin.

Le point jaune correspond à la deuxième terrasse.

Une fois l’emplacement décidé pas besoin d’attendre, je pose quatre parpaings qui serviront de fondation. Le balcon en forêt sera entre ces deux arbres.

Et quand on lève le regard vers le ciel, on voit:

ces majestueux cryptomères. On perçoit une bande de ciel, c’est le vide laissé par les arbres que nous avons coupés plus tôt cette année, et qui serviront à ce projet.

Avec ce petit projet il y aussi un message que je voudrais passer aux villageois: ces forêts délaissées, peuplées de ces cryptomères sans plus aucune valeur marchande (faute à la globalisation) on peut quand même en faire quelque chose et y passer des heures agréables.

La liste des projets en cours et futurs

La liste des projets en cours et futurs continue de s’allonger alors que, l’été fini, les journées vont raccourcir.

  • Continuer la Bande dessinée ‘Histoires Naturelles‘. Je fais une pause depuis Mai. Encore 40 ou 50 pages à faire. 20 sont déjà faites.

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  • Essayer de vendre sur le Net une partie des porcelaines de madame M. En particulier, voir, pour chaque lot possible, le poids et les dimensions incluant l’emballage pour estimer les frais d’envoi.

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  • Rehausser la berge de la rivière le long de la maison de madame M, pour mieux la protéger d’inondations possibles. Pierres et béton.

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  • Faire quelques meubles, une table, deux bancs; pour la maison de madame M. Pour celà je pourrai utiliser les cryptomères que la fille de madame M a fait couper au mois de mai dans une de ses forêts.
  • Y installer de nouveaux rideaux.
  • Réparer une partie d’un mur extérieur, fortement endommagé par les zanimaux.
  • Décider du prix de location de cette maison, pour le week end ou la semaine. et faire une page web pour cela. Ce serait pour les lecteurs du blog; en exclu, pour rester entre amis!
  • Faire un nouveau meuble pour l’entrée de la maison principale; refaire aussi l’arbre à chat.
  • Construire dans la montagne une plateforme surélevée pour y faire la sieste et admirer la forêt. Une dizaine de cryptomères ont été coupés cet hiver, on attend qu’ils sèchent un peu. La plateforme fera deux mètres sur trois, à deux mètres de hauteur. Comme j’ai un peu le vertige, ce sera un projet passionnant.

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  • Dans la montagne, cet hiver, planter les momijis, les ginkos, les kakis qui sont en ‘pépinière’ dans le jardin.

Qui a dit que l’on s’ennuie à la campagne ?

 

Un Cerisier pour célébrer

Notre fils a douze ans. Il finit sa dernière année à l’école primaire (qui compte six ans au Japon). En avril il entrera au collège.

C’est quelque chose. Les cycles de douze ans ont un sens.

Pour féliciter notre fils et marquer le coup, un voisin nous a offert un cerisier. Quelle merveilleuse attention ! Nous recevons ainsi souvent des leçons de savoir vivre.

Cerisier, que nous plantons dans le jardin aujourd’hui.

cerisier mars 2017

 

 

 

 

 

Que c’est beau!

Il a (encore) neigé cette nuit et je vais faire un tour pour profiter de la beauté du paysage. Je sors de la maison et prends la gauche; pour remonter notre petite vallée.

Il est neuf heures le ciel est d’un bleu magnifique. Que c’est beau! Beaucoup de plaisir. Tout est beau. La lumière. Le ciel bleu. La neige saupoudrée qui rehausse et simplifie le paysage.

C’est amusant: notre vallée, que personne ne connait et qui n’intéresse personne. En plus il y a des centaines d’endroits exactement pareils à travers tout le Japon… Mais que c’est beau!

Le village s’éteint petit à petit. Il y a que des vieux qui y habitent, et nous, nous y sommes tombés comme des météorites.

Sur le chemin je vois monsieur O., un autre personnage très sympathique. Il dépoussière la neige tombée sur sa voiture blanche. Toyota. On discute. Lui vient d’Osaka et s’est installé dans le village peu avant nous. Nous sommes tous les deux des citadins convertis. C’est un ancien athlète et expert en bois et menuiserie. Je suis un de ses fans.

Il est aussi sensible à la beauté de tout, ce matin. On parle de la beauté du paysage. La beauté rend heureux.

Lorsque nous vivions à Tokyo; l’accès à la beauté me manquait terriblement. Parfois une jolie paire de fesses ou de jambes. Ca se limitait à ça.

Je continue à monter vers le fond de la vallée. Monsieur M aperçu; 90 ans minimum, il boite, une dent lui reste sans doute; il balaye la neige devant sa jolie maison. Lui il sait comment durer.

Plus loin je continue; au fond, jusqu’au dernier poteau électrique, une maison détruite, un temple abandonné. La énormément d’empreintes d’animaux; déjà on n’est plus chez les hommes.

C’est tellement beau je me dis; dieu existe; il est la. C’est lui qui fait pousser les arbres. L’énergie de la nature. Simplement de nos jours il ne vit plus dans les villes; et lorsque les gens ne le prient pas il se retire en silence sur la pointe des pieds; vers le fond de la vallée; là personne ne l’emmerde, il a besoin que les gens prient pour être; sinon il est mieux avec les plantes et les animaux.

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empreintes … ?

 

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camion nickel chrome

 

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retour … et voila notre maison.

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montagne 2.0 (encore)

Ce week end l’ami S. a prolongé le chemin dans la montagne jusqu’à la troisième terrasse.

Ca finit par monter assez sec. Je pense pas qu’un camion 4×4 « keitora » (les petits camions blancs que l’on voit partout dans les campagnes du Japon) puisse se hisser jusqu’en haut, il faut une pelleteuse ou un rinnaisha, ce véhicule spécialise pour transporter du bois en montagne.  (http://www.zenkens.jp/article/13535063.html) pour y parvenir sans danger.

Arrivés tout en haut on peut constater qu’avoir coupé quelques cryptomères cet hiver a transformé la montagne. La lumière a remplacé la pénombre. Pas l’ombre d’une sangsue d’ailleurs …

Prochaine étape, découper les troncs d’arbres coupés et les descendre de la montagne … Quelque chose me dit que ça va pas être facile à moins que S ait une super idée comme d’hab.

 

On accède de la route …. 

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Une petite clairière avec des bambous. Il y a deux ans c’était comme ça ….

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Cet arbre est magnifique.

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D’autres troncs à éplucher.

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Les branches etc finiront dans le ventre de Calcifer.

Au fond, un petit cours d’eau où les grenouilles « moriaogaéru » abondent. Elles chantent. C’est assez incroyable à les écouter.

J’ai passé tout le samedi à dégager du bois dans ce coin … sous le chant merveilleux des grenouilles.

 

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Le chemin continue.

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Et ça monte sec.

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Voilà ! on est arrivés en haut !

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Minou (encore) dans la montagne

Pêche miraculeuse pour la montagne !

Nous sommes à la recherche d’arbres pour les planter dans notre montagne.

Coup de chance, une connaissance de ma femme rencontrée via ses match de tennis offre de nous passer toutes les pousses d’arbres en excès chez elle. Son mari est paysagiste.

Nous allons les voir et emplissons le kei truck.

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Ci-dessous la liste incomplète de cette pêche miraculeuse.

Momiji, 紅葉, もみじ, érable palmé ou Acer palmatum. Le nom en idéogramme signifie Feuilles rouges. Les feuilles du momiji sont rouges en effet.

Hiba, 檜葉, ひば, Cyprès du Japon

Nanakamado, 七竈ナナカマド ou Sorbus commixta. Quel nom intéressant. Il signifie sept (七) fours. ‘Le bois du nanakamado brûle si difficilement, qu’on devrait le faire passer par sept fours’.

Kiichigo, キイチゴ ou Rubus. Une traduction littérale du nom est: arbre fraisier.

Kuromonji, クロモジ, 黒文字、ou Lindera umbellata. Le nom signifie le signe noir.

Sarusuberi, サルスベリ、ヒャクジツコウ, 百日紅, ou Lagerstroemia indica

Encore un nom intéressant. Le sarusuberi a une écorce très lisse, d’où le nom saru suberi (猿滑) : le singe glisse. Le nom en idéogrammes signifie le rouge de cent jours.